Dernières actualités
Les acteurs politiques estiment que le Cameroun n'a pas besoin de 32 ministères, mais de 45 ministres
Par Daniel D.
Dans un pays de près de 30 millions d'habitantsLe gouvernement camerounais compte 32 ministères et plus de 45 ministres et ministres délégués, ce qui, selon certains politiciens de l'opposition, constitue un gaspillage du budget du pays.
En janvier 1996, le Cameroun a amendé sa Constitution pour y intégrer la décentralisation, visant à déléguer des pouvoirs dans le cadre d’un État unitaire.
Ce n'est toutefois qu'en 2004 que le cadre juridique de la décentralisation a été établi. Ce processus implique le transfert de compétences et de ressources spéciales aux autorités régionales et locales.
Les observateurs politiques affirment que, 28 ans plus tard, le gouvernement est réticent à transférer pleinement les pouvoirs.
Pour faire progresser la décentralisation, le gouvernement a créé des ministères supplémentaires, dont le ministère de la Décentralisation, créé en 2019 en tant que scission du ministère de l’Administration territoriale.
Actuellement, le Cameroun compte 32 Ministères et plus de 45 Ministres.
« Gaspillage de ressources »'
Selon Ndifor Richard, secrétaire national adjoint à l'éducation et à la formation politique du Front social démocrate (SDF), la structure actuelle est excessive et conduit à des inefficacités.
« De nombreux ministères ont des fonctions qui se chevauchent, ce qui peut entraîner des retards bureaucratiques et un gaspillage de ressources », a déclaré Richard.
« Pourquoi avons-nous besoin de ministères distincts pour l’enseignement supérieur, l’enseignement secondaire, l’enseignement de base et la formation professionnelle ? Cette redondance entraîne des inefficacités. »
Fah Elvis Tayong du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) suggère que le Cameroun devrait avoir un seul ministère de l’Éducation nationale avec des sous-directions pour différents secteurs.
Tayong soutient également que le ministère de l’Autonomisation des femmes et de la Famille et le ministère des Affaires sociales pourraient être fusionnés.
Il a évoqué la confusion entre les ministères, tels que celui du Développement urbain et celui des Travaux publics, qui entraîne souvent un manque de clarté dans la responsabilité lorsque des projets comme la construction de routes sont mal gérés.
Le MMI a rapporté une fois l'histoire d'un tronçon de route délabré à Limbé, que le ministère des Travaux publics a déclaré ne pas pouvoir réparer car cela relevait de la compétence du ministère du Développement urbain.
La confusion entre les ministères du gouvernement, selon Tayong, rend le système inefficace et inefficient.
« Je pense que le nombre de ministères – 32 et 45 ministres – est excessif pour un pays en développement comme le Cameroun », a déclaré Tayong.
« Tous ces nombreux ministères et ministres sont un gaspillage de budget. »
Chevauchement des responsabilités
Ndifor du SDF estime également que plusieurs ministères sont inutiles, ce qui entraîne une augmentation des dépenses publiques en salaires et en frais administratifs.
Cette année, le budget du Cameroun a été fixé à plus de 6.740 milliards de FCFA, avec seulement 1.327 milliards de FCFA alloués à l'investissement public.
Le 20 juin, le président Paul Biya a amendé la loi de finances 2024, portant le budget à 7 212,5 milliards de FCFA.
La dette intérieure du pays s'élevait à 827 milliards de FCFA au premier trimestre 2024 et cette dette est en partie attribuée aux dépenses inutiles du gouvernement rendues nécessaires par le grand nombre de ministères.
Tayong a critiqué la création de davantage de ministères et de commissions, suggérant que le gouvernement utilise ces postes pour récompenser les alliés proches du régime.
« C’est un gaspillage total du budget », a-t-il déclaré.
Rationalisation du gouvernement
Ndifor a souligné que le Cameroun est confronté à des défis de développement plus urgents que le besoin de nombreux ministères.
