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Prêts d’honneur : 150 millions de FCFA distribués aux entrepreneurs en 2 ans
Malgré une agriculture riche et diversifiée, le Cameroun fait face à des défis structurels qui freinent le développement du secteur rural. Parmi ces défis, on compte notamment le manque d’infrastructures adaptées, la faible valorisation des produits agricoles, et l’accès limité aux financements. L’accès au financement, en particulier, reste une problématique majeure. Les conditions de crédits souvent trop stricts, les exigences de garanties élevées et les forts taux d’intérêt élevés empêchent de nombreux agriculteurs et entrepreneurs ruraux de se développer. C’est dans ce contexte que les « Associations Initiative » jouent un rôle fondamental en proposant des solutions de financement flexibles et adaptées aux réalités du terrain, notamment les prêts d’honneur.
Il s’agit d’un dispositif de financement visant à soutenir la création et le développement d’entreprises. Ce mécanisme, développé avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD), se concentre principalement sur les jeunes et les femmes entrepreneurs dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’agroalimentaire, et l’élevage. «Le prêt d’honneur est un financement à taux zéro et sans garantie, souvent accompagné d’un suivi personnalisé pour les entrepreneurs, visant à les aider à renforcer leur fonds propres et à concrétiser leurs projets.
Ce soutien est particulièrement important pour les nouveaux entrepreneurs, qui font face à des défis comme l’accès au crédit traditionnel et le risque d’échec dans les premières années d’activité», explique le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire. Ce dispositif financier s’inscrit dans le cadre de plusieurs programmes comme le Programme intégré de valorisation et transformation des produits agricoles et agroalimentaires (Transfagri), qui vise à améliorer la sécurité alimentaire et à promouvoir la création d’emplois. Les fonds proviennent principalement des partenaires internationaux, tels que l’AFD.
Les prêts d’honneur octroyés dans le cadre des « Associations Initiative » ont déjà montré leur efficacité. En moins d’un an, deux « Associations Initiative » opérationnelles à Obala et à Bafoussam ont permis le financement de 56 projets, dont 26 portés par des femmes et 30 conduits par des hommes. Avec un montant cumulé de 150,1 millions de FCFA, ces projets couvrent une large gamme d’activités agricoles, agroalimentaires et d’élevage, contribuant ainsi à la diversification des sources de revenus et à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
«Ce modèle de financement inclusif s’inscrit dans une perspective de développement durable, en favorisant l’autonomisation des femmes, la création d’emplois et la pérennité des unités de production. Il offre également une réponse concrète à l’un des défis majeurs auxquels font face les PME rurales : l’accès aux financements adaptés à leurs cycles de production», explique le Minepat.
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Les déplacés du Mayo-Danay victimes des inondations plongés dans la détresse
Depuis deux semaines, le camp des déplacés du Mayo-Danay, situé dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, abrite des milliers de personnes fuyant les inondations dévastatrices. Parmi ces victimes, une majorité d'enfants souffre, aux côtés de leurs parents, de la faim et de la précarité dans ce camp de fortune.
Des promesses d'aide entravées par l'administration
Les promesses d'assistance, notamment celles provenant de la générosité de la population, se heurtent aux lourdes administratives. En effet, l'aide humanitaire attend toujours l'autorisation du Ministère de l'Administration Territoriale pour être distribuée aux victimes. Pendant ce temps, les familles doivent endurer la faim et le manque de biens essentiels.
Fatimatou, une mère de quatre enfants, témoigne des difficultés qu'elle et sa famille rencontrent : « Nous sommes abandonnés à nous-mêmes. Nos enfants tombent malades, nous n'avons ni nourriture ni eau propre ». Les conditions de vie précaires aggravent les souffrances des déplacés, en particulier celles des enfants, vulnérables aux maladies liées au manque d'hygiène.
Survie à tout prix : la vente des biens essentiels
Dans cette situation désespérée, certains déplacés se voient contraints de revendre les maigres biens qui leur ont été offerts, comme des matelas et des couvertures, afin de nourrir leurs enfants. Ibrahim, un père de famille, explique : « Que pouvons-nous faire d'autre ? Nos enfants ont besoin de manger, alors on vend ce qu'on a pour acheter de la nourriture ». Cette situation dramatique met en lumière le dilemme auquel sont confrontées ces familles : la survie immédiate contre la perte de leurs maigres possessions.
