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Le Minpmeesa et la Cassid se mobilisent pour un artisanat plus compétitif

ange1poireau

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Le Minpmeesa et la Cassid se mobilisent pour un artisanat plus compétitif
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Cette convention de partenariat vise à renforcer le secteur de l’artisanat à travers la promotion du savoir-faire local et le développement de compétences dans le domaine du design intérieur. Elle se fixe comme objectif principal d’appuyer la transformation du bois et d’améliorer la qualité des produits artisanaux. En outre, l’accord prévoit de former et d’accompagner les artisans en matière de conception, de finitions et de design, dans l’optique de contribuer à la création d’emplois et de richesses au Cameroun. Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement camerounais de promouvoir le « Made in Cameroon », en mettant en lumière le patrimoine culturel du pays tout en intégrant des éléments de modernité dans la conception des œuvres artisanales.

Le partenariat avec Cassid est également un aboutissement des discussions initiées le 6 juillet 2023 lors de l’audience accordée par le ministre des Pmeesa à S.E Rosalia Arteaga, ancienne présidente de l’Équateur et marraine de la Confédération Africaine d’Architecture d’Intérieur. Ces échanges avaient permis de poser les bases d’une coopération avec le regroupement, sous la direction de sa présidente fondatrice, Madame Léonie Bwemba, et avec la participation de plusieurs pays africains, dont la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Gabon. En signant cette convention, le Minpmeesa et la Cassid réaffirment leur engagement à promouvoir les artisans locaux et à réduire la dépendance aux importations de mobilier. L’association milite notamment pour l’implication systématique des architectes d’intérieur dans les projets de construction, qu’ils soient publics ou privés, et encourage la création de centres de formation pour les métiers de l’architecture d’intérieur au Cameroun.

Ce partenariat ouvre des perspectives prometteuses pour l’artisanat camerounais, en permettant de bâtir des synergies entre le secteur public et privé. Il contribuera à la mise en place de politiques concrètes pour la valorisation des produits artisanaux locaux, tout en offrant un cadre structuré aux artisans pour améliorer leurs compétences et accéder à de nouveaux marchés. A l’observation, cette collaboration entre les deux entités constitue une opportunité stratégique pour dynamiser le secteur de l’artisanat au Cameroun, tout en ancrant le « Made in Cameroon » dans les pratiques contemporaines de design et d’architecture intérieure.

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Réglementation de change : l’Etat appelle à plus de conformité

ange1poireau

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Réglementation de change : l’Etat appelle à plus de conformité
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A l’occasion d’un séminaire organisé par le ministère des Finances à Douala, les institutions financières ainsi que les opérateurs économiques sont encouragés au respect des procédures pour  préserver les réserves de change du pays en baisse.

La réglementation de change  en vigueur dans la  zone Cemac depuis 2018 n’est pas toujours appliquée de manière totale.  Les faits de non-conformité sont nombreux autant pour les opérateurs économiques, les bureaux de change que pour les établissements de crédit. Pour ces derniers par exemple, il leur est reproché la non déclaration des opérations ou même parfois l’absence de détails financiers, notamment des montants des taux d’intérêt, l’échéancier de remboursement etc.  Ces manquements, selon le ministère des Finances (Minfi) , fragilisent  les efforts de préservation des réserves de change qui demeurent un défi majeur pour le pays actuellement, et même dans la sous-région.  Car, le déficit se creuse d’année en année.

En 2016,  selon les données publiées par le Minfi, les réserves du Cameroun s’établissaient à 636 milliards de FCFA. Soit moins de la moitié de leur niveau de 2008. Au 31 décembre 2023, les réserves de change de la Cemac atteignaient 6 698,85 milliards de FCFA. Cependant, ce stock a diminué de 5,8% en décembre 2024, pour s’établir à environ 6 484,8 milliards de FCFA, correspondant à 4,4 mois d’importations des biens et services. Cette tendance baissière a été relevée lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEMAC tenu le 16 décembre 2024 à Yaoundé. Les chefs d’États se sont montrés inquiets et ont appelé les gouvernements à plus de vigilance.

