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Un engin explosif tue une mère et rend orphelin son fils de 5 ans

ange1poireau

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Un engin explosif tue une mère et rend orphelin son fils de 5 ans
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L'engin explosif posé par les séparatistes le jeudi 19 septembre au marché de Nkwen a fait six blessés parmi les femmes et une mort. La malheureuse dame Chung Juliet a perdu la vie, laissant son fils de 5 ans, Tumundong Dilan-Joel, orphelin. L'incident s'est produit pendant un tristement célèbre confinement de deux semaines visant à entraver la reprise des cours dans les régions anglophones du Cameroun. Les confinements sont souvent caractérisés par l'application de restrictions par les factions séparatistes d'Ambazonie dans les régions en conflit.

Chung Juliette était une déplacée interne du village d’Oku. Elle avait fui sa ville natale en proie à un conflit persistant, à la recherche d’une vie meilleure pour elle et son enfant. Elle s’est établie à Bamenda, consacrant ses efforts à la vente de légumes et à la gestion d’un terminal téléphonique mobile pour subvenir à ses besoins.

Une puissante explosion a eu lieu sur un marché bondé, provoquée par un engin explosif que des factions séparatistes armées auraient placé. Bien qu'aucun groupe n'ait officiellement revendiqué la responsabilité de l'attentat, cet incident inquiétant s'inscrit dans une tendance typique des séparatistes. Certains partisans séparatistes ont cependant tenté de justifier ces actes, en rejetant plutôt la faute sur les victimes :

Justus Njoh est l’une de celles qui pensent que la victime avait le choix. « Nos vies comptent plus que nos biens. Quand il y a de la vie, il y a de l’espoir. Nous sommes l’herbe qui souffre quand deux éléphants se battent. Si rester à la maison pendant quelques jours me permet de rester en vie, pourquoi risquer tout cela pour de l’argent ou pour la faim alors que l’homme continuera à avoir faim et à chercher de l’argent ? Nos vies devraient avoir plus de valeur pour nous que ce que nous cherchons dehors. »

Ngwa Jude Niba Il va encore plus loin en blâmant à la fois les victimes et d’autres personnes appartenant à d’autres tribus.

« La plupart des habitants de Nkwen sont des Bamilikes qui ont décidé de ne pas respecter les lois du pays. Ils travaillent avec leur frère lelelafrique, le gouverneur, pour lutter contre les villes fantômes. C’est donc bien fait pour eux. Ensuite, aucun d’entre eux n’aura de chance. C’est absurde », a-t-il écrit.

Pour certains comme Chia HumbertLes civils ne peuvent pas échapper à la violence, quoi qu’ils fassent.

« Pour ceux qui se demandent pourquoi les gens ne peuvent pas rester chez eux. Laissez-moi vous dire qu'avec cette crise, on ne peut pas être assez sage. Vous pouvez sortir pour aller chercher de l'eau et quand même être victime. Nous sommes pour Bamenda, Dieu nous garde. Que l'âme du défunt repose en paix et que les blessés se rétablissent rapidement », a-t-il écrit sur Facebook.

Une tendance inquiétante

Les séparatistes sont devenus célèbres pour leur utilisation d'explosifs contre les populations civiles et les forces militaires. La récente attaque contre des civils a eu lieu le 25 mai 2024, lorsqu'un pub du rond-point de l'hôpital a été pris pour cible, faisant un mort immédiat et 41 blessés.

Après le décès tragique de sa mère, Tumundong Dilan-Joel est confronté à un avenir entouré d'incertitudes. Avec le début de la nouvelle année scolaire, le parcours scolaire et le bien-être général du jeune garçon sont confrontés à des défis importants. Actuellement, il ne reste que ses grands-parents âgés, qui vivent à Oku.

Cet événement n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des nombreuses tragédies qui se déroulent dans le cadre de la crise humanitaire au Cameroun. Environ 3,4 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire, dont 1,9 million d’enfants, et ce chiffre continue d’augmenter à mesure que le conflit perdure.

