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El-Dabo, le couturier des stars, au cœur d’un scandale occulte choquant
Une affaire sulfureuse secoue le monde de la mode camerounaise. El-Dabo, le célèbre couturier des Lions Indomptables et des personnalités, se retrouve au centre d’un tourbillon d’accusations mêlant pratiques occultes, exploitation et intimidation. Cette histoire rocambolesque met en lumière les zones d’ombre d’une industrie glamour, révélant les défis éthiques auxquels sont confrontés les employés du secteur.
Un recrutement qui tourne au cauchemar
Tout commence il y a quelques mois, lorsqu’El-Dabo recrute un nouveau directeur commercial via un cabinet de placement. Un salaire alléchant de 300 000 FCFA est promis. Mais rapidement, le rêve vire au cauchemar. Après plus de deux mois de travail, pas l’ombre d’un centime.
Des pratiques occultes pour une clientèle de luxe ?
L’affaire prend une tournure encore plus sombre lorsque le couturier aurait proposé à son directeur commercial de participer à des « pratiques occultes » pour fidéliser la clientèle huppée. Samuel Eto’o, Chantal Biya, politiciens, sportifs… la liste des clients prestigieux est longue.
« Il m’a demandé de ‘respecter son protocole des pratiques occultes’« , révèle l’ex-employé. « J’ai refusé net. Ma foi chrétienne est plus importante que n’importe quel job. »
Ce refus marque le début d’un véritable calvaire. Accusations de détournement de tissus, harcèlement… l’atmosphère devient irrespirable.
La peur au ventre : des menaces et une convocation policière
Croyant son cauchemar terminé après avoir quitté son poste, l’ex-directeur commercial reçoit une convocation de la police. « J’ai peur pour ma vie« , confie-t-il. « J’ai l’impression d’être suivi partout. »
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les pratiques dans l’industrie de la mode au Cameroun.
Ce genre d’histoire est malheureusement plus fréquent qu’on ne le pense. L’industrie de la mode, avec son glamour et ses paillettes, attire beaucoup de jeunes. Mais derrière le rêve se cache parfois une réalité bien plus sombre.
Le mélange entre pratiques occultes et business n’est pas nouveau. C’est symptomatique d’une société en transition, où traditions et modernité s’entrechoquent parfois violemment.
Cette affaire El-Dabo, qui mêle glamour et occulte, exploitation et peur, n’a probablement pas fini de faire parler d’elle. Elle jette une lumière crue sur les coulisses d’un monde qui fait rêver, mais qui cache parfois des réalités bien moins reluisantes.
Par Jean-Paul Dzomo Nana pour 237online.com
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Un incendie détruit quatre maisons à Great Soppo, Buea
Un violent incendie a ravagé quatre maisons de la rue Sept à Great Soppo, Buea, tôt ce matin, lundi 4 novembre 2024, laissant dans son sillage d'importantes destructions. L'incendie, qui s'est déclaré au petit matin, a déplacé quatre familles comprenant plus de 20 personnes, qui font désormais face à des pertes matérielles considérables alors qu'elles tentent de se remettre de cet incident dévastateur.
Victor, le propriétaire de la maison où l'incendie aurait pris naissance, a raconté le moment alarmant où il a remarqué pour la première fois des flammes émanant de son plafond. Selon lui, un bruit étrange venant d'en haut l'a réveillé. Réagissant rapidement, il a réveillé sa femme et ses enfants, et ils se sont précipités dehors pour se mettre en sécurité. Il a ensuite sonné l'alarme et alerté les habitants des environs, dont beaucoup ont également tenté de récupérer leurs biens face à l'enfer qui se propageait rapidement.
« Alors que nous étions au lit, j'ai entendu un bruit venant du plafond », raconte Victor, toujours visiblement secoué. « J'ai rapidement réveillé ma femme et mes enfants et nous sommes sortis en courant. J'ai alerté nos voisins, qui se sont également réveillés et ont tenté de retirer certaines de leurs affaires. Malheureusement, je n’ai réussi à récupérer que mon téléphone et ma Bible. Mes autres voisins ont pu économiser quelques objets, mais beaucoup ont perdu de l’argent et des biens de valeur. Nous avons pratiquement tout perdu, y compris de l’argent, des meubles, du matériel et même des articles scolaires pour mes enfants. »
Victor a exprimé sa gratitude car aucune vie n'a été perdue, malgré les importants dégâts matériels subis. “Je remercie Dieu que personne n'est mort, mais les dégâts matériels sont énormes”, a-t-il ajouté sombrement.
Les flammes ont fait rage pendant plusieurs heures avant que les secours ne parviennent à maîtriser l'incendie au petit matin.
