Dernières actualités
Cameroun : plus de 8 000 adolescents testés positifs au VIH en 2023
Par Tata Mbunwe
De nouvelles données du ministère de la Santé publique du Cameroun (MINSANTE) indique que 8 990 adolescents, âgés de 15 à 24 ans, étaient séropositifs en 2023.
Selon un communiqué daté du 2 septembre 2024 du ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, 2 228 nouveaux cas de VIH ont été enregistrés chez les adolescents en 2023, s'ajoutant aux 6 762 qui recevaient déjà un traitement antirétroviral.
« Sur les 8.990 adolescents et jeunes identifiés comme séropositifs au VIH en 2023, 2.228 représentent de nouvelles infections, soit un quart (25%) des cas, tandis que 6.762 étaient des cas préexistants déjà sous traitement antirétroviral », précise le communiqué du MINSANTE.
Citant les enquêtes de santé menées par l'Évaluation de l'impact du VIH basé sur la population au Cameroun (CAMPHIA) en 2017 et 2018, le Ministère a souligné que le taux de prévalence du VIH chez les adolescents et les jeunes est de 1%, avec une incidence de 0,35% par an.
Les adolescentes semblent plus vulnérables aux infections par le VIH.
Un rapport de 2023 de le Comité national de lutte contre le sida (NACC) a révélé que 7 115 des adolescents testés positifs l'année dernière étaient des filles, tandis que 1 875 étaient des garçons.
Les données montrent que la prévalence est neuf fois plus élevée chez les filles (0,64 % par an) que chez les garçons (0,07 % par an).
En 2022, le Cameroun comptait environ 480 232 personnes vivant avec le VIH, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec 9 905 nouveaux cas signalés cette année-là.
Les adolescents représentaient 30 % des nouvelles infections au VIH enregistrées en 2023.
PROGRES POSITIFS DANS LA PREVENTION DU VIH
Dans un rapport publié en décembre 2023, l'OMS a noté que le Cameroun a fait des progrès significatifs dans la prévention du VIH alors que le pays s’efforce de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030.
« Bien que le VIH reste un problème majeur de santé publique, des progrès encourageants ont été enregistrés, notamment une diminution de 50 % de la prévalence du VIH chez les personnes âgées de 15 à 64 ans au cours des 14 dernières années », a indiqué l’OMS.
Le ministère de la Santé publique attribue ces progrès aux campagnes publiques et aux efforts de sensibilisation, en particulier la campagne « Vacances sans sida » menée par la