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Présidentielle 2025 : L’UMS de Pierre Kwemo n’a pas investi Maurice Kamto

ange1poireau

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Présidentielle 2025 : L’UMS de Pierre Kwemo n’a pas investi Maurice Kamto
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Maurice Kamto ne sera finalement pas le candidat de l’Union des mouvements socialistes (UMS) comme l’ont annoncé des informations ayant pour source le lanceur d’alertes Boris Bertolt. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) se trouvait d’ailleurs à mille lieux de Yaoundé où se tenait le meeting de l’UMS. Maurice Kamto entretenait la diaspora camerounaise réunie à Paris, place de la République, sur les enjeux de la future élection présidentielle au Cameroun, prévue en octobre prochain.

Au Palais des Congrès de Yaoundé, les militants de l’UMS ont jeté leur dévolu sur leur président Pierre Kwémo. Le maire de Bafang sera donc le candidat de l’UMS pour la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Et dans la foulée de son investiture, Pierre Kwémo a indiqué qu’il ne ferra de coalition qu’avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Coupant l’herbe sous les pieds de ceux qui, malgré l’absence de Maurice Kamto à ce congrès, croyaient aux informations de Boris Bertolt, réputé proche du leader du MRC. C’est que ce congrès intervient dans un contexte marqué par le sempiternel débat sur la nécessité d’une candidat unique de l’opposition, mais aussi et surtout, la personne de Maurice Kamto dont la candidature fait débat, en raison de ce que son parti, le MRC, n’est pas allé aux législatives et municipales de 2020. Sauf qu’entre temps, des élus d’autres partis, notamment ceux du Social democratic front (SDF), ont démissionné de leur parti pour rejoindre le MRC. Amplifiant le débat sur la nullité du mandat impératif.

Alors que ce débat fait rage sur l’espace public, et que le gouvernement avec au premier rang Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat), a déjà indiqué clairement que Maurice Kamto s’est disqualifié lui-même de la prochaine présidentielle, la possibilité pour Maurice Kamto de se faire investir par un autre parti, fait son chemin. Ce ne sera pas l’UMS. Pour le moment. Pierre Kwémo, lui, s’aligne derrière la foultitude de candidats qui se sont déjà déclarés en course pour Etoudi.

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Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD dans un contexte de turbulences financières

ange1poireau

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Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD dans un contexte de turbulences financières
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(Defis Actuels) – La Banque africaine de développement (BAD) a un nouveau président. Sidi Ould Tah, ancien ministre mauritanien de l’Économie, a été élu ce jeudi 29 mai à la tête de la prestigieuse institution, à l’issue de trois tours de scrutin organisés à Abidjan, siège de la banque. Avec 76,18 % des voix, il a nettement devancé ses concurrents, notamment le Zambien Samuel Munzele Maimbo (20,26 %) et le Sénégalais Amadou Hott (3,55 %).

L’élection, qui exigeait une double majorité – celle des pays membres et celle des pays africains –, a clairement tourné à l’avantage de M. Tah, qui a recueilli plus de 72 % des suffrages africains. Ce large soutien traduit un consensus autour de sa candidature et de son parcours à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a dirigée pendant une décennie.

Un mandat placé sous haute pression

La prise de fonction de M. Tah intervient à un moment critique pour la BAD. L’institution, fondée en 1964 et comptant aujourd’hui 81 membres (dont 54 africains), doit composer avec un environnement international incertain. L’annonce récente du retrait des États-Unis de leur contribution au Fonds africain de développement – estimée à 500 millions de dollars – met sous tension sa capacité d’intervention, notamment dans les pays à faible revenu.

Le nouveau président devra ainsi rapidement rassurer les partenaires techniques et financiers tout en préservant la dynamique impulsée par son prédécesseur, le Nigérian Akinwumi Adesina. Sous ce dernier, la BAD s’est imposée comme un acteur financier global, doublant ses ambitions et triplant son capital souscrit, passé de 93 à 318 milliards de dollars en dix ans.

