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Le Sommet Afrique-France 2026 se tiendra au Kenya

ange1poireau

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Le Sommet Afrique-France 2026 se tiendra au Kenya
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Le président français Emmanuel Macron et le président kenyan William Ruto ont annoncé mercredi 25 septembre 2024, lors d'une réunion à l'Assemblée générale des Nations Unies, que Nairobi, au Kenya, accueillerait le prochain sommet Afrique-France au premier trimestre 2026. Il s'agit du premier fois qu'un sommet Afrique-France a lieu dans un pays anglophone depuis le sommet inaugural eu lieu à Paris en 1973 sous la présidence de Georges Pompidou.

Le Sommet Afrique-France renforce les relations entre la France et les pays africains à travers l’engagement diplomatique. Le président nigérien Hamani Diori a lancé le sommet en 1973 sous la présidence de Pompidou, dans le but de faire progresser les relations franco-africaines dans l'ère postcoloniale. Les sommets ont évolué pour favoriser la coopération sur les questions politiques, économiques et sociales. Au fil des années, les sommets ont abordé des questions vitales telles que le développement, la sécurité, le changement climatique et le multilatéralisme inclusif.

Le Sommet Afrique-France s'est initialement concentré sur les relations de la France avec ses anciennes colonies, dont beaucoup sont membres de la Francophonie, mais il s'étend au-delà des seules nations francophones. Mais jusqu’à présent, seuls les pays francophones et la France l’ont accueilli. Les sommets rassemblent des chefs d'État, de la société civile, des représentants du secteur privé et d'autres parties prenantes clés, élargissant ainsi la participation au-delà des seuls États membres de la Francophonie.

Réponse à une influence décroissante ?

Le Kenya, qui ne fait ni partie de la Francophonie ni pays francophone, accueillera le sommet de 2026, comme l'ont annoncé les présidents Macron et Ruto. Les autorités françaises considèrent cela comme un « signe » d’un déplacement de leur diplomatie vers d’autres partenaires africains. Cependant, certains y voient une réponse au déclin de l'influence de la France dans ses anciennes colonies, en particulier au Sahel, où des juntes militaires gouvernent des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger depuis 2020 et se sont montrées hostiles à l'égard de Paris.

Le sommet de Nairobi invitera tous les chefs d’État et de gouvernement africains, ce qui le distingue du dernier sommet Afrique-France tenu à Montpellier, en France, en 2021, où le président Macron a mis l’accent sur la société civile et exclu les dirigeants africains. Les représentants de la société civile et les dirigeants du secteur privé continueront de participer à Nairobi. Le dernier sommet traditionnel Afrique-France a eu lieu à Bamako, au Mali, en 2017. Le sommet de Bordeaux de 2020 a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19.

Le sommet de 2026 à Nairobi abordera des thèmes clés tels que les défis climatiques, la préservation de l'environnement, la réforme de l'architecture financière internationale et la promotion d'un « multilatéralisme inclusif » qui réponde mieux aux besoins de l'Afrique. Les présidents français et kenyan, qui se sont rencontrés à plusieurs reprises, expriment un « engagement fort » sur ces questions, notamment au sein du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, lancé en 2023 et revisité lors d'une réunion à New York.

Mimi Méfo Infos

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Richard Naha : « Marc Brys est un inculte, qu’il parte »

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Richard Naha : « Marc Brys est un inculte, qu’il parte »
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Hier, lors de la conférence de presse d’après-match, Marc Brys a menacé de quitter la sélection camerounaise si son assistant ne figurait pas sur la liste du commissaire de la CAF. En effet, vendredi, Joachim Mununga n’était pas sur le banc de touche lors du match aller contre le Kenya, ce qui a déplu tant à l’assistant qu’à Marc Brys. Ce dernier a déclaré face aux médias qu’il partirait si, au prochain match, son assistant n’était pas à ses côtés. Ces propos sont mal perçus par Richard Naha, journaliste et spécialiste du football, qui estime que Marc Brys doit mieux s’informer sur les responsabilités liées à son poste. L’analyse de ce spécialiste a été relayée sur la page officielle « Lo Kontinent » ce 12 octobre 2024

Lire ci-dessous l’analyse de Richard NAHA

« Selon les règlements de la FIFA et de la CAF et les règles générales des compétitions de football, l’assistant d’un entraineur n’est pas habituellement considéré comme un membre officiel du personnel technique de l’équipe et, par conséquent, ne doit pas figurer sur la feuille de match.

La feuille de match est réservée pour les joueurs et le personnel technique directement impliqués dans la préparation et la conduite du match, tels que :

– L’entraineur principal

– Les entraineurs adjoints

– Le préparateur physique

– Le médecin de l’équipe

– Le kinésithérapeute

– Le responsable du matériel

 D’autres membres spécifiques du personnel technique (comme les analystes vidéo ou tactiques), si les règlements de la compétition le permettent

MARC BRYS peut préparer sa valise pour le match prochain son Assistant ne va pas s’asseoir sur le banc de touche du Cameroun, c’est à prendre ou à laisser ! »

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Sept combattants séparatistes de Widikum se rendent à Bamenda

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Sept combattants séparatistes de Widikum se rendent à Bamenda
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Par David Atangana

Sept jeunes hommes qui ont avoué être des combattants séparatistes d'Ambazonie originaires de Widikum, dans la division Momo, ont déposé les armes pour rejoindre le Centre de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDRC) de Bamenda.

