Faits divers
Gabon : Ali Bongo renonce à toute ambition nationale
Le président gabonais évincé en août 2023 a signé une lettre ouverte dans laquelle il déclare sont retrait définitif de la vie politique.
Dans la lettre publiée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2024, le président déchu, Ali Bongo Ondimba, demande aussi la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddine. Ils sont détenus à la prison centrale de Libreville par la junte qui a pris le pouvoir le 29 août 2023. L’ancien chef d’Etat regrette les abus et souffrances infligés aux Gabonais et surtout à sa famille du fait des actes qui n’engagent que sa responsabilité. Voici la lettre ouverte de l’ex-président Ali Bongo Ondimba.
« Le soir du 29 août 2023 a mis fin à l’exercice de mon mandat de Chef de l’État dans des circonstances douloureuses.
Ces évènements ont porté au pouvoir un dispositif de transition, qui, ces prochains mois, se confrontera aux urnes et au vote pour engager notre pays sur une nouvelle voie. Les Gabonaises et les Gabonais, auront, à cette occasion, l’opportunité d’élire leur Président de la République.
Conscient qu’une évolution était nécessaire pour améliorer la vie de nos concitoyens, j’ai cru, longtemps, pouvoir changer un système qui s’est finalement retourné contre une famille, symbole d’une époque.
Ma femme et mon fils en sont aujourd’hui les bouc-émissaires impuissants. Notre pays en constitue le témoin, spectateur, espérant le légitime changement.
Pour ma part, je respecte et je comprends la volonté des citoyennes et des citoyens de souhaiter, pour construire l’avenir, de nouveaux responsables politiques et je tiens à réaffirmer mon retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale. Cela vaut également pour Sylvia et Noureddin.
L’idée que je me fais de mon devoir est de dire avec sincérité et honneur que je ne souhaiterai jamais constituer, pour le Gabon, un risque de menace, de trouble et de déstabilisation dans ce moment de reconstruction.
Parce que notre pays est, a toujours été et sera toujours un pays d’honneur, j’en appelle à l’apaisement, à l’arrêt des violences et des tortures intentées contre ma famille, plus particulièrement mon épouse Sylvia et mon fils Noureddin et à leur libération, car depuis trop longtemps désormais emprisonnés pour des faits dont ils n’ont pas été reconnus coupables, bouc-émissaires d’une situation qui va bien au-delà de leur personne.
Je leur ai imposé, tout au long de la vie, bien des épreuves par mes choix. Mais leur emprisonnement et les sévices qu’ils subissent depuis plus d’une année vont bien-au-delà de tout ce qu’une épouse et un fils ont à supporter.
Moi-même, je demeure non libre de mes déplacements et soumis à surveillance quotidienne. Mes visites dépendent de l’autorisation des militaires. Isolé du monde extérieur sans communications, sans nouvelles de ma famille.
Je suis pleinement conscient de ce qui a été accompli sous ma présidence, comme également des insuffisances dont j’assume seul la responsabilité, tant sur le plan social que s’agissant du fonctionnement de nos institutions. Mais ce bilan aussi sincère que douloureux ne saurait justifier que tant d’abus soient perpétrés contre ma femme et mon fils, qui n’a pas serré ses enfants dans les bras depuis plus d’un an. Je connais trop les Gabonais pour savoir qu’ils savent la différence entre justice et vengeance.
J’insiste sur ce point, seul Président et responsable de mes décisions, je comprends que malgré les réalisations effectuées sous mes mandats, trop de Gabonais souffrent encore et cela reste mon plus grand regret. Je souhaite de tout cœur que nous soyons en mesure de tourner la page de cette souffrance intime et nationale. Avec un seul et unique but : notre réconciliation nationale.
Aussi, j’appelle mon pays, ses dirigeants et mes concitoyens à renoncer à la vengeance et à écrire sa prochaine Histoire avec harmonie et humanité.
Que Dieu vous bénisse.
Que Dieu bénisse notre patrie le Gabon.
Ali Bongo Ondimba»
Faits divers
Cameroun : Maurice Kamto fait un clin d’œil aux enseignants
L’homme politique et enseignant des universités s’adresse aux seigneurs de la craie à l’occasion de la célébration de journée mondiale des enseignants ce 05 octobre.
« Chers enseignants,
En cette journée qui vous est dédiée, je voudrais vous exprimer ma gratitude pour le rôle essentiel que vous jouez dans la construction de notre jeunesse, et donc de notre pays bien-aimé, le Cameroun. Chaque jour, vous façonnez les générations futures, qui sont appelées à exercer toutes les professions, à occuper toutes les positions dans la société et à être les leaders de demain.
Je sais que dans le contexte difficile dans lequel notre pays vit depuis plusieurs années et qui continue de se détériorer, vos efforts sont souvent marginalisés voire ignorés, vos revendications légitimes mal comprises par certains parents et souvent méprisées par les puissances en place. Pourtant, c’est dans vos classes, dans vos activités d’enseignement quotidiennes, que l’avenir de notre nation se façonne. Votre travail à tous les niveaux est la clé d’une société plus forte et plus prospère.
