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Olivier Bilé : « Paul Biya est incapable de nommer un nouveau gouvernement »

ange1poireau

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Olivier Bilé : « Paul Biya est incapable de nommer un nouveau gouvernement »
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Lors de son passage à l’émission « Club d’élites » sur Vision 4 ce dimanche, Olivier Bilé, président du mouvement politique « Les Libérateurs », a tenu des propos retentissants en affirmant que le président Paul Biya n’est plus en mesure de nommer un nouveau gouvernement au Cameroun. Selon lui, cette incapacité politique marque un tournant critique dans la gestion du pays.

« Paul Biya ne peut plus nommer de gouvernement. C’est terminé… Il est entré dans une phase d’incapacité qui fait que nous vivons ce que nous voyons actuellement, » a-t-il déclaré sans détour.

Olivier Bilé, également fondateur de l’Alliance pour la Transition politique au Cameroun (ATP), considère que la situation politique actuelle est le reflet direct de cette supposée impuissance du chef de l’État à gouverner efficacement.

Ses déclarations ont rapidement suscité des réactions sur les réseaux sociaux, où certains internautes partagent son analyse, tandis que d’autres expriment leur désaccord.

Un internaute a commenté : « Même s’il y avait un remaniement ministériel, certains refuseraient de quitter leurs postes, tant la confiance dans les décrets présidentiels est ébranlée. Chacun semble désormais gouverner son ministère comme s’il était président de la République. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où la gouvernance de Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies, est de plus en plus critiquée. Entre stagnation économique, tensions sociales et défis sécuritaires, de nombreux observateurs évoquent une crise au sommet de l’État qui se répercute sur l’ensemble du pays.

Si les propos d’Olivier Bilé ont été largement débattus, ils reflètent une préoccupation croissante quant à l’avenir politique du Cameroun, alors que la succession de Paul Biya reste un sujet délicat et peu discuté publiquement dans les cercles officiels.

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Société

Ngaoui (Adamaoua) : Le maire et deux collaborateurs convoqués par la police judiciaire pour malversations

diangonange

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FAITS DIVERS • Une affaire de faux documents, de détournement de deniers publics et de menaces de mort éclabousse la mairie de cette commune du Mbéré. Les trois hommes devront s’expliquer devant les enquêteurs.

C’est un coup de tonnerre dans le paysage politique local. Abdouramanou Labi, maire de la commune de Ngaoui dans le département du Mbéré (région de l’Adamaoua), a été officiellement convoqué par la Division régionale de la police judiciaire de Ngaoundéré. Deux de ses proches collaborateurs – le receveur municipal Mal Mahamoudou et le secrétaire général Mohamadou Moustapha – sont également concernés par cette convocation notifiée par huissier.

Une triple mise en cause pour des délits graves

Selon nos informations, les trois hommes sont soupçonnés d’un ensemble de délits particulièrement graves :

  • Faux et usage de faux en écriture publique (une spécialité attribuée au secrétaire général dans le dossier)

  • Détournement de deniers publics

  • Menaces de mort avec arme

  • Trafic d’influence

Les plaintes à l’origine de cette convocation émanent visiblement de plusieurs sources, révélant des tensions persistantes au sein de l’administration communale.

Une affaire qui pourrait faire des vagues

Si les faits sont avérés, ce dossier pourrait bien dépasser le simple cadre local. Dans cette région où la confiance envers les institutions est souvent mise à mal, ces accusations tombent à pic pour alimenter le débat sur la gouvernance des collectivités territoriales.

Contactée, la mairie de Ngaoui n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat, se contentant de confirmer la réception des convocations. Du côté de la police judiciaire, on reste discret sur le calendrier des auditions, mais une source proche du dossier nous confie : « L’enquête est sérieuse, les éléments à charge semblent solides. »

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Société

Détournement de fonds publics : le maire d’Olanguina écroué à Kondengui

diangonange

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Le maire d’Olanguina, dans le département de la Mefou-et-Afamba, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. En ligne de mire : un présumé détournement de 190 millions de francs CFA destinés à des projets d’investissement public.

Une plainte déposée dès 2021

L’affaire couvait depuis un moment. C’est en 2021 que tout a commencé, avec une plainte collective déposée auprès du Tribunal Criminel Spécial (TCS) par plusieurs conseillers municipaux, parmi lesquels Ambela Foumena, Ze Ze, Ze Gérard, ainsi que Ntsogo Zanga, Cathy Abada, Assogolo Zakarie et Essindi Nkou. Tous pointent du doigt le maire en exercice, Bikoula Bekono, pour une gestion jugée opaque du budget d’investissement public de l’année 2020.

Au cœur des accusations : un montant de 190 millions FCFA censé financer des projets structurants pour la commune, mais dont la réalisation laisse sérieusement à désirer.

Projets fantômes, fonds disparus

Les documents transmis au TCS sont explicites. Plusieurs projets budgétisés n’auraient tout simplement jamais vu le jour. Parmi les plus emblématiques :

  • La réhabilitation du tronçon routier Olanguina-Mvolo-Nkosso-Emvan, pour un montant de 27,7 millions FCFA.

  • L’ouverture de la route Bisouk-Ngosse, chiffrée à 23 millions FCFA.

