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Perturbations des télécommunications : CAMTEL n’est pas seule responsable, selon l’ART

Contrairement aux informations largement diffusées par certains médias selon lesquelles la Cameroon Telecommunications, CAMTEL, serait entièrement à l’origine des récentes perturbations dans les services téléphoniques, la connexion Internet et d’autres services de télécommunications, il apparaît que les responsabilités se trouvent ailleurs.
En tant qu’unique fournisseur de la fibre optique dans le pays, CAMTEL s’est retrouvée devant le tribunal du peuple ces dernières semaines lorsque les abonnés de différents opérateurs de télécommunications ont commencé à faire face à des perturbations récurrentes des services.
Certains opérateurs de télécommunications privés ne se sont pas gênés de rejeter publiquement la faute sur CAMTEL.
Cependant, une descente sur le terrain effectuée par une équipe d’enquêteurs de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), la police du secteur, s’est soldée par des conclusions tout à fait contraires aux affirmations d’autres acteurs du secteur.
L’équipe de l’ART qui a visité les installations de CAMTEL a non seulement félicité l’entreprise publique, mais a également fait l’éloge de cette mastodonte pour ses énormes efforts visant le développement des infrastructures de télécommunications.
Il est ressorti de ladite descente que les origines des perturbations sont diverses avec, en pole position, les actes de vandalisme réguliers perpétrés sur les installations de CAMTEL, et les travaux de génie civil.
Selon le Directeur du Recouvrement à ART, Jules Essoh Kambo: « il arrive que des lignes de fibre optique soient coupées pendant des projets routiers. Il y a aussi les actes de vandalisme réguliers sur la fibre optique de CAMTEL qui entraîne la détérioration du service. »
Au cours de la visite, la salle des serveurs de l’opérateur de télécommunications a également été inspectée. Selon CAMTEL, le dispositif de stockage des données de l’installation n’a pas été corrompu.
« CAMTEL n’a connu qu’un dysfonctionnement interne minime. Il est de notre souhait que les opérateurs continuent à investir et à mobiliser des ressources humaines pour la maintenance de la fibre optique. Nous espérons qu’ils travailleront main dans la main pour cette cause nationale qu’est la fourniture d’un service de qualité. Nous voulons encourager CAMTEL à continuer à chercher des investissements pour améliorer la qualité des services, et nous souhaitons également que CAMTEL crée un climat de confiance avec les autres opérateurs afin qu’ensemble, ils puissent mieux gérer et entretenir la fibre optique », a insisté le responsable de l’ART.
Menée à la demande du ministre des Postes et Télécommunications, cette mission d’inspection s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions adoptées lors d’une réunion tenue aux lendemains du mouvement d’humeur dit « Mode avion » qui s’est exprimé par l’indignation des citoyens sur les réseaux sociaux en 2023, suscitée par la mauvaise qualité des services de communication mobile.
La visite d’inspection des installations de CAMTEL à Douala, qui s’est déroulée en deux temps, a été précédée d’une audience accordée à la délégation d’ART conduite par le Directeur Général Adjoint de l’Agence, Zourmba Aboubakar. La délégation a été reçue au siège de CAMTEL par son Directeur Général, Mme Judith Yah Sunday épse Achidi. L’objectif de la rencontre était de mener des discussions approfondies sur l’état et le développement du réseau de CAMTEL, d’évaluer les défis rencontrés dans la gestion des infrastructures de télécommunications, en particulier celles liées à la fibre optique, et de formuler des recommandations pour améliorer la qualité des services de télécommunications au Cameroun. Cette séance de travail entre les équipes des deux institutions terminée, lesdites équipes ont procédé à l’inspection des installations techniques de CAMTEL.
A l’issue de la visite, Madame le Directeur Général de CAMTEL s’est félicitée de la qualité des échanges et de la pertinence des observations faites par l’ART.