La tenue est l'un des trois centres créé par le gouvernement camerounais pour réorienter les combattants repentis de Boko Haram et d’Ambazonie.

Accompagnés de quelques élites de Momo, les combattants ont été reçus, samedi 12 octobre, à Bamenda, par le secrétaire général auprès du gouverneur du Nord-Ouest, Saidou Moussa.

M. Mussa a félicité les combattants pour avoir fait le bon choix en répondant à l'appel du gouvernement à abandonner le militantisme armé et à rechercher la paix.

Le sénateur Momo, Enwe Francis, a également reçu des distinctions pour son rôle essentiel dans l'obtention de la reddition des combattants.

Des combattants séparatistes d'Ambazonie de Widikum reçoivent les encouragements d'un responsable gouvernemental à Bamenda après avoir largué leurs armes le 12 octobre 2024

« Je tiens à remercier le sénateur Engwi pour les efforts qu'il a déployés pour faire sortir ces garçons du buisson. J'exhorte les autres élites à soutenir la politique de paix du président Biya. J'appelle ceux qui se cachent encore à se manifester et à se joindre à ce processus de consolidation de la paix », a déclaré Saidou Moussa.

Les ex-combattants rejoindront des centaines d’autres déjà hébergés au centre DDR de Bamenda.

Le centre, aux côtés d’autres à Buea et Mora, a été créé par un décret présidentiel en 2018 suite à l’escalade de la crise anglophone vers un conflit armé.

Kum Henry Itchi, qui coordonne le centre DDR de Bamenda, a déclaré qu'il comptait désormais 502 ex-combattants.

« Depuis sa création, le DDR accueille des jeunes qui ont déposé leurs armes malgré la désinformation largement répandue selon laquelle s'ils viendront ici, ils seront tués », a déclaré M. Kum.

Clarifiant les activités du centre, il a ajouté : « Nous avons une école au DDR où leurs enfants peuvent aller à l'école, et ce sont des ateliers où ils seraient formés pour devenir ce qu'ils veulent devenir. »

Malgré les assurances du gouvernement, de nombreux séparatistes restent réticents à l'invitation à rejoindre le programme DDR et ont poursuivi leur quête d'un État indépendant dans les régions anglophones du Cameroun.

Les images publiées par les séparatistes le 1er octobre dernier montraient des dizaines de combattants armés toujours cachés dans les buissons et les villages des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les images suggèrent que le gouvernement doit aller au-delà de sa stratégie actuelle pour résoudre le conflit séparatiste.

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Génocide Rwandais : Le Camerounais Charles Onana accusé en France

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Génocide Rwandais : Le Camerounais Charles Onana accusé en France
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Charles Onana, journaliste et politologue d’origine camerounaise, est poursuivi en France pour contestation publique de crime contre l’humanité, dans le cadre du génocide rwandais. Auteur du livre Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise (2019), Charles Onana y remet en cause la planification du génocide des Tutsis au Rwanda, qualifiant cette thèse de « l’une des plus grandes escroqueries du XXe siècle ». Il avance également l’idée d’un « double génocide » impliquant à la fois les Tutsis et les Hutus.

Poursuivies suite à une plainte déposée par des associations de défense des droits humains, Onana et son éditeur Damien Serieyx, a appris Lebledparle.com, sont accusés « de nier ou de minimiser de manière outrancière le génocide, reconnu par la France ». Son avocat, Me Emmanuel Pire, réfute ces accusations, affirmant qu’Onana ne conteste pas le génocide mais cherche à en analyser les mécanismes, souligne Africa News.

Les audiences du procès se sont achevées ce vendredi 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Le journaliste franco-camerounais y a comparu durant toute la semaine. Pour la procureure relate RFI, au moins quatre extraits de son livre intitulé Rwanda : la vérité sur l’opération turquoise constitue « une négation abrupte, frontale, et sans aucun détour » du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. « Vous avez là tout l’arsenal négationniste », a-t-elle d’ailleurs conclu dans son réquisitoire, estimant que l’auteur avait « clairement dépassé les limites de la liberté d’expression » en « minorant » et en « banalisant » l’existence de la tragédie.

Dernier à s’exprimer avant la fin des débats, l’auteur franco-camerounais de 60 ans a une nouvelle fois rejeté en bloc l’accusation de négationnisme et dénoncé un procès politique, a précisé RFI.

Dans son réquisitoire, la procureure a invité la cour à rappeler au prévenu et à la « société toute entière l’existence incontestable du génocide des Tutsis ». Celle-ci n’a en revanche pas suggéré de peine, laissant cette question à l’appréciation de la cour en cas de condamnation. Le verdict sera rendu le 9 décembre prochain.

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