C’est dans cette perspective que des experts financiers, opérateurs économiques,  responsables d’établissements de crédit ainsi que des bureaux de change étaient réunis à Douala le 05 février 2025. A l’initiative du ministère des Finances, à travers la Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire, ils ont été mobilisés pour un séminaire sur la vulgarisation de la Réglementation des Changes.  La rencontre a ainsi permis de revisiter ce texte, ses dispositions et les difficultés rencontrées par chacune des parties dans son implémentation.

Pour le gouvernement, les acteurs  doivent renforcer les efforts d’application stricte de la réglementation des changes. Ce qui va favoriser le rapatriement effectif des recettes d’exportation et une gestion optimisée des flux financiers.  

Interview

Eric Pokem, sous-directeur de changes et de transfert, Minfi

 « Nous devons renforcer le rapatriement des recettes d’exportations »

 Le cadre  de la direction générale du trésor de la coopération financière et monétaire du ministère des Finances relève les enjeux autour du  respect de la réglementation de change et des défis liés notamment aux opérations clandestines.

La nouvelle réglementation de change date déjà de quelques années. Mais des séminaires de sensibilisation au sujet de son application sont toujours  d’actualité. En quoi est-il important de tenir des concertations et qu’est ce qui coince dans l’implémentation de cette règlementation ? 

La réglementation de changes date de 2018. Mais, on doit toujours être à la veille parce que la stabilité financière de toute la sous-région de la Cemac en dépend. Donc ce séminaire est beaucoup plus un séminaire d’encouragement de nos opérateurs économiques, des banques et de tous les intermédiaires agréés. Mais aussi un séminaire pour les appeler à plus de conformité.  Donc nous évaluons aujourd’hui les opérateurs économiques sur leur conformité. La première conformité est d’abord ce qu’ils doivent faire avec l’autorité monétaire qui est le ministre des finances. Un autre aspect c’est la conformité avec la banque centrale. Et maintenant la Cobac qui est l’organe qui est chargé de les contrôler surtout les intermédiaires agrées. Nous essayons d’échanger pour qu’ils soient plus conformes pour une meilleure applicabilité de la réglementation de change et une meilleure stabilité financière de notre zone Cemac. Le Cameroun est la locomotive de la Zone Cemac. On a environ 51 à 52% des réserves de la zone Cemac. 

Quelles sont les principales failles que vous observez notamment du côté des établissements financiers et des bureaux de change ? 

Les principales failles dépendent des intermédiaires agrées. Si on prend le secteur des bureaux de change, la grande gangrène c’est le problème d’approvisionnement en devises. On a longtemps souligné cette problématique. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas assez de devises pour pouvoir répondre aux besoins de leur clientèle. Parce qu’actuellement il y a que les établissements de crédit qui peuvent importer les devises et c’est l’Euro. Car, pour importer le dollar et d’autres monnaies, c’est souvent difficile. Ils sont obligés de s’approvisionner  cette monnaie-là auprès des voyageurs. Ils n’ont pas assez de devises, ce qui fait que le champ clandestin gagne la rue.

En ce qui concerne le secteur bancaire, on les incite à faire toutes les déclarations, à apporter tout à l’autorité monétaire pour que nous ayons connaissance et qu’on puisse mieux suivre l’actualité. Ils le font déjà bien, mais il y a quelques failles que nous avons portées au niveau des déclarations après des emprunts remboursés et des investissements directs sortants pour lesquels on n’a pas remboursé et pour lesquels nous ne sommes pas informés. Vous imaginez quand un opérateur économique de la zone Cemac, prend une action en France, ou une obligation, et qu’on dit vous devez avoir 100 000, chaque mois soit l’équivalent de 150 Euros. Donc il faut qu’il emmène dans notre zone monétaire 150 Euros chaque mois et à la fin il nous emmène le principal. Donc si un mois il ne nous emmène pas, il faut qu’il nous dise pourquoi il ne l’a pas fait. C’est cela la surveillance monétaire. C’est avec cela que nous constituons nos réserves de changes. Elles se constituent à partir de ses rapatriements d’emprunts et prêts accordés et aussi à partir de nos principales importations. Si vous regardez, le communiqué des chefs d’Etat on a beaucoup mis l’accent sur le rapatriement des recettes d’exportations qui est fondamentale et sans cela, on ne peut pas avoir les réserves de changes. Je pense qu’à ce niveau on doit féliciter les banques qui ont travaillé dur mais on les appelle encore à renforcer toutes les failles au niveau du rapatriement des recettes d’exportations et à fournir tous les documents bien détaillés. 