« Cette visite marque une étape importante dans notre engagement à fournir des services de qualité aux Camerounais. La collaboration entre CAMTEL et l’ART est essentielle pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés, notamment en matière de protection des infrastructures de télécommunications et de lutte contre le vandalisme. Nous restons déterminés à travailler en étroite collaboration avec l’ART pour assurer un secteur des télécommunications efficace et sécurisé », a déclaré Madame le Directeur Général de CAMTEL.
Pour sa part, le Directeur Général Adjoint de l’ART, Zourmba Aboubakar, a salué l’engagement de CAMTEL à se conformer aux normes réglementaires et a sollicité des investissements accrus afin d’améliorer constamment la qualité des services de l’entreprise public.
« Nos échanges ont été fructueuses et nous avons pu identifier des pistes concrètes d’amélioration. L’ART continuera à soutenir CAMTEL, qui joue un rôle stratégique dans l’écosystème des télécommunications au Cameroun, dans ses efforts pour offrir une connectivité fiable et accessible à tous les Camerounais », a-t-il promis.
La Cible d’actes de vandalisme répétés
La Cameroon Telecommunications, CAMTEL est victime d’actes de vandalisme répétés sur ses infrastructures.
Dans une récente sortie, CAMTEL a décrié ce que ses responsables qualifient d’actes de sabotage et de vandalisme sur son réseau de fibre optique, lequel est essentiel au fonctionnement d’entreprises clés à l’échelle nationale.
La sortie de l’institution est intervenue à la suite des perturbations de service qui ont suscité des inquiétudes le pays entier.
En plus d’une déclaration antérieure de CAMTEL clarifiant d’autres détails techniques pour lesquels certains de ses partenaires sont responsables, la société a maintenu que les attaques étaient des manœuvres visant à faire dérailler son rôle de leader dans l’agenda national de la transformation numérique.
Selon certaines sources, son infrastructure de fibre optique, long de 12 000 kilomètres, qui devrait bientôt être étendue de 4 000 kilomètres supplémentaires, démontre l’engagement de CAMTEL à servir la nation en tant que patron de la fibre optique qui est l’épine dorsale des communications électroniques du Cameroun.
En tant qu’acteur clé de l’ajustement numérique de la nation pour fournir l’infrastructure clé nécessaire aux efforts de développement, CAMTEL a fait preuve d’une résilience engagement multiforme.
Au milieu de cette résilience, les problèmes de connectivité ont toujours été au premier plan, mais les responsables de CAMTEL affirment que l’entreprise a la capacité et les moyens de répondre aux besoins en services d’infrastructure numérique de la société camerounaise, de la sous-région de l’Afrique centrale et au-delà.
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Réglementation de change : l’Etat appelle à plus de conformité

A l’occasion d’un séminaire organisé par le ministère des Finances à Douala, les institutions financières ainsi que les opérateurs économiques sont encouragés au respect des procédures pour préserver les réserves de change du pays en baisse.
La réglementation de change en vigueur dans la zone Cemac depuis 2018 n’est pas toujours appliquée de manière totale. Les faits de non-conformité sont nombreux autant pour les opérateurs économiques, les bureaux de change que pour les établissements de crédit. Pour ces derniers par exemple, il leur est reproché la non déclaration des opérations ou même parfois l’absence de détails financiers, notamment des montants des taux d’intérêt, l’échéancier de remboursement etc. Ces manquements, selon le ministère des Finances (Minfi) , fragilisent les efforts de préservation des réserves de change qui demeurent un défi majeur pour le pays actuellement, et même dans la sous-région. Car, le déficit se creuse d’année en année.
En 2016, selon les données publiées par le Minfi, les réserves du Cameroun s’établissaient à 636 milliards de FCFA. Soit moins de la moitié de leur niveau de 2008. Au 31 décembre 2023, les réserves de change de la Cemac atteignaient 6 698,85 milliards de FCFA. Cependant, ce stock a diminué de 5,8% en décembre 2024, pour s’établir à environ 6 484,8 milliards de FCFA, correspondant à 4,4 mois d’importations des biens et services. Cette tendance baissière a été relevée lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEMAC tenu le 16 décembre 2024 à Yaoundé. Les chefs d’États se sont montrés inquiets et ont appelé les gouvernements à plus de vigilance.