« Nous devrions nous demander si ces ministères produisent des résultats tangibles pour les citoyens du Cameroun. Je pense qu’un gouvernement plus rationalisé améliorerait la coordination et la responsabilité, nous permettant de nous concentrer sur la fourniture de services efficaces au peuple camerounais », a-t-il déclaré.
Son parti, le SDF, compte 18 ministres du Cabinet fantôme qui, s’ils sont élus, prévoient de revoir la structure actuelle et de consolider les ministères qui se chevauchent.
« Notre cabinet fantôme, composé de seulement 18 ministres, reflète notre engagement en faveur d’un gouvernement plus léger et plus responsable. En regroupant les ministères qui se chevauchent, nous pouvons améliorer l’efficacité et réduire les lourdeurs bureaucratiques », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que cette restructuration permettrait non seulement d’économiser des fonds publics, mais aussi de mettre en place une gouvernance plus ciblée et plus efficace.
« Nous pensons qu’un gouvernement rationalisé peut mieux répondre aux besoins urgents des Camerounais, en veillant à ce que les ressources soient consacrées aux services essentiels et aux initiatives de développement qui profitent réellement au peuple camerounais. En fin de compte, nous souhaitons créer un gouvernement réactif, transparent et aligné sur les aspirations de la population camerounaise », a-t-il déclaré.
Tayong a déclaré que le CRM réduirait également le nombre de ministères afin d'améliorer l'efficacité et de réduire les fonctions qui se chevauchent.
Il a exhorté les Camerounais à s’inscrire et à voter à l’élection présidentielle de 2025 pour apporter un changement.
« Le CRM avait envisagé auparavant que si nous devions être au pouvoir, ce qui serait le cas, nous réduirions toutes les fonctions ministérielles. Diriger même 15 ministères au Cameroun serait une bonne chose », a déclaré Tayong.
« Nous n’avons pas besoin de chiffres. Ce qui compte, c’est l’efficacité et l’efficience si elles sont bien exploitées. En regardant l’inefficacité et l’inefficience de ces nombreux ministères et ministres, nous avons pris le temps de plaider pour que les Camerounais s’inscrivent massivement car nous croyons fermement que c’est au cours de cet enregistrement que nous pourrons obtenir un changement de gouvernement.
« Et lorsque le CRM entrera en vigueur, nous obtiendrons une exécution efficace sans avoir tous ces morceaux de ministres et de ministères, certains ayant des fonctions en double », a-t-il déclaré à MMI.
Parmi les ministères actuels au Cameroun, certains comptent même deux ministres, comme le ministère de la Justice et le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
Le ministère des Relations extérieures compte trois ministres, tandis que quatre ministres exercent des fonctions spéciales au sein de la Présidence.
©Mimi Mefo Info
En rapport
Dernières actualités
Aéroports de Bertoua, Tiko et Kribi: Le recrutement d’un assistant à la maîtrise d’ouvrage devrait repousser les travaux de réhabilitation en 2025
Annoncé en août 2022 par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, le projet de réhabilitation des aéroports de Bertoua, Kribi et Tiko s’inscrit dans la continuité du programme de modernisation des infrastructures aéroportuaires amorcé avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Ce dernier a pour objectif principal de doter chaque région camerounaise d’une plateforme aéroportuaire opérationnelle et compétitive pour renforcer le transport aérien domestique. Après deux années de silence et d’attente, le projet a refait surface dans le Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) pour la période 2024-2026, élaboré par le ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).
Dans ce cadre de référence qui détaille les projets prioritaires du Gouvernement sur une période de trois ans, l’État camerounais a budgétisé 72 milliards de FCFA pour ces travaux, dont le lancement est prévu cette année pour une finalisation en 2027.Cependant, lors de la présentation du programme économique, financier, social et culturel du Cameroun pour 2025, le 1er décembre 2024, le Premier ministre a révélé que ce projet reste bloqué au stade de la recherche d’un assistant à la maîtrise d’ouvrage (AMO). « Les diligences se poursuivent en vue du recrutement d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage dans le cadre de la réalisation des projets d’aménagement des aéroports de Bertoua, de Kribi et Tiko », a indiqué le Chef du gouvernement.
