Société
Charles Ndongo : « les journalistes d’aujourd’hui manquent d’humilité »
Charles Ndongo, diplômé de la 9ème promotion de l’ESIJY (ESSTIC actuel) est journaliste de formation qui fait toute sa carrière à la CRTV. Il débute comme chroniqueur, puis reporter.
Tout au long de son parcours, il sera nommé respectivement Rédacteur en chef adjoint, Attaché à la direction générale, Rédacteur en chef de langue française, Chef de la brigade puis directeur de la brigade des reportages spéciaux à la présidence pendant plus de 20 ans avant d’être à la direction de l’information TV de la CRTV et le 29 juin 2016 il est porté à la tête de l’office en tant que Directeur Général.
Ce jeudi, alors qu’il prenait part à la cérémonie de dédicace du livre « CAMEROUN LE JOURNALISME EN MUTATIONS« , de Haman Mana et Valentin Siméon Zinga, le Directeur général de la CRTV a partagé avec les jeunes générations de professionnels du métier, quelques clichés de sa vision du journalisme qui ont façonné l’homme qu’il est devenu. Selon lui, il manque quelque chose de précieux aux journalistes de nos jours, c’est l’humilité.
Un extrait de cette réaction du DG de la CRTV :
« Je voudrais dire que ce qui m’étonne aujourd’hui dans cette profession, qui était, paraît-il, au début du 20e siècle, considérée comme le plus beau métier du monde.
Ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est précisément ce qui est valorisé dans cet ouvrage [de Haman Mana et Valentin Siméon Zinga, Ndlr].
Valentin et Haman décrivent Pius Njawe comme leur modèle, d’une certaine manière, comme quelqu’un qui était étonnant d’humilité. Et cela me rappelle une autre figure qui a été mon modèle à moi, Henri Bandolo . J’ai eu le privilège de l’accompagner en France dans ces quelques rédactions : la rédaction du Monde, la rédaction de Libération, la rédaction de France Inter.
J’ai assisté avec lui à une émission qui s’appelait 12-14 à la rédaction de France Inter, présentée par un grand journaliste, Claude Guillaumin. Et je l’ai vu faire ce que je voulais faire en arrivant [à cette dédicace, Ndlr] avec un calepin à la main.
L’émission s’appelait 12-14. Et j’ai vu le monstre sacré Henri Bandolo – J’étais assis derrière lui – passer deux heures à prendre les notes. Je l’ai vu ici, à sa maison de Bastos, suivre L’HEURE DE VÉRITÉ avec le même réflexe, calepin à la main, notant les belles expressions. Et cela m’a rendu encore plus heureux.
Ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est que cette humilité n’existe plus chez les journalistes. Le premier qui se lève et devenu Henri Bandolo, est devenu Pius Njawé – soit dit en passant, je n’ai pas toujours été d’accord avec Pius Njawé. Oui, tout le monde le sait.
Ce manque d’humilité a quelque chose d’exaspérant et de malheureux. Les journalistes sont devenus extrêmement arrogants. Comme s’ils avaient la science infuse.
Mes chers amis, apprenons à être un peu plus humbles. Cela contribuera à nous grandir.
J’ai été très heureux de faire partie de l’équipe qui donne envie de lire cet ouvrage. »
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Société
Route Douala-Yaoundé : collision mortelle entre une voiture de police et un camion près de Boumnyebel
Plusieurs personnes auraient perdu la vie dans un accident de la route sur la route nationale numéro 3, reliant les plus grandes villes du Cameroun – Douala et Yaoundé.
L’accident s’est produit vendredi après-midi près de la petite ville de Boumnyebel, dans la région du Centre.
Une voiture de police aurait percuté de plein fouet un camion poids lourd transportant des noix de palme, a appris MMI.
Des images sur les réseaux sociaux ont montré une voiture de police bourrée de gens essayant d’extraire des victimes de l’intérieur. Pour le moment, nous ne pouvons pas dire la cause de l’accident.
Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrant la scène de l’accident, on pouvait entendre un narrateur dire que cinq personnes se trouvaient dans la voiture de police, dont le chauffeur.
Le nombre de victimes n’a pas été confirmé, mais Equinox Television, basée à Douala, a déclaré que plusieurs personnes étaient mortes.