C’est dans cette perspective que des experts financiers, opérateurs économiques, responsables d’établissements de crédit ainsi que des bureaux de change étaient réunis à Douala le 05 février 2025. A l’initiative du ministère des Finances, à travers la Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire, ils ont été mobilisés pour un séminaire sur la vulgarisation de la Réglementation des Changes. La rencontre a ainsi permis de revisiter ce texte, ses dispositions et les difficultés rencontrées par chacune des parties dans son implémentation.
Pour le gouvernement, les acteurs doivent renforcer les efforts d’application stricte de la réglementation des changes. Ce qui va favoriser le rapatriement effectif des recettes d’exportation et une gestion optimisée des flux financiers.
Interview
Eric Pokem, sous-directeur de changes et de transfert, Minfi
« Nous devons renforcer le rapatriement des recettes d’exportations »
Le cadre de la direction générale du trésor de la coopération financière et monétaire du ministère des Finances relève les enjeux autour du respect de la réglementation de change et des défis liés notamment aux opérations clandestines.
La nouvelle réglementation de change date déjà de quelques années. Mais des séminaires de sensibilisation au sujet de son application sont toujours d’actualité. En quoi est-il important de tenir des concertations et qu’est ce qui coince dans l’implémentation de cette règlementation ?
La réglementation de changes date de 2018. Mais, on doit toujours être à la veille parce que la stabilité financière de toute la sous-région de la Cemac en dépend. Donc ce séminaire est beaucoup plus un séminaire d’encouragement de nos opérateurs économiques, des banques et de tous les intermédiaires agréés. Mais aussi un séminaire pour les appeler à plus de conformité. Donc nous évaluons aujourd’hui les opérateurs économiques sur leur conformité. La première conformité est d’abord ce qu’ils doivent faire avec l’autorité monétaire qui est le ministre des finances. Un autre aspect c’est la conformité avec la banque centrale. Et maintenant la Cobac qui est l’organe qui est chargé de les contrôler surtout les intermédiaires agrées. Nous essayons d’échanger pour qu’ils soient plus conformes pour une meilleure applicabilité de la réglementation de change et une meilleure stabilité financière de notre zone Cemac. Le Cameroun est la locomotive de la Zone Cemac. On a environ 51 à 52% des réserves de la zone Cemac.
Quelles sont les principales failles que vous observez notamment du côté des établissements financiers et des bureaux de change ?
Les principales failles dépendent des intermédiaires agrées. Si on prend le secteur des bureaux de change, la grande gangrène c’est le problème d’approvisionnement en devises. On a longtemps souligné cette problématique. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas assez de devises pour pouvoir répondre aux besoins de leur clientèle. Parce qu’actuellement il y a que les établissements de crédit qui peuvent importer les devises et c’est l’Euro. Car, pour importer le dollar et d’autres monnaies, c’est souvent difficile. Ils sont obligés de s’approvisionner cette monnaie-là auprès des voyageurs. Ils n’ont pas assez de devises, ce qui fait que le champ clandestin gagne la rue.
En ce qui concerne le secteur bancaire, on les incite à faire toutes les déclarations, à apporter tout à l’autorité monétaire pour que nous ayons connaissance et qu’on puisse mieux suivre l’actualité. Ils le font déjà bien, mais il y a quelques failles que nous avons portées au niveau des déclarations après des emprunts remboursés et des investissements directs sortants pour lesquels on n’a pas remboursé et pour lesquels nous ne sommes pas informés. Vous imaginez quand un opérateur économique de la zone Cemac, prend une action en France, ou une obligation, et qu’on dit vous devez avoir 100 000, chaque mois soit l’équivalent de 150 Euros. Donc il faut qu’il emmène dans notre zone monétaire 150 Euros chaque mois et à la fin il nous emmène le principal. Donc si un mois il ne nous emmène pas, il faut qu’il nous dise pourquoi il ne l’a pas fait. C’est cela la surveillance monétaire. C’est avec cela que nous constituons nos réserves de changes. Elles se constituent à partir de ses rapatriements d’emprunts et prêts accordés et aussi à partir de nos principales importations. Si vous regardez, le communiqué des chefs d’Etat on a beaucoup mis l’accent sur le rapatriement des recettes d’exportations qui est fondamentale et sans cela, on ne peut pas avoir les réserves de changes. Je pense qu’à ce niveau on doit féliciter les banques qui ont travaillé dur mais on les appelle encore à renforcer toutes les failles au niveau du rapatriement des recettes d’exportations et à fournir tous les documents bien détaillés.