Sachez que vous n’êtes pas seul dans votre lutte pour la reconnaissance et la dignité que vous méritez. Ensemble, nous allons construire un Cameroun qui valorise l’enseignement et la formation professionnelle de haute qualité en tout genre, ainsi que ses enseignants dévoués, qui méritent d’être appréciés à leur juste valeur. Pour un enseignant à l’aise dans l’exercice de sa profession, jouit d’un statut social honorable, et respecté par les apprenants et les parents est la garantie d’une éducation de qualité, l’incubateur des stars scientifiques et sociales de demain.
Chers enseignants, cultivez une éthique sans compromis, afin d’être ou de rester des modèles pour vos apprenants et des repères pour la société.
Bonne fête à vous les bâtisseurs de notre avenir ! »
Faits divers
Cameroun-Calixte Beyala : « Où est le président Paul Biya ? »
L’écrivaine camerounaise réagit à la polémique qui a cours au sujet de l’état de santé du président de la République du Cameroun.
Le président de la République du Cameroun n’est pas retourné au siège des institutions à Yaoundé depuis son départ le 2 septembre 2024, accompagné de son épouse, pour le forum de coopération sino-africaine. La rencontre entre le chef de l’Etat chinois Xi Jinping et les chefs d’Etat africains s’est tenue du 04 au 06 septembre derniers. Alors que des opinions s’opposent à propos de l’état de santé du chef de l’Etat, le sujet continue de faire débat en l’absence d’une communication officielle. Ce qui pousse certaines personnalités à briser le silence autour de l’institution présidentielle. Voici la réaction de Calixte Beyala, publié via Facebook.
« A-t-on perdu la tête ? Les vieux Bantous ne gouvernaient pas les villages. Ils étaient des sages auprès de qui, on pouvait prendre des conseils.
Loin d’attenter à la vie privée ou au droit au secret médical d’un président de la république, la vie républicaine exige une transparence sur les institutions. Il s’avère que le président de la République fait partie de ces institutions républicaines !
En conséquence, il n’y a aucun mal à s’interroger sur sa santé, sa présence et son activité.
Où est le président Paul Biya ? Que fait-il ? Il s’avère qu’il ne se trouve nullement au sommet de la francophonie. Qui peut nous dire où il se trouve ? Dans quel cambouis se trouve le Cameroun qui vit au rythme de moult scandales ? Le Cameroun serait-il dans une situation de vacuité ou de vacance ? Calixthe Beyala ».
Il y a trois jours, l’influenceuse dans le domaine littéraire a fait une sortie à ce sujet. « La place d’un chef d’état camerounais est à Yaoundé. Monsieur Biya serait-il toujours à Genève ou à Paris ? Qu’y fait il ? Je veux bien que ses affiliés viennent me parler d’une femme, en attendant, je suis un célèbre écrivain. Permettez-moi de ne pas exprimer mon mépris. Calixthe Beyala », s’interrogeait-elle sur le même réseau social.
Faits divers
Sénégal : l’Etat veut racheter Société Générale
Une transaction estimée à plus de 260 millions d’euros.
Alors que Société Générale poursuit son plan de désengagement progressif en Afrique, l’État sénégalais envisage d’acquérir sa filiale locale.
La Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE), institution financière sénégalaise majoritairement détenue par l’État, pourrait prochainement acquérir la filiale locale de Société Générale. Ce projet de reprise, évalué à 176 milliards de francs CFA (environ 268 millions d’euros), s’inscrit dans le cadre de la stratégie de désengagement du groupe bancaire français sur le continent africain. Avec ce rachat, la BNDE viserait à détrôner la position dominante de la CBAO, filiale d’Attijariwafa bank.
Le groupe bancaire français, qui se retire de marchés comme le Bénin, le Togo, le Cameroun, le Burkina Faso ou encore la Guinée Équatoriale, cherche à recentrer ses activités sur des zones jugées plus stratégiques. Cette volonté de rationalisation touche également le Sénégal, où Société Générale est présente depuis plusieurs décennies.
Actuellement, Société Générale détient 63,31 % du capital de sa filiale sénégalaise. En outre, 35,13 % des parts sont détenues par des privés sénégalais, et une petite part, soit 1,56 %, est également détenue par la Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), première banque de l’Uemoa.
Avec un total actif de 1 391 milliards FCFA, soit 10,8 % des parts de marché en termes d’actifs sur le marché sénégalais, Société Générale Sénégal se classait en deuxième position du secteur bancaire du pays, juste derrière la CBAO (Compagnie Bancaire de l’Afrique Occidentale), filiale d’Attijariwafa Bank, qui reste le leader, mais loin devant la BNDE qui ne détenait que 4,26 % de parts de marché avec son total bilan de 555 milliards FCFA.
Créée en 2014 pour soutenir les PME et PMI, la BNDE a connu une croissance rapide, avec un total bilan passant de 76 milliards FCFA en 2015 à 555 milliards FCFA en 2023. Renforcée par une augmentation de son capital social, qui est passé de 11 milliards à 52 milliards FCFA en novembre 2023, la banque affiche aujourd’hui des fondamentaux solides. Elle a enregistré un produit net bancaire (PNB) de 25,8 milliards FCFA en 2023, en hausse de 47 %, et des fonds propres consolidés à près de 70 milliards FCFA.
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