 Que va-t-on faire des recommandations à l’issue de cet atelier ? 

 Généralement, quand nous avons les recommandations, nous faisons un rapport et après nous faisons un plan de suivi des recommandations et nous les mettons en œuvre au niveau du ministère. Donc, nous allons transmettre ça au niveau du ministre des finances qui le valide. La réglementation de change prévoit un cadre permanent de concertation entre l’autorité monétaire et la banque centrale, donc nous mettons cela dans ce cadre permanent et nous faisons un plan de suivi évaluation. Nous le mettons en œuvre, s’il y a des activités qui dépendent de nous, on le fait.

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Le Port  de Douala renforce ses infrastructures de sûreté        

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Le Port  de Douala renforce ses infrastructures de sûreté        
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   La deuxième phase de sécurisation du combinat portuaire qui vient de s’achever a permis de doter le périmètre du Port de Douala-Bonabéri  d’infrastructures de pointe et ainsi de s’aligner aux normes internationales de sûreté et de gestion portuaire.

Un centre ultra moderne d’archives, comprenant des bibliothèques physiques et numériques, ainsi qu’un système avancé de classification documentaire. Cet important outil de gestion de la préservation des données portuaires est l’un des fruits visibles de la phase 2 du projet Douala Port Security (DPS).  Le Port Autonome de Douala (PAD)  a officiellement réceptionné les travaux le 7 février 2025. Le projet a également permis de réaliser l’extension du réseau de vidéosurveillance (CCTV) pour une couverture étendue vers de nouvelles zones d’activités du domaine portuaire. Dans le même sillage, la tour de contrôle du port a été davantage modernisée. Ce qui renforce les capacités en matière de gestion du trafic maritime, de supervision et d’intervention.

La première phase du projet , menée en partenariat avec l’entreprise cocontractante PORTSEC SA, avait déjà permis d’avoir des équipements de sûreté  plus optimaux. Cette nouvelle phase vient donc renforcer ce dispositif avec des infrastructures et de technologies de pointe. Dans la première phase, il a notamment été question de l’installation d’un système de suivi et de surveillance des navires (VTMIS), la mise en place d’une série de radars de navigation de longue portée pour surveiller les mouvements des navires sur le plan d’eau de la bouée d’atterrissage jusqu’au port de Douala-Bonabéri. On note également la sécurisation des accès via des cartes dotées de puces RFID, le déploiement d’un scanner mobile pour passer au crible les marchandises en importation et en exportation, ainsi que la construction d’une clôture périmétrique renforcée et des portes d’entrée dans le domaine portuaire.

 Globalement, ce projet annoncé par le président de la République le 6 octobre 2011 dans son discours de campagne à Douala, vise par ailleurs à aligner le Port de Douala-Bonabéri aux normes internationales de sûreté et de gestion portuaire.  Le PAD a d’ailleurs obtenu en 2023, la certification aux normes de l’International Ship and Port Facility Security (ISPS). Ce « code  international pour la sûreté des navires et des installations portuaires » découle d’un audit des installations du combinat portuaire de Douala Bonabéri par des gardes-côtes américains. Ce qui a permis de relever plusieurs aspects. Notamment, le contrôle de l’accès aux navires et aux installations portuaires ainsi que le passage des personnes, marchandises, les approvisionnements, l’organisation des entraînements de sûreté  au moins une fois par trimestre.
Le management du port envisage déjà la phase 3 du projet DPS.  Cette phase entend accroître encore davantage la sûreté et les capacités opérationnelles du port de Douala-Bonabéri à travers plusieurs initiatives structurantes.  Entre autres, la construction et la mise en service d’une nouvelle porte principale à la zone de Youpwe, l’extension du réseau de vidéosurveillance et de l’éclairage public solaire pour la sécurisation de nouvelles zones industrialo-portuaires à Essengue et Youpwe etc.