Que va-t-on faire des recommandations à l’issue de cet atelier ?
Généralement, quand nous avons les recommandations, nous faisons un rapport et après nous faisons un plan de suivi des recommandations et nous les mettons en œuvre au niveau du ministère. Donc, nous allons transmettre ça au niveau du ministre des finances qui le valide. La réglementation de change prévoit un cadre permanent de concertation entre l’autorité monétaire et la banque centrale, donc nous mettons cela dans ce cadre permanent et nous faisons un plan de suivi évaluation. Nous le mettons en œuvre, s’il y a des activités qui dépendent de nous, on le fait.
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Le Port de Douala renforce ses infrastructures de sûreté

La deuxième phase de sécurisation du combinat portuaire qui vient de s’achever a permis de doter le périmètre du Port de Douala-Bonabéri d’infrastructures de pointe et ainsi de s’aligner aux normes internationales de sûreté et de gestion portuaire.
Un centre ultra moderne d’archives, comprenant des bibliothèques physiques et numériques, ainsi qu’un système avancé de classification documentaire. Cet important outil de gestion de la préservation des données portuaires est l’un des fruits visibles de la phase 2 du projet Douala Port Security (DPS). Le Port Autonome de Douala (PAD) a officiellement réceptionné les travaux le 7 février 2025. Le projet a également permis de réaliser l’extension du réseau de vidéosurveillance (CCTV) pour une couverture étendue vers de nouvelles zones d’activités du domaine portuaire. Dans le même sillage, la tour de contrôle du port a été davantage modernisée. Ce qui renforce les capacités en matière de gestion du trafic maritime, de supervision et d’intervention.
La première phase du projet , menée en partenariat avec l’entreprise cocontractante PORTSEC SA, avait déjà permis d’avoir des équipements de sûreté plus optimaux. Cette nouvelle phase vient donc renforcer ce dispositif avec des infrastructures et de technologies de pointe. Dans la première phase, il a notamment été question de l’installation d’un système de suivi et de surveillance des navires (VTMIS), la mise en place d’une série de radars de navigation de longue portée pour surveiller les mouvements des navires sur le plan d’eau de la bouée d’atterrissage jusqu’au port de Douala-Bonabéri. On note également la sécurisation des accès via des cartes dotées de puces RFID, le déploiement d’un scanner mobile pour passer au crible les marchandises en importation et en exportation, ainsi que la construction d’une clôture périmétrique renforcée et des portes d’entrée dans le domaine portuaire.
Globalement, ce projet annoncé par le président de la République le 6 octobre 2011 dans son discours de campagne à Douala, vise par ailleurs à aligner le Port de Douala-Bonabéri aux normes internationales de sûreté et de gestion portuaire. Le PAD a d’ailleurs obtenu en 2023, la certification aux normes de l’International Ship and Port Facility Security (ISPS). Ce « code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires » découle d’un audit des installations du combinat portuaire de Douala Bonabéri par des gardes-côtes américains. Ce qui a permis de relever plusieurs aspects. Notamment, le contrôle de l’accès aux navires et aux installations portuaires ainsi que le passage des personnes, marchandises, les approvisionnements, l’organisation des entraînements de sûreté au moins une fois par trimestre.