Cet accident survient alors que le pays pleure toujours au moins six personnes tuées dans un glissement de terrain sur la falaise de Dschang dans la région de l’Ouest.
Des opérations de recherche sont en cours sur le site, car plusieurs personnes seraient encore ensevelies sous les décombres, trois jours après le glissement de terrain.
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Société
Garoua : une jeune fille de 23 ans impliquée dans un réseau de trafic de sperme choque sa famille
Une famille du quartier Laindé à Garoua est sous le choc après avoir découvert que leur fille de 23 ans était impliquée dans un réseau de trafic de sperme.
Selon le témoignage de sa famille, la jeune fille, qui jusque-là avait mené une vie discrète, avait récemment commencé à montrer des signes de richesse inattendus, changeant fréquemment de téléphone, s’achetant de nouveaux vêtements et, plus récemment, une moto.
Intrigués et inquiets, les parents ont confronté leur fille pour comprendre l’origine de ses revenus. Après une discussion tendue, la jeune fille a avoué être impliquée dans un réseau où elle livrait des préservatifs usagés, contenant du sperme, à une certaine Hadja.
Selon elle, ce réseau regroupe plusieurs jeunes filles qui, pour chaque préservatif collecté, reçoivent une rémunération de 15 000 FCFA. Elle a également cité des complices, notamment une amie nommée Ginette et une coiffeuse connue sous le nom de Sacemi.
Des recherches effectuées dans sa chambre ont révélé la présence de plusieurs préservatifs usagés, ce qui a accentué le malaise au sein de la famille. Bouleversée par cette découverte, la famille a décidé de solliciter l’aide d’un prêtre exorciste pour assister la jeune fille dans cette situation.
Les autorités et les responsables communautaires sont interpellés pour prendre des mesures afin de sensibiliser les jeunes aux dangers de tels réseaux, et d’enquêter sur les implications possibles de ces activités dans la ville de Garoua.
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Société
Fécafoot : Samuel Eto’o poursuit ses manœuvres contre le SYNAFOC malgré une position affaiblie
Malgré une position affaiblie notamment avec l’assèchement des caisses de la Fécafoot, son président poursuit ses manœuvres contre ses contradicteurs.
Le litige, initié depuis l’interdiction d’accès aux vestiaires de Geremi Njitap par Samuel Eto’o lors de la CAN 2023 se poursuit. Cette nouvelle tentative vise à exclure le SYNAFOC de l’Assemblée Générale (AG) de la Fécafoot.
D’après des informations Camfoot.com, Geremi Njitap a été convoqué à se présenter à pour l’AG de la Fécafoot du 16 novembre. À l’ordre du jour figure une demande émanant de certains membres influents du comité exécutif, comme Prosper Nkou Mvondo et Louis Tchoundé, visant à retirer l’agrément du SYNAFOC. Et donc à lui enlever son titre de membre de l’AG.
Cependant, la Fécafoot n’a jamais délivré d’agrément au SYNAFOC qui est une association comme une autre. Le statut du SYNAFOC repose sur les accords internationaux entre la FIFA et la FIFPRO conclus à Barcelone en 2006. Elles garantissent une reconnaissance mutuelle de leurs membres locaux. Cette légitimité a été confirmée par des décisions juridiques, notamment au Cameroun même par une sentence de la Chambre Arbitrale de Conciliation en 2013. Elle a été suivie d’une ordonnance du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) la même année. Et Nkou Mvondo, habitué des tribunaux et des situations conflictuelles, le sait pertinemment.
Relancer ce débat pourrait être interprété comme un autre acte d’ignorance ou de mauvaise foi par Samuel Eto’o et son entourage. L’initiative semble viser aussi bien à marginaliser le SYNAFOC qu’à installer une organisation plus complaisante envers les intérêts de Samuel Eto’o. Le président de la Fécafoot veut encore transformer des structures indépendantes en simples exécutants de ses directives. À l’image de l’Association Camerounaise des Clubs d’Élite devenue un chiffonier de l’exécutif de Tsinga.
Cette tentative réussira-t-elle ? Peut-être à l’Assemblée Générale, oui. Mais pas ailleurs et surtout pas au TAS au vu de la jurisprudence. Et cette seule banalité annulera toutes les décisions qui seront prises lors de cette Assemblée Générale. Prosper Nkou Mvondo le sait mais il pourrait gagner quelques millions en frais juridiques.
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