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la Coalition des Consommateurs Camerounais tire la sonnette d'alarme

ange1poireau

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la Coalition des Consommateurs Camerounais tire la sonnette d'alarme
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L'organisation de défense des droits des consommateurs appelle les différents acteurs de la chaîne de consommation à être plus responsables dans leurs rapports avec les aliments afin d'éviter des morts en série.

La Coalition des Consommateurs Camerounais (CCC) veut mettre fin aux décès causés par les intoxications alimentaires. Dans une communication publiée ce 2 octobre, l'ONG se dit préoccupée par les décès causés par les produits chimiques. « La Coalition des Consommateurs Camerounais qui a fait de la sécurité sanitaire d'aliments son cheval de bataille est fortement préoccupée par la fréquence des intoxications alimentaires entraînant les pertes en vies humaines ».

Pour mettre plus de sécurité alimentaire, l'ONG « invite les consommateurs à observer les règles élémentaires d'hygiène et de sécurité sanitaire lors de l'achat ou de la préparation des aliments. La lecture systématique des étiquettes des produits alimentaires préemballés fournit aux consommateurs des informations pertinentes dont la date de péremption, les ingrédients et les conditions de manipulation de l'aliment. De même que les ustensiles de cuisine qui doivent être entretenus en bon état et de propreté, les espaces de préparation des aliments doivent eux aussi être bien nettoyés et débarrassés de produits chimiques ou de toutes autres substances ou matières susceptibles de contaminer les aliments ».

S'adressant aux producteurs et vendeurs d'aliments qui sont légalement responsables des aliments mis sur le marché, l'ONG indique qu'ils « doivent prendre à leur niveau, toutes les mesures nécessaires pour s'assurer de la qualité d'aliments mis à la disposition des consommateurs ».

La Coalition des Consommateurs Camerounais ne manque pas d'interpeller les autorités compétentes, « elles sont exhortées à renforcer les mesures de contrôle et d'inspection alimentaires afin de débarrasser de l'espace marchand des produits et denrées alimentaires de la contrebande, de la contrefaçon et ceux impropres à la consommation humaine. La finalisation des textes d'application prévus par la loi-cadre du 11 décembre 2018 portant sur la sécurité sanitaire des aliments est également vivement souhaitée pour améliorer le système national de sécurité sanitaire des aliments. La Coalition rappelle que la sécurité sanitaire des aliments est une affaire tous et nécessite à cet effet une vigilance de chaque instant afin d'éviter de potentiels risques de contamination des aliments aux dangers chimiques, physiques ou microbiologiques qui sont omniprésents », lit-on dans le document d'une page.

Cette sortie fait suite à un constat alarmant. Selon la Coalition des Consommateurs Camerounais, la recrudescence des cas de décès des êtres humains du fait de la consommation des aliments contaminés est alarmante. « Le dernier cas qui défraie encore la chronique est celui du 29 septembre 2024 dans la région du Sud-ouest avec le décès de 3 enfants ayant consommé les pâtes alimentaires dont la qualité sera déterminée par l'enquête en cours.

Bien avant ce triste épisode, c'est la région de l'Est qui avait également retenu l'attention de l'opinion avec 06 jeunes personnes qui avaient trouvé la mort après la consommation d'un repas préparé à base de maïs, un maïs traité avec des produits chimiques pour la conservation.

Le 23 mars 2024, ce sont deux enfants âgés de 2 et 4 ans qui sont décédés dans le département de l'Océan au Sud du Pays, après une intoxication alimentaire aux raticides. Ces différents cas qui ne sont que la partie visible de l'iceberg, interpellent la conscience collective en vue des actions appropriées à entreprendre par les différents maillons de la chaîne alimentaire », répertorie l'ONG.

Albert Atangana

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat
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Me Alice Nkom est attendue devant le préfet du Wouri, pour s’expliquer sur la destruction des scellés posés sur les portes du Réseau des organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) à Douala. Syliac Marie Mvogo tient à remettre la présidente du conseil d’administration du Redhac sur les rails. C’est que l’avocate a brisé les scellés sur les portes de son organisation. En le faisant, Alice Nkom dénonce la pose illégale de ces scellés. D’autant plus que selon des sources concordantes, le Redhac n’a pas encore été notifié. Et Alice Nkom a accompagné son acte d’une lettre adressée au préfet du Wouri, dans laquelle elle dénonce la persécution contre sa personne.

