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Un proviseur accusé d’injures et de diffamation dans l’Extrême-Nord

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Un proviseur accusé d’injures et de diffamation dans l’Extrême-Nord
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Majila Moise, le Proviseur du Lycée de Kourgui, dans la localité de Mora, région de l’Extrême-Nord, avait été placé est en détention provisoire à la prison de Mora le vendredi 11 octobre 2024 pour des infractions d’injures et de diffamations sur les réseaux sociaux. Des accusations battues en brèche par une ONG des Droits de l’Homme.

Madjila Moise, le Proviseur du Lycée de Kourgui, dans la localité de Mora, région de l’Extrême-Nord sort de loin. Le patron de cet établissement scolaire avait été envoyé en détention provisoire à  la prison de Mora le vendredi 11 octobre 2024, avant d’être remis en liberté deux jours plus tard après la pression des ONG et des syndicats des enseignants.

Selon l’ONG Mandela Center qui a suivi de très près le dossier, « en date du jeudi 10 octobre 2024, aux environs de 20h, alors qu’il venait de quitter son bureau, Monsieur Majila Moise, professeur des lycées d’enseignement général, 2° Grade (DIPES II), Proviseur du Lycée de Kourgui, a reçu une convocation issue du cabinet d’instruction N°2 du Tribunal de Première et Grande Instance de Mora, l’invitant à se présenter le vendredi 11 octobre 2024, à 11h30, muni de ses pièces officielles, pour être entendu sur les faits dont il lui sera donné connaissance ».

En bon citoyen, le proviseur va s’amener au bureau du juge d’instruction, Gaoussou Taira sans savoir ce qui l’y attendait. Il sera inculpé de « sans autre forme de procédure, des faits de diffamation et injures à l’endroit de Sieur Chetima Hamidou, maire RDPC de la commune de Mora ». Informé de ces accusations qui lui semblaient absurdes,

Sieur Matila Moise « sera immédiatement déchaussé et menotté et son téléphone arraché au cabinet du juge instruction et conduit quelques minutes après, comme un malfrat, sous le regard inquisiteur de ses proches, à la Prison principale de Mora ».

Selon Mandela Center, les faits reprochés au Proviseur Mahila Moise auraient été commis dans un groupe WhatsApp regroupant les ressortissants de la commune de Mora où le proviseur critique régulièrement les actions de l’élu RDPC à la tête de la collectivité territoriale décentralisée de Mora depuis son arrivée.

Après avoir passé deux jours de détention arbitraire, le proviseur a finalement été libéré sous la pression des ONG et des syndicats des enseignants.

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Route Douala-Yaoundé : collision mortelle entre une voiture de police et un camion près de Boumnyebel

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Route Douala-Yaoundé : collision mortelle entre une voiture de police et un camion près de Boumnyebel
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Plusieurs personnes auraient perdu la vie dans un accident de la route sur la route nationale numéro 3, reliant les plus grandes villes du Cameroun – Douala et Yaoundé.

L’accident s’est produit vendredi après-midi près de la petite ville de Boumnyebel, dans la région du Centre.

Une voiture de police aurait percuté de plein fouet un camion poids lourd transportant des noix de palme, a appris MMI.

Des images sur les réseaux sociaux ont montré une voiture de police bourrée de gens essayant d’extraire des victimes de l’intérieur. Pour le moment, nous ne pouvons pas dire la cause de l’accident.

Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrant la scène de l’accident, on pouvait entendre un narrateur dire que cinq personnes se trouvaient dans la voiture de police, dont le chauffeur.

Le nombre de victimes n’a pas été confirmé, mais Equinox Television, basée à Douala, a déclaré que plusieurs personnes étaient mortes.

Cet accident survient alors que le pays pleure toujours au moins six personnes tuées dans un glissement de terrain sur la falaise de Dschang dans la région de l’Ouest.

Des opérations de recherche sont en cours sur le site, car plusieurs personnes seraient encore ensevelies sous les décombres, trois jours après le glissement de terrain.

