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Scandale ! Jean Manga Onguéné victime d’une fake news explosive

ange1poireau

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Scandale ! Jean Manga Onguéné victime d’une fake news explosive
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Le monde du football camerounais est en ébullition suite à une controverse impliquant Jean Manga Onguéné, légende vivante du ballon rond national. Une déclaration incendiaire, supposément attribuée à l’ancien international, a enflammé les réseaux sociaux avant d’être formellement démentie par sa famille. Cette affaire révèle les tensions qui agitent actuellement la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et soulève des questions sur l’éthique dans le sport camerounais.

La fausse déclaration qui a mis le feu aux poudres

Tout a commencé lorsqu’une prétendue déclaration de Jean Manga Onguéné a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Le texte, rédigé dans un style passionné, semblait prendre fermement position en faveur de Samuel Eto’o, l’actuel président de la FECAFOOT. 237online.com a pu consulter ce document qui déclarait notamment : « Je ne suis pas d’accord et je ne serai jamais d’avis avec ceux qui veulent le départ brusque de Samuel Eto’o de la Fecafoot. Ce bonhomme est un grand salut pour notre pays. »

Cette supposée prise de position de Manga Onguéné a rapidement fait le tour du web, suscitant de vives réactions dans la communauté footballistique camerounaise.

Un démenti catégorique de la famille Onguéné

La famille de Jean Manga Onguéné n’a pas tardé à réagir, dénonçant fermement cette fake news dans un communiqué officiel. « FAKE NEWS !!! La correspondance qui circule actuellement n’a jamais été rédigée ni prononcée par Monsieur ONGUENE MANGA Jean communément appelé Manga Onguéné », peut-on lire dans le document.

Le porte-parole de la famille a souligné que Manga Onguéné, âgé de 78 ans, « préfère désormais se recentrer sur sa famille, sa santé précaire et surtout en finir avec les obstacles juridiques posés par la fecafoot qui refuse de procéder à la régularisation de sa situation conformément à la décision du TAS. »

Les implications d’une fake news dans le football camerounais

Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’état actuel du football camerounais. Pourquoi quelqu’un chercherait-il à utiliser le nom d’une légende comme Jean Manga Onguéné pour influencer l’opinion publique ? Quels sont les enjeux réels derrière cette manipulation ?

Un analyste sportif local, sous couvert d’anonymat, nous confie : « Cette affaire révèle les profondes divisions qui existent actuellement dans le football camerounais. Certains acteurs sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts, même si cela signifie instrumentaliser des figures respectées comme Manga Onguéné. »

Un appel à plus de transparence et d’éthique

La famille Onguéné, dans son démenti, a lancé un appel poignant à plus de transparence dans le football camerounais. « Mr Manga a 78 ans, fait partie des premiers à avoir écrit la légende du football camerounais. Il souhaite donc que la gouvernance du football soit assurée par des personnes qui, au-delà de l’amour du ballon démontrent des qualités intellectuelles, managériales et altruistes suffisantes pour faire émerger et laisser briller la nouvelle génération de footballeurs, en faire des légendes. »

Cette déclaration résonne comme un appel à l’unité et à l’intégrité dans un moment où le football camerounais semble plus divisé que jamais.

La FECAFOOT au cœur de la tourmente

Cette controverse intervient dans un contexte déjà tendu pour la FECAFOOT. Comme nous l’avons rapporté récemment, des tensions persistent entre la fédération et le ministère des Sports. L’utilisation du nom de Manga Onguéné dans cette fake news semble être une tentative de peser dans ce bras de fer institutionnel.

Cette affaire pourrait-elle être le catalyseur d’un changement positif dans le football camerounais ? Certains observateurs l’espèrent. Un ancien international camerounais, qui a souhaité garder l’anonymat, nous confie : « Il est temps que nous nous rassemblions autour des vraies valeurs du sport. Des légendes comme Manga Onguéné méritent notre respect, pas d’être utilisées comme des pions dans des jeux politiques. »

Par Thierry Ndongo pour 237online.com

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Sept combattants séparatistes de Widikum se rendent à Bamenda

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Sept combattants séparatistes de Widikum se rendent à Bamenda
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Par David Atangana

Sept jeunes hommes qui ont avoué être des combattants séparatistes d'Ambazonie originaires de Widikum, dans la division Momo, ont déposé les armes pour rejoindre le Centre de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDRC) de Bamenda.

La tenue est l'un des trois centres créé par le gouvernement camerounais pour réorienter les combattants repentis de Boko Haram et d’Ambazonie.

Accompagnés de quelques élites de Momo, les combattants ont été reçus, samedi 12 octobre, à Bamenda, par le secrétaire général auprès du gouverneur du Nord-Ouest, Saidou Moussa.

M. Mussa a félicité les combattants pour avoir fait le bon choix en répondant à l'appel du gouvernement à abandonner le militantisme armé et à rechercher la paix.

Le sénateur Momo, Enwe Francis, a également reçu des distinctions pour son rôle essentiel dans l'obtention de la reddition des combattants.

Des combattants séparatistes d'Ambazonie de Widikum reçoivent les encouragements d'un responsable gouvernemental à Bamenda après avoir largué leurs armes le 12 octobre 2024

« Je tiens à remercier le sénateur Engwi pour les efforts qu'il a déployés pour faire sortir ces garçons du buisson. J'exhorte les autres élites à soutenir la politique de paix du président Biya. J'appelle ceux qui se cachent encore à se manifester et à se joindre à ce processus de consolidation de la paix », a déclaré Saidou Moussa.