Tout porte à croire que cette procédure, qui semble s’éterniser, ne trouvera son dénouement qu’en 2025. À cette échéance, le gouvernement pourrait enfin envisager de lancer les travaux, après une année 2024 marquée par un silence quasi-total sur les avancées concrètes de ce projet. En effet, aucune mention significative de son évolution n’apparaît dans la liste des actions phares mises en avant dans le programme économique, financier, social et culturel du Cameroun pour 2025.
Qu’est-ce que la maîtrise d’ouvrage et le rôle d’un assistant ?
Concrètement, dans les projets d’infrastructures publiques, la maîtrise d’ouvrage représente le commanditaire ou le responsable de la réalisation d’un projet. Elle inclut la définition des besoins, la gestion des ressources financières et le suivi global des travaux. Dans le cas des aéroports, l’Autorité Aéronautique, sous la supervision technique du ministère des Transports, joue ce rôle.
En revanche, un assistant à la maîtrise d’ouvrage, est un partenaire technique et stratégique. Il accompagne la maîtrise d’ouvrage dans des domaines variés : études techniques, gestion des appels d’offres, coordination des acteurs et contrôle de la qualité des travaux. Sa mission est d’assurer que chaque étape respecte les délais, le budget et les objectifs fixés. Pour un projet aussi complexe que celui-ci, l’AMO garantit la cohérence et la réussite globale.
Détails des travaux et financement
Selon le PIP 2024-2026 le gouvernement a prévu de nombreux aménagements prévus pour chaque aéroport. Pour l’aéroport de Bertoua, la priorité est d’achever les travaux amorcés par Aéroports du Cameroun (ADC) en 2022, notamment le reprofilage de la piste d’atterrissage. L’aéroport de Tiko qui a connu une première tentative de réhabilitation en 2016, lors de la CAN féminine, nécessite une montée en gamme, d’après le gouvernement. L’objectif est de passer de la classe C à B.
Pour finir, l’aéroport de Kribi qui est réduit à une piste en latérite et à des infrastructures minimales, bénéficiera d’une transformation complète. Les travaux incluront l’extension et le bitumage de la piste d’atterrissage ; la construction d’une aérogare moderne et d’une tour de contrôle équipée ; l’aménagement d’une aire de stationnement pour aéronefs ; l’édification de bâtiments annexes (bloc technique, centrale électrique, poste de police, infirmerie) et une clôture de sûreté.
Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Dernières actualités
BGFI Bank Cameroun inaugure son siège social et célèbre ses performances
Plus de 400 milliards de crédits accordés, financement de divers projets de l’Etat, Certificat AML 30 000 pour la lutte anti blanchiment, des actions RSE, la banque qui vient d’inaugurer son siège social dans le pays, s’investit à impacter la vie des différentes couches de la population.
Pour le PDG du groupe BGFI Bank, c’est pari gagné de voir ce bâtiment de 8 étages qui se dresse désormais au quartier Bonapriso à Douala. Le siège social de la banque au Cameroun annoncé depuis 2021, a finalement été inauguré le 06 décembre dernier à Douala. Il reflète d’après Henri Claude Oyima, la « recherche perpétuelle d’excellence ». Ce siège qui se veut moderne, innovant et inspirant dévoile le poids de la filiale Cameroun au sein du groupe bancaire basé au Gabon.
Présent dans le pays depuis 2011, BGFIBank Cameroun affiche une courbe de croissance positive. La banque qui a démarré ses activités dans la ville de Douala avec une seule agence couvre à ce jour toutes les 10 régions du Cameroun. Elle dispose ainsi de 22 agences, 05 cash points et 01 centre d’affaires. L’institution apporte une contribution régulière au financement de l’économie, notamment en accompagnant les projets de l’Etat tels que la construction du stade de Japoma, la construction de la mini centrale de Mbakaou dans le septentrion, mais surtout le financement des agents économiques toutes catégories confondues. Les grandes entreprises, PME-PMI, institutionnels et particuliers à travers 03 segments commerciaux que sont la Banque de détail, la banque privée et la banque d’affaires. A date, les chiffres affichent « plus de 400 milliards de FCFA de crédits accordés aux PME, à l’Etat aux particuliers…BGFI Bank Cameroun enregistre un total de plus de 600 milliards de FCFA », se réjouit Henri Claude Oyima.