Mimi Méfo Infos
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Cameroun : Le DG de la CNPS accusé de torturer un journaliste pour la vérité
Chantal Roger Tuile, journaliste d’investigation, continue de subir les représailles de Mekoulou Mvondo, Directeur Général de la CNPS et neveu du président Paul Biya. Son crime ? Avoir révélé des documents compromettants sur des voyages luxueux en Europe pour assister à des matchs du FC Barcelone.
L’affaire a pris une tournure dramatique depuis 2017. Interdiction d’exercer le journalisme, condamnation à deux ans de prison en 2020, interdiction de son journal Tribune de l’Est : la liste des sanctions s’allonge de manière inquiétante.
Un abus de pouvoir qui défie l’État de droit
Plus troublant encore, des sources révèlent que le journaliste s’est vu refuser l’établissement de son passeport à la DGSN, les policiers lui conseillant de « faire la paix » avec le DG de la CNPS avant toute démarche administrative. Cette situation illustre une instrumentalisation préoccupante des institutions publiques à des fins personnelles.
Cette affaire met en lumière les dangers qui guettent les journalistes d’investigation au Cameroun. L’utilisation de l’appareil judiciaire et administratif pour museler la presse soulève des questions sur l’indépendance des institutions et la liberté d’expression dans le pays.
Le cas de Chantal Roger Tuile devient symbolique d’un système où les liens familiaux avec le pouvoir semblent primer sur le droit à l’information et la transparence dans la gestion des deniers publics.
Par Christiane Tamoura Engo pour 237online.com
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Un député accusé de vol de téléphone et de courant
En plus de ces deux accusations, l'honorable Koah Songo Gabriel, président de section RDPC Lekie Sud et député de l'Assemblée nationale est accusé de violences physiques sur un agent de recouvrement d'Eneo entre autres.
Les accusations sont contenues dans le procès-verbal de constat contenant audition et signé par madame Essono Lucie, Huissier de Justice. Dans ce document de deux pages, Melana Ze Boris, agent ENEO de profession demeurant en service à l'Agence de Miboman porte des accusations extrêmes graves contre cet élu de la nation. « Le mercredi 02 octobre 2024, je me suis rendu à Mimboman Don Bosco chez le client Frubercam frère, Contrat 200814697, compteur 2409968, pour recouvrer la facture de redressement dudit compteur dont le montant s'élevait à 435.636 FCFA. J'étais accompagné dans cette mission avec mes collègues Lahassam Tadjoudji, Ngoudjou Dipika Noel, et Nemaleu, et nous nous sommes déportés sur le site autour de 09 heures 45 minutes. Etant donné que nous avons rencontré le responsable qui était sur place. Après un échange avec lui, nous l'avons invité à se rendre à l'Agence ENEO pour régler sa facture, tout a choisi qu'il a refusé. C'est ainsi que nous nous sommes vus obliger d'établir l'avis de coupure et de maintenir l'énergie au disjoncteur, non sans avoir pris la peine d'apposer les scellés mimer° 00505309. Le lendemain jeudi 03 octobre 2024 aux environs de 10 heures, nous sommes redescendus sur le terrain pour procéder à un contrôle, et grande a été notre surprise de voir que le client Frubercam Frère a violé les scellés 00505309 et a frauduleusement rétabli l'énergie dans le bâtiment. Qu'ayant constaté cette forfaiture et ce vol spécial, nous avons à nouveau procédé à un deuxième avis de coupure et suspendu le client cette fois-ci au poteau », lit-on dans le document dont nous tenons copie.
« Que suite à cette nouvelle suspension, le propriétaire de l'immeuble, un certain sieur Gabriel Koah Songo nous a annexés avec plusieurs autres personnes et ont forcé notre véhicule de marque Peugeot LT 202 MD. Ils ont également emporté plusieurs documents, mon téléphone de marque Tecno Camon 17, une enveloppe contenant la somme de 1.000.000 FCFA. C'est en voulant récupérer cette enveloppe que mes collègues et moi avions ont été copieusement agressés et molestés. C'est après cela que j'ai constaté que sieur Gabriel Koah Songo avait déjà fait appel à la Police qui s'est déportée sur les lieux. On m'a interpellé, menotté, embarqué, et gardé en cellule. C'est après m'avoir forcé de rédiger une lettre d'excuse qu'ils m'ont libéré vers 16 heures 45 minutes », ajoute-t-il.
Sur les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, on peut voir une première vidéo où l'agent d'Eneo est en train d'être embarqué de force par les éléments de la police. Une autre courte vidéo montre le député de la Lekie en train d'échanger des coups de poings avec l'agent d'Eneo. Dans un troisième bout de vidéo on peut entendre, dans un échange violent, le responsable du RDPC promet la mort à l'agent de recouvrement.
Joseph Essama
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