La continuité dans le changement

Sidi Ould Tah hérite également d’un agenda stratégique structuré autour des « High 5 », les cinq priorités définies par M. Adesina : éclairer l’Afrique, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie des populations. Ces axes ont permis de toucher 565 millions d’Africains à travers des projets d’envergure, tels que la plus grande station d’épuration d’Afrique à Gabal el Asfar (Égypte), le pont Sénégambien, l’extension du port de Lomé (Togo) ou encore des initiatives d’électrification au Kenya.

Le nouveau président pourra s’appuyer sur cette assise pour tracer sa propre voie, en veillant à renforcer l’impact de la banque face aux défis du financement du développement durable et de la résilience des économies africaines.

Une élection stratégique, des équilibres diplomatiques

Le scrutin de jeudi à Abidjan a révélé l’importance des équilibres diplomatiques et du poids des contributions au capital. Les voix des grands actionnaires africains (Nigeria, Égypte, Algérie, Afrique du Sud, Maroc) ainsi que celles des partenaires non-régionaux comme les États-Unis et le Japon ont été décisives dans le basculement des alliances en faveur de M. Tah.

À travers cette élection, la BAD confirme sa vocation d’institution continentale au service de la transformation économique de l’Afrique, mais aussi sa capacité à peser dans les rapports de force internationaux. Reste désormais à son nouveau dirigeant de faire valoir cette influence dans un contexte géopolitique marqué par le repli de certains bailleurs et la montée des besoins de financement structurels sur le continent.

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Fécafoot : le chien aboie, Samuel Eto’o passe

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Fécafoot : le chien aboie, Samuel Eto’o passe
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« Je ne cède pas au chantage». En ces termes clairs prononcés dans son discours d’ouverture à l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) le 24 mai dernier, Samuel Eto’o le président de l’instance faîtière du football camerounais, a opposé une fin de non-recevoir aux présidents de clubs qui réclament le paiement des subventions dues aux clubs professionnels, ainsi que les contestations concernant l’arbitrage des matchs des championnats d’élite.

Samuel Eto’o en a un autre regard: « Malgré un contexte peu favorable marqué par des attaques de toutes parts, nous avons réussi le pari de l’organisation d’un championnat attractif et compétitif», contrarie-t-il ses pourfendeurs.  » Malheureusement certains acteurs nostalgiques d’une époque où de petits arrangements au détriment de l’intérêt commun ont voulu saborder nos efforts. Certains ont voulu boycotter notre championnat« , regrette-t-il. « Vous pouvez vous rendre compte : notre championnat se joue normalement. Je peux vous rassurer que nous irons jusqu’au bout selon les règles fixées« , défie-t-il les partisans du boycott. Mieux  »en dépit des obstacles, nous enregistrons des succès Ils n’ont pas réussi« , assure-t-il.

Parlant des cas Djiko FC de Bandjoun et Bamboutos FC de Mbouda qui ont décidé de se retirer du championnat Élite one. Bamboutos FC a finalement repris après deux matchs manqués, grâce aux négociations d’élites de l’Ouest. Pour Samuel Eto’o, il s’agit d’agitations d’acteurs qui refusent de s’arrimer aux exigences du football professionnel.

2,8 milliards CFA pour le fonctionnement du cabinet d’Eto’o

Et du coup, le patron du football camerounais n’envisage pas (encore) à verser aux clubs des championnats professionnels la subvention qu’ils réclament, malgré que l’Etat ait déjà débloqué sa quote-part dans cette rubrique, soit la somme de 560 millions Fcfa. Rien à dire au sujet des primes de sponsoring. D’ailleurs, si le budget de la Fécafoot a finalement été adopté en plein milieu d’exercice, des pans entiers de ce budget restent secrets. Comme cette rubrique du financement des championnats professionnels. On se contentera de savoir que dans un budget de 7,9 milliards Fcfa, le cabinet du président de la Fécafoot ponctionnera 2,8 milliards Fcfa.

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