Les ex-combattants rejoindront des centaines d’autres déjà hébergés au centre DDR de Bamenda.

Le centre, aux côtés d’autres à Buea et Mora, a été créé par un décret présidentiel en 2018 suite à l’escalade de la crise anglophone vers un conflit armé.

Kum Henry Itchi, qui coordonne le centre DDR de Bamenda, a déclaré qu'il comptait désormais 502 ex-combattants.

« Depuis sa création, le DDR accueille des jeunes qui ont déposé leurs armes malgré la désinformation largement répandue selon laquelle s'ils viendront ici, ils seront tués », a déclaré M. Kum.

Clarifiant les activités du centre, il a ajouté : « Nous avons une école au DDR où leurs enfants peuvent aller à l'école, et ce sont des ateliers où ils seraient formés pour devenir ce qu'ils veulent devenir. »

Malgré les assurances du gouvernement, de nombreux séparatistes restent réticents à l'invitation à rejoindre le programme DDR et ont poursuivi leur quête d'un État indépendant dans les régions anglophones du Cameroun.

Les images publiées par les séparatistes le 1er octobre dernier montraient des dizaines de combattants armés toujours cachés dans les buissons et les villages des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les images suggèrent que le gouvernement doit aller au-delà de sa stratégie actuelle pour résoudre le conflit séparatiste.

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Génocide Rwandais : Le Camerounais Charles Onana accusé en France

ange1poireau

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Génocide Rwandais : Le Camerounais Charles Onana accusé en France
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Charles Onana, journaliste et politologue d’origine camerounaise, est poursuivi en France pour contestation publique de crime contre l’humanité, dans le cadre du génocide rwandais. Auteur du livre Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise (2019), Charles Onana y remet en cause la planification du génocide des Tutsis au Rwanda, qualifiant cette thèse de « l’une des plus grandes escroqueries du XXe siècle ». Il avance également l’idée d’un « double génocide » impliquant à la fois les Tutsis et les Hutus.

Poursuivies suite à une plainte déposée par des associations de défense des droits humains, Onana et son éditeur Damien Serieyx, a appris Lebledparle.com, sont accusés « de nier ou de minimiser de manière outrancière le génocide, reconnu par la France ». Son avocat, Me Emmanuel Pire, réfute ces accusations, affirmant qu’Onana ne conteste pas le génocide mais cherche à en analyser les mécanismes, souligne Africa News.

Les audiences du procès se sont achevées ce vendredi 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Le journaliste franco-camerounais y a comparu durant toute la semaine. Pour la procureure relate RFI, au moins quatre extraits de son livre intitulé Rwanda : la vérité sur l’opération turquoise constitue « une négation abrupte, frontale, et sans aucun détour » du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. « Vous avez là tout l’arsenal négationniste », a-t-elle d’ailleurs conclu dans son réquisitoire, estimant que l’auteur avait « clairement dépassé les limites de la liberté d’expression » en « minorant » et en « banalisant » l’existence de la tragédie.

Dernier à s’exprimer avant la fin des débats, l’auteur franco-camerounais de 60 ans a une nouvelle fois rejeté en bloc l’accusation de négationnisme et dénoncé un procès politique, a précisé RFI.

Dans son réquisitoire, la procureure a invité la cour à rappeler au prévenu et à la « société toute entière l’existence incontestable du génocide des Tutsis ». Celle-ci n’a en revanche pas suggéré de peine, laissant cette question à l’appréciation de la cour en cas de condamnation. Le verdict sera rendu le 9 décembre prochain.

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Renforcement des capacités locales pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique dans le Nord Cameroun

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Renforcement des capacités locales pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique dans le Nord Cameroun
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Un nouvel élan dans la lutte contre la pauvreté et le changement climatique prend forme dans les régions septentrionales du Cameroun. Sous l'initiative du ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, en partenariat avec la Cellule pour le Développement Intégré et l'Environnement (CELDIE), un atelier de renforcement des capacités se tient actuellement dans les arrondissements de Lagdo, Pitoa et Garoua 3.

Cet atelier, dédié aux facilitateurs de terrain et aux membres des coopératives locales, vise à promouvoir une gestion durable des terres, sensible au genre, ainsi que la sélection d'espèces locales fertilisantes pour améliorer la production d'oignon et de riz. Dans une région où l'agriculture reste la principale source de subsistance, la durabilité des pratiques agricoles est au cœur des préoccupations.

Le projet met également un accent particulier sur l'autonomisation des bénéficiaires. Les participants à cet atelier apprendront non seulement à maîtriser des techniques respectueuses de l'environnement, mais aussi à devenir indépendants dans leur production. La sélection d'espèces locales riches et fertilisantes est une innovation majeure pour améliorer la productivité tout en protégeant les sols contre la dégradation.

Le programme se veut aussi inclusif, tenant compte des spécificités liées au genre, afin de garantir une participation équitable des femmes et des hommes dans la gestion des ressources agricoles. La CELDIE, par cet engagement, entend offrir des outils pratiques pour renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique, tout en luttant efficacement contre la pauvreté dans ces zones rurales du Nord Cameroun.

L'initiative s'inscrit dans une dynamique plus large de soutien aux agriculteurs, en leur fournissant des techniques modernes adaptées aux conditions locales, tout en veillant à la préservation des écosystèmes. Le succès de ce projet pourrait ainsi devenir un modèle de référence dans les autres régions touchées par des défis similaires.

Bachirou Elhadj BDO

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