Des travaux supposés réalisés en régie, c’est-à-dire directement sous la maîtrise de la mairie, mais qui n’ont apparemment laissé aucune trace sur le terrain. Pour les plaignants, il ne fait aucun doute que ces sommes ont été détournées.

Une arrestation après une ultime tentative de report

Convoqué la semaine dernière par le TCS, Bikoula Bekono aurait tenté de gagner du temps, sollicitant un report pour pouvoir boucler les Journées du JEICOM, un événement dédié à la jeunesse communale. Mais cette dernière manœuvre n’aura pas suffi à écarter l’échéance judiciaire.

Présenté lundi au juge, le maire a passé la nuit dans les locaux du TCS, avant d’être officiellement incarcéré mardi à Kondengui. Une décision rendue après plusieurs heures de discussions informelles dans les couloirs du tribunal, selon une source proche du dossier.

Une onde de choc dans la commune

Ce placement en détention préventive fait l’effet d’une bombe dans cette petite commune de la Mefou-et-Afamba, où la gestion municipale fait déjà l’objet de nombreuses critiques. Pour beaucoup d’habitants et d’élus, cette arrestation marque peut-être le début d’une ère de transparence… ou du moins, une prise de conscience.

Le maire Bikoula Bekono reste présumé innocent jusqu’à l’issue de la procédure, mais son incarcération à Kondengui augure un procès sous haute tension — et potentiellement explosif pour d’autres responsables locaux. Le Tribunal Criminel Spécial devra désormais démêler le vrai du faux dans un dossier qui illustre, une fois de plus, les ravages de la corruption dans la gestion des fonds publics.

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Cameroun : Alida Atangana, emprisonnée après avoir dénoncé son père pour viol, privée de liberté et de son bébé

diangonange

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Cameroun : Alida Atangana, emprisonnée après avoir dénoncé son père pour viol, privée de liberté et de son bébé

Depuis quatre jours, Alida Atangana dort en cellule à la brigade de gendarmerie de Mfou. Cette jeune maman de 26 ans, qui allaite encore son bébé de huit mois, est privée de liberté après avoir eu le courage de dénoncer des abus sexuels présumés commis par son propre père, Saintdésir Atango, figure bien connue de la scène culturelle camerounaise. Une situation qui scandalise une partie de l’opinion et soulève de nombreuses questions sur le traitement des victimes de violences sexuelles au Cameroun.

Ce qui aurait dû être une procédure judiciaire visant à faire éclater la vérité semble aujourd’hui se transformer en une affaire d’intimidation, de pressions familiales et de déni de justice.

Une confrontation qui tourne à la détention

Tout bascule le mercredi 4 juin. Alida est convoquée à la Légion de gendarmerie du Centre pour une confrontation avec son père et sa sœur aînée. Une étape normale dans une enquête, sauf que la suite prend un tournant inattendu.

« À la fin de la confrontation, son père lui a demandé de retirer sa plainte. En échange, il lui promettait de l’argent provenant de la vente d’un terrain », raconte sa mère, Bedzissa Léonie, visiblement bouleversée. Le lendemain matin, Alida se présente à nouveau, comme demandé, mais ne sera jamais conduite devant le procureur comme prévu. Elle est directement placée en garde à vue, dans la même cellule que sa sœur — laquelle tenait dans ses bras son propre bébé d’un mois.

Son père, désigné comme le principal mis en cause dans cette affaire de viol incestueux, est quant à lui placé dans une cellule séparée.

Une garde à vue prolongée aux allures de punition

Alors que les jours passent, l’incompréhension grandit. La plainte déposée initialement semble avoir disparu du dossier. Et en raison du long week-end de la fête du mouton, la garde à vue pourrait se prolonger jusqu’au lundi. « Alida est exténuée. Elle est pâle, elle n’a pas fermé l’œil depuis plusieurs jours. Elle pensait rentrer chez elle quelques heures après sa convocation. Elle a dû laisser son bébé allaité à la maison… », décrit sa mère, la voix brisée par l’angoisse.

Silence imposé et tentatives d’étouffer l’affaire

En arrière-plan, un jeu d’influence malsain semble se dessiner. Selon la famille, des menaces auraient été adressées à Alida et à ses proches pour les pousser à retirer la plainte. Le père aurait proposé une compensation financière pour faire taire l’affaire, évoquant de l’argent issu de la vente d’un terrain.

Un enregistrement d’une conversation interceptée par la mère entre Alida et sa sœur laisse entendre la pression morale exercée pour « sauver la famille », quitte à sacrifier la parole de la victime.

Un appel à l’aide face à l’injustice

Face à cette situation absurde et choquante, la mère d’Alida ne cache plus son désespoir. « J’aime mes enfants. Je veux juste qu’elles sortent de ce cauchemar. Aidez-moi, je vous en supplie », implore-t-elle, en larmes.

L’affaire Alida Atangana résonne désormais comme un cri d’alarme. Au-delà d’un simple fait divers, c’est la question du traitement réservé aux victimes d’agressions sexuelles, de la corruption et du pouvoir patriarcal dans les institutions judiciaires qui est posée. Et une chose est sûre : ce silence, trop souvent imposé aux victimes, mérite d’être brisé.

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