D’années en années, BGFI Bank Cameroun a également récolté des reconnaissances internationales. La banque s’est vue attribuer en Juin 2017 la Certification ISO 9001 par le Cabinet Bureau Veritas faisant d’elle la première banque certifiée ISO 9001, version 2015 en Afrique Centrale. En décembre 2022, la banque a également reçu le certificat AML 30 000, confirmant son système de lutte anti-blanchiment et le financement du terrorisme. BGFIBank devenait ainsi la première banque à recevoir cette certification au Cameroun et la 4ème au sein du Groupe BGFIBank.
La présence de BGFI Bank au Cameroun est aussi impactant à travers diverses actions de responsabilité sociétale de l’entreprise. De nombreuses actions en faveur de la santé, l’éducation et l’entrepreneuriat féminin sont menées dans le pays. Avec son nouveau siège, le groupe affiche son ambition de s’installer de manière durable dans le pays et à financer son développement. Dénommé Sirius Holding, le joyau architectural comprend entre autres une bibliothèque, des salles de conférence pour des évènements institutionnels, une salle polyvalente, des installations respectueuses de l’environnement, des espaces de coworking pour répondre aux besoins opérationnels des agents et des clients.
Réactions
Henri Claude OYIMA, PDG de BGFI Bank
« BGFI Bank holding corporation fera son entrée en bourse en 2025 »
« En plus de 50 ans d’existence, le groupe BGFI Bank a bâti un modèle financier solide qui se doit de garantir un niveau de service adapté à l’ensemble des parties prenantes dans ses 12 pays d’implantation. L’édifice est plus qu’un bâtiment. Il est un symbole de modernisme et d’ambition pour notre institution. Chaque ligne architecturale de ce bâtiment reflète ce que nous sommes et ce que nous voulons être. L’innovation et la durabilité sont au cœur de cette ambition. Car ici, nous ne bâtissons pas seulement pour aujourd’hui mais pour les générations à venir. Ce bâtiment est aussi une contribution à l’essor économique du Cameroun. Nous avons investi dans ce pays car nous croyons à son potentiel et à sa résilience. Le groupe BGFI Bank s’apprête à franchir une étape stratégique dans son histoire en procédant par l’introduction en bourse de sa société mère BGFI Bank holding corporation auprès de la BVMAC par une offre publique spéciale en 2025. »
Ferdinand Ngoh Ngoh, représentant du chef de l’Etat
« BGFI Bank un acteur de référence pour l’économie de notre pays »
« Depuis l’ouverture de sa première agence au Cameroun en 2011, BGFI Bank s‘est affirmée comme un acteur de référence répondant aux défis économiques de notre pays et soutenant les efforts de l’Etat pour bâtir un Cameroun émergent. Sa contribution au développement de notre pays s’est matérialisée par le financement de divers projets structurants. La réhabilitation des routes à Douala et Yaoundé, la contribution au plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique, l’organisation de la CAN 2021 par le financement de la construction du complexe sportif de Japoma à Douala et des lignes de crédits en faveur de l’entrepreneuriat. Je voudrais donc saisir cette occasion pour rassurer les investisseurs qui hésitent encore que le Cameroun est un pays sûr où investir. Dans un contexte international en proie à des crises récurrentes qui sont susceptibles d’altérer l’envie d’investir, les efforts que le groupe BGFI Bank déploie au quotidien pour satisfaire sa clientèle et soutenir les initiatives d’Etat méritent d’être magnifiés. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a décidé de décerner à titre exceptionnel, des distinctions au conseil d’administration de BGFIBank. A travers eux, c’est l’ensemble du personnel de BGFI Bank Cameroun qui est félicité pour la qualité et la quantité du travail. »
Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Dernières actualités
Cameroun : La taxe sur les transferts d’argent étendue aux jeux de hasard en ligne
Dans sa quête de diversification des revenus et d’optimisation des recettes fiscales, le Cameroun veut introduire une réforme majeure qui entrera en vigueur l’année prochaine. Il s’agit de l’imposition des jeux de hasard et de divertissement en ligne. Cette mesure, prévue dans le projet de loi de finances 2025, vise à inclure ces opérations dans le champ de la taxe sur les transferts d’argent, appliquée depuis 2022.