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Garoua : une jeune fille de 23 ans impliquée dans un réseau de trafic de sperme choque sa famille

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Garoua : une jeune fille de 23 ans impliquée dans un réseau de trafic de sperme choque sa famille
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Une famille du quartier Laindé à Garoua est sous le choc après avoir découvert que leur fille de 23 ans était impliquée dans un réseau de trafic de sperme.

Selon le témoignage de sa famille, la jeune fille, qui jusque-là avait mené une vie discrète, avait récemment commencé à montrer des signes de richesse inattendus, changeant fréquemment de téléphone, s’achetant de nouveaux vêtements et, plus récemment, une moto.

Intrigués et inquiets, les parents ont confronté leur fille pour comprendre l’origine de ses revenus. Après une discussion tendue, la jeune fille a avoué être impliquée dans un réseau où elle livrait des préservatifs usagés, contenant du sperme, à une certaine Hadja.

Selon elle, ce réseau regroupe plusieurs jeunes filles qui, pour chaque préservatif collecté, reçoivent une rémunération de 15 000 FCFA. Elle a également cité des complices, notamment une amie nommée Ginette et une coiffeuse connue sous le nom de Sacemi.

Des recherches effectuées dans sa chambre ont révélé la présence de plusieurs préservatifs usagés, ce qui a accentué le malaise au sein de la famille. Bouleversée par cette découverte, la famille a décidé de solliciter l’aide d’un prêtre exorciste pour assister la jeune fille dans cette situation.

Les autorités et les responsables communautaires sont interpellés pour prendre des mesures afin de sensibiliser les jeunes aux dangers de tels réseaux, et d’enquêter sur les implications possibles de ces activités dans la ville de Garoua.

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Fécafoot : Samuel Eto’o poursuit ses manœuvres contre le SYNAFOC malgré une position affaiblie

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Fécafoot : Samuel Eto’o poursuit ses manœuvres contre le SYNAFOC malgré une position affaiblie
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Malgré une position affaiblie notamment avec l’assèchement des caisses de la Fécafoot, son président poursuit ses manœuvres contre ses contradicteurs.

Le litige, initié depuis l’interdiction d’accès aux vestiaires de Geremi Njitap par Samuel Eto’o lors de la CAN 2023 se poursuit. Cette nouvelle tentative vise à exclure le SYNAFOC de l’Assemblée Générale (AG) de la Fécafoot.

D’après des informations Camfoot.com, Geremi Njitap a été convoqué à se présenter à pour l’AG de la Fécafoot du 16 novembre. À l’ordre du jour figure une demande émanant de certains membres influents du comité exécutif, comme Prosper Nkou Mvondo et Louis Tchoundé, visant à retirer l’agrément du SYNAFOC. Et donc à lui enlever son titre de membre de l’AG.

Cependant, la Fécafoot n’a jamais délivré d’agrément au SYNAFOC qui est une association comme une autre. Le statut du SYNAFOC repose sur les accords internationaux entre la FIFA et la FIFPRO conclus à Barcelone en 2006. Elles garantissent une reconnaissance mutuelle de leurs membres locaux. Cette légitimité a été confirmée par des décisions juridiques, notamment au Cameroun même par une sentence de la Chambre Arbitrale de Conciliation en 2013. Elle a été suivie d’une ordonnance du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) la même année. Et Nkou Mvondo, habitué des tribunaux et des situations conflictuelles, le sait pertinemment.

Relancer ce débat pourrait être interprété comme un autre acte d’ignorance ou de mauvaise foi par Samuel Eto’o et son entourage. L’initiative semble viser aussi bien à marginaliser le SYNAFOC qu’à installer une organisation plus complaisante envers les intérêts de Samuel Eto’o. Le président de la Fécafoot veut encore transformer des structures indépendantes en simples exécutants de ses directives. À l’image de l’Association Camerounaise des Clubs d’Élite devenue un chiffonier de l’exécutif de Tsinga.

Cette tentative réussira-t-elle ? Peut-être à l’Assemblée Générale, oui. Mais pas ailleurs et surtout pas au TAS au vu de la jurisprudence. Et cette seule banalité annulera toutes les décisions qui seront prises lors de cette Assemblée Générale. Prosper Nkou Mvondo le sait mais il pourrait gagner quelques millions en frais juridiques.

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