En attendant que Me Alice Nkom défère à la convocation, le préfet du Wouri a renouvelé son acte en apposant de nouveaux scellés encore plus renforcés sur les portes du siège du Redhac. C’est un feuilleton qui pourrait garantir de nouveaux développements sir les positions des uns et des autres ne sa ramollissent pas.

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique
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Trois jours après avoir signé des arrêtés portant suspension et interdiction d’Organisations non gouvernementales et associations, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a cru devoir s’expliquer. Paul Atanga Nji avait déjà donné les raisons de ses actes, notamment des financements illicites reçus par ces organisations, de l’extérieur, que le Minat chiffre à 16 milliards en quatre ans. S’appuyant sur l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) qui l’aurait saisi en 2021 et 2023. Paul Atanga Nji soupçonne ces cinq associations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. «Les terroristes passent par les ONG pour financer leurs activités. Il faut mettre un terme à cette situation», a-t-il frappé. Soulignant que «les montants reçus par ces ONG ne cadrent pas avec leurs objectifs. Il faut mettre fin à la tolérance administrative. Il est également question de rappeler à ces OSC et ONG qu’il existe un cadre légal encadrant leurs activités», explique le Minat. En relevant qu’elles n’ont pas donné de justificatifs sur l’utilisation de ces fonds. Alors que le cadré légal prévoit que ces organisations sont à but non lucratif.

Il s’agit du Réseau d’organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) dans ses deux versions (association et ONG), Reach Out Cameroun (ROC), la L.M Nanje Foundation Inc et l’Association charitable socioculturelle du Cameroun. Toutes des ONG œuvrant dans le domaine de l’humanitaire et de la défense des droits de l’homme. En bonne place le Redhac dont Maximilienne Ngo Mbe est la directrice exécutive et Me Alice Nkom la présidente du conseil d’administration. Paul Atanga Nji refuse que l’on croie que la suspension vise à restreindre la liberté associative. Des voix s’étant élevées notamment au sein de la classe politique, pour dénoncer une volonté de restreindre les libertés, en cette année veille de l’élection présidentielle. Le gendarme des associations promet d’être encore plus regardant sur le fonctionnement des ONG.

Pour mieux comprendre : Atanga Nji frappe 5 ONG et associations

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025
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En octobre dernier, à l’issue d’une tournée de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en vue d’évaluer la mise en œuvre des recommandations et des engagements pris en avril 2023 par les opérateurs face à la dégradation des services, le membre du gouvernement avait invité l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) à moderniser son système de surveillance. Elle a encouragé l’adoption d’outils automatisés capables de mesurer les performances des réseaux en temps réel et la mise en place d’un système numérique centralisé, accessible à tous, afin de suivre en temps réel l’évolution des plaintes.

C’est pour répondre aux recommandations de la Minpostel que l’ART a adopté le 4 décembre dernier à Bafoussam, le chef-lieu de la région de l’Ouest, un budget d’environ 73,5 milliards de FCFA pour l’exercice 2025. « Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie », a précisé Pr Justine Diffo, présidente du Conseil d’administration de l’ART. Cette enveloppe inclut, apprend-on, les 43,5 milliards de FCFA de quotes-parts au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et d’autres organismes bénéficiaires.

Au cours de la 55ème session ordinaire, consacrée à l’examen du projet de budget pour l’année 2025, le Conseil a accordé un intérêt particulier à la présentation du Rapport annuel de performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024. Le directeur général, Pr. Philémon Zo’o Zame a mis en lumière l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024. Parmi les réalisations notables, le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires pour un montant de 156 milliards de FCFA en vue de l’extension de la couverture réseau et de l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques, a particulièrement retenu l’attention.

Dans le communiqué final rendu public le 5 décembre dernier, le Conseil a également salué la réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques. Le suivi de l’exécution des recommandations visant à améliorer la qualité de service et à renforcer les dispositifs de protection des droits des consommateurs a été jugé satisfaisant.

 À la clôture des travaux, le Conseil d’Administration a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés. Il a également encouragé une révision constante des processus afin de garantir un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

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