UNE TAXE RENFORCÉE POUR LES JEUX EN LIGNE
Le chapitre IV du projet de loi de finances, actuellement en examen au Parlement, stipule que les opérations effectuées sur les plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement seront désormais soumises à un taux d’imposition spécifique. Contrairement au taux standard de 0,2 % appliqué aux transferts et retraits d’argent traditionnels, les transactions liées à ces activités seront taxées à 1 %. Concrètement, un retrait de 50 000 FCFA depuis une plateforme de paris sportifs entraînera une taxe de 500 FCFA.
En outre, chaque opération de transfert, quel que soit son montant, sera assortie d’un droit fixe de 4 FCFA. «Sont passibles de la taxe sur les transferts d’argent, les opérations effectuées à partir des plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement. Le taux est liquidé au taux de 0,2 % du montant transféré ou retiré. Ce taux est porté à 1 % pour les transferts et retraits d’argent réalisés via des plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement », précise le projet de loi susmentionné.
Jusqu’à présent, la taxe sur les transferts d’argent, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, s’appliquait uniquement aux opérations réalisées via des moyens laissant une trace : transferts électroniques, mobile money, ou encore retraits en numéraire consécutifs à ces transferts. En étendant cette fiscalité aux jeux de hasard en ligne, le gouvernement entend capter une part des flux financiers générés par des activités en pleine croissance, notamment les paris sportifs et les casinos virtuels. «Cette stratégie de taxation illustre également la volonté des autorités de mieux encadrer un secteur parfois critiqué pour ses dérives sociales, tout en tirant parti de son potentiel économique », analyse un expert.
Outre cette taxe sur les transferts, le secteur des jeux de hasard et de divertissement sera soumis à de nouvelles obligations fiscales en 2025. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a défendu devant le Parlement une réforme de la fiscalité locale visant à intégrer ces activités dans le champ de la contribution des licences. Cette mesure devrait rapporter environ 500 millions de FCFA aux caisses de l’État, selon les estimations officielles.
LES TRANSFERTS POSTAUX ÉGALEMENT CONCERNÉS
Le projet de loi de finances 2025 ne se limite pas aux jeux en ligne. Il introduit une autre innovation : l’application de la taxe sur les transferts d’argent aux transactions effectuées via les services postaux. Toutefois, cette taxe sera plafonnée, ne pouvant excéder les commissions perçues par les opérateurs postaux. « Pour les opérations de transfert postal de fonds, le montant de la taxe sur les transferts d’argent est plafonné au montant de la commission perçue par l’entreprise prestataire », précise le texte.
Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
- Société2 weeks ago
Baltasar vient à peine de sortir de prison et tu ne croiras pas ce qu’il a fait avec cette femme (vidéos)
- Société2 weeks ago
Exclusivité : Baltasar brise enfin le silence et s’explique sur les 400 videos sur telegram
- Société1 day ago
Voici comment Faire Tomber une Femme follement Amoureuse de Vous
- Politique4 months ago
Cinq raisons de faire confiance au MPCC et au President Jean Blaise GWET
- Dernières actualités3 months ago
Nous prions les parents de faire beaucoup attention
- Société1 day ago
Voici le meilleur écart d’âge pour être épanouie dans un couple
- Dernières actualités4 months ago
La mise en place d’une technologie de pointe dans notre politique de santé par JEAN BLAISE GWET
- Dernières actualités4 months ago
Jean Blaise Gwet visitera un centre hospitalier le 13 Août prochain