Un soutien gouvernemental attendu
Bien que le chef de l'État ait promis une aide pour soulager les victimes des inondations, celle-ci se fait toujours attendre. L'attente prolongée rend la situation de plus en plus insupportable pour les déplacés, qui ne peuvent compter que sur la solidarité interne du camp.
Ce retard dans l'acheminement de l'aide humanitaire souligne la nécessité d'une réponse plus rapide et mieux coordonnée pour répondre aux besoins urgents des déplacés du Mayo-Danay. Actuellement, ces Camerounais, déjà fragilisés par les inondations, continuent de souffrir dans l'attente d'une assistance qui semble se faire désirer.
Mimi Méfo Infos
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Cameroun-Kenya : la CAF abat Eto’o en plein vol
Le match Cameroun-Kenya, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se jouera au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Dans un communiqué de presse rendu public ce 3 octobre 2024, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) en a fait l’annonce, en mentionnant que ce match était initialement prévu au stade omnisports de Japoma. Samuel Eto’o et ses hommes sont ainsi comme obligés de venir jouer dans un stade longtemps choisi par Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, d’ailleurs pour ses matchs ; mais un choix que la Fécafoot a refusé depuis et se bat à exclure le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé des matchs de l’équipe nationale fanion du Cameroun.
Cette décision de la Fécafoot intervient au lendemain d’une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (Fécafoot) au Cameroun, du 26 au 28 septembre dernier. Les experts de la CAF se sont intéressés aux différentes installations sportives comportant des stades de football, notamment le stade de la Réunification de Douala, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le stade omnisports de Yaoundé-Olembe, le stade omnisports de Douala-Japoma, le stade omnisports de Kouékong à Bafoussam, et le stade omnisports de Nguémé à Limbé. La CAF n’a homologué que les stades Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et Kouékong comme pouvant accueillir les matchs des Lions indomptables pour l’heure.
Imposant à la Fécafoot de retourner à Yaoundé la mort dans l’âme. Alors que l’instance faîtière du football camerounais avait jusqu’ici campé sur Japoma. Après avoir échoué à faire jouer Cameroun-Namibie dans ce stade construit en prélude à la CAN 2021, la Fécafoot avait préféré le stade Roumde Adjia de Garoua. Une pelouse qui n’a pas été très accueillante pour les Lions indomptables. Cette fois-ci, la CAF a abattu Samuel Eto’o et ses hommes en plein vol. L’homme avait déjà unilatéralement organisé une réunion de préparation du match Cameroun-Kenya à Douala, en y conviant les autorités administratives et le ministre ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Court-circuitant ainsi la tutelle qui avait préalablement convoqué une réunion multisectorielle pour les mêmes fins. Au cours de cette réunion, la Fécafoot a annoncé déjà la vente des billets d’accès au stade, avant même que la CAF n’ait validé le stade.
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La BEAC lance de nouvelles pièces pour lutter contre la pénurie
Le Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) a lancé des millions de nouvelles pièces visant à endiguer le problème de pénurie de pièces auquel le Cameroun et d’autres États de la CEMAC sont confrontés.
Le directeur de l'agence de Douala de la BEAC, Armand Lengue Koum, a récemment demandé aux opérateurs économiques de la plus grande ville du Cameroun d'échanger leurs billets contre des pièces à l'agence.
Les échanges ont lieu tous les lundis, mardis et mercredis de 7 heures à 10 heures, selon le communiqué d'Armand Lengue.
La mesure vise à réduire la rareté des pièces de monnaie, qui a entravé les transactions économiques, en particulier parmi les petites entreprises et les petits commerçants.
La BEAC a annoncé son intention de mettre davantage de pièces en circulation. Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la banque, a regretté que la BEAC ne distribue pas son stock de 150 millions de pièces du modèle 2006 aussi rapidement que prévu.
Il chargea les services des succursales de faciliter la circulation de ces pièces.
Les exportations illégales vers la Chine et d’autres pays asiatiques ont provoqué une pénurie de pièces de monnaie au Cameroun et dans le reste de la CEMAC, car ces pièces sont utilisées pour fabriquer des bijoux.
Les joueurs collectent les pièces de manière informelle via des systèmes de jeu et d'autres moyens.
Lors de sa visite à Yaoundé le 24 juin, le gouverneur de la BEAC a révélé qu'ils travaillaient sur un nouveau modèle de pièces qui sera difficilement exportable.
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