Le management du port envisage déjà la phase 3 du projet DPS. Cette phase entend accroître encore davantage la sûreté et les capacités opérationnelles du port de Douala-Bonabéri à travers plusieurs initiatives structurantes. Entre autres, la construction et la mise en service d’une nouvelle porte principale à la zone de Youpwe, l’extension du réseau de vidéosurveillance et de l’éclairage public solaire pour la sécurisation de nouvelles zones industrialo-portuaires à Essengue et Youpwe etc.
Réaction
Charles Michaux Moukoko Njoh, DGA du Port Autonome de Douala
« Le niveau de satisfaction est au-delà de 100%»
« Le port de Douala est déjà en train de vivre une transformation radicale. Et celle-ci intervient à la suite des engagements pris à un très haut niveau par le chef de l’Etat lui-même qui lors de la campagne dans le cadre des élections d’octobre 2011, avait pris l’engagement de faire du port de Douala, le pôle de référence dans le golfe de Guinée. Les études ont été menées pour donner corps à cet engagement et ce sont elles qui ont abouti à cette transformation que nous observons aujourd’hui. Depuis le président de la République, nous avons trois phases qui ont été déjà validées.
La première a permis de mettre le port dans un enclos, avec un minimum d’éléments de sécurisation. La seconde que nous réceptionnons aujourd’hui est celle qui a permis de donner corps à la formation d’un certain nombre de personnel.
Il y avait au total 8 solutions ; des travaux et la formation du personnel pour leur donner un standard qui permet de rivaliser avec les meilleurs standards qu’il y a dans les ports.
Nous venons de vivre une réception qu’on n’a pas souvent vue. Tous ceux qui utilisent le matériel qui a été installé, manifestent un niveau de satisfaction au-delà de 100%
Nous sommes très satisfait par ce que nous venons de réceptionner aujourd’hui. Nous serions très heureux si le DG était là lui-même pour voir ce qu’il a engagé. »
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Kousséri : délivrance pour Ngoh Ngoh après 24 houleuses heures

Ferdinand Ngoh Ngoh a finalement quitté Kousséri hier 16 février 2025, pour Maroua. Vingt-quatre heures plus tard que prévu. Le secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr) a dû recevoir en urgence les élus locaux du département du Logone et Chari. Députés, maires, conseillers municipaux et régionaux, ont été reçus, par communauté et/ou circonscriptions administratives. Le temps d’une nuit, l’émissaire de Paul Biya a ainsi échangé avec les élus locaux sur les problèmes de la région frappée tant par les inondations que la secte terroriste Boko-Haram. Crises qui ont considérablement affecté le quotidien des populations. Lesquelles semblent ne pas ressentir l’attention des pouvoirs publics.
C’est dans ce contexte que l’émissaire de Paul Biya est arrivé dans la région de l’Extrême-Nord, pour prendre le pouls de la région des mois après les inondations de juillet dernier. La mission express de 24h sera rallongée par la détermination des élus locaux à se faire écouter par le Sgpr. Après des passages éclairs à Yagoua et à Kousséri, Ferdinand Ngoh Ngoh qui n’a reçu que quelques autorités locales à Kousséri, sera pris en otage par l’ensemble des élus de la région qui bloqueront son hélicoptère, exigeant que l’homme proche de Biya au propre comme au figuré, écoute ce qu’ils avaient concocté à son intention, pour être transmis au président de la République. Une bonne partie de la nuit, Ferdinand Ngoh Ngoh recevra différentes délégations. Pour à la fin être obligé cette fois-ci de faire le voyage Kousséri-Maroua par route, afin de mieux apprécier par lui-même la réalité de cette route. Si Ngoh Ngoh a cédé à la première exigence, il parviendra à se faire comprendre pour la seconde.
Et en quittant Kousseri, l’homme qui, aux yeux des élus locaux du Logone et Chari, n’était pas au faîte de l’exactitude de la réalité du terrain du Logone et Chari et même de l’ensemble de l’Extrême-Nord, a promis un appui financier très bientôt. Yaoundé a reçu les premiers signaux contestataires d’une région généralement tendre envers le régime. Le temps ne sera pas du côté des dirigeants.
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