 Réaction

Charles Michaux Moukoko Njoh, DGA du Port Autonome de Douala

 « Le niveau de satisfaction est au-delà de 100%»
« Le port de Douala est déjà en train de vivre une transformation radicale. Et celle-ci intervient à la suite des engagements pris à un très haut niveau par le chef de l’Etat lui-même qui lors de la campagne dans le cadre des élections d’octobre 2011, avait pris l’engagement de faire du port de Douala, le pôle de référence dans le golfe de Guinée. Les études ont été menées pour donner corps à cet engagement  et ce sont elles qui ont abouti à cette transformation que nous observons aujourd’hui. Depuis le président de la République, nous avons trois phases qui ont été déjà validées.
La première a permis de mettre le port dans un enclos, avec un minimum d’éléments de sécurisation. La seconde que nous réceptionnons aujourd’hui est celle qui a permis de donner corps à la formation d’un certain nombre de personnel.
Il y avait au total 8 solutions ; des travaux et la formation du personnel pour leur donner un standard qui permet de rivaliser avec les meilleurs standards qu’il y a dans les ports.
Nous venons de vivre une réception qu’on n’a pas souvent vue. Tous ceux qui utilisent le matériel qui a été installé, manifestent un niveau de satisfaction au-delà de 100%
Nous sommes très satisfait par ce que nous venons de réceptionner aujourd’hui. Nous serions très heureux si le DG était là lui-même pour voir ce qu’il a engagé. »

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Kousséri : délivrance pour Ngoh Ngoh après 24 houleuses heures

ange1poireau

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Kousséri : délivrance pour Ngoh Ngoh après 24 houleuses heures
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Ferdinand Ngoh Ngoh a finalement quitté Kousséri hier 16 février 2025, pour Maroua. Vingt-quatre heures plus tard que prévu. Le secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr) a dû recevoir en urgence les élus locaux du département du Logone et Chari. Députés, maires, conseillers municipaux et régionaux, ont été reçus, par communauté et/ou circonscriptions administratives. Le temps d’une nuit, l’émissaire de Paul Biya a ainsi échangé avec les élus locaux sur les problèmes de la région frappée tant par les inondations que la secte terroriste Boko-Haram. Crises qui ont considérablement affecté le quotidien des populations. Lesquelles semblent ne pas ressentir l’attention des pouvoirs publics.

C’est dans ce contexte que l’émissaire de Paul Biya est arrivé dans la région de l’Extrême-Nord, pour prendre le pouls de la région des mois après les inondations de juillet dernier. La mission express de 24h sera rallongée par la détermination des élus locaux à se faire écouter par le Sgpr. Après des passages éclairs à Yagoua et à Kousséri, Ferdinand Ngoh Ngoh qui n’a reçu que quelques autorités locales à Kousséri, sera pris en otage par l’ensemble des élus de la région qui bloqueront son hélicoptère, exigeant que l’homme proche de Biya au propre comme au figuré, écoute ce qu’ils avaient concocté à son intention, pour être transmis au président de la République. Une bonne partie de la nuit, Ferdinand Ngoh Ngoh recevra différentes délégations. Pour à la fin être obligé cette fois-ci de faire le voyage Kousséri-Maroua par route, afin de mieux apprécier par lui-même la réalité de cette route. Si Ngoh Ngoh a cédé à la première exigence, il parviendra à se faire comprendre pour la seconde.

Et en quittant Kousseri, l’homme qui, aux yeux des élus locaux du Logone et Chari, n’était pas au faîte de l’exactitude de la réalité du terrain du Logone et Chari et même de l’ensemble de l’Extrême-Nord, a promis un appui financier très bientôt. Yaoundé a reçu les premiers signaux contestataires d’une région généralement tendre envers le régime. Le temps ne sera pas du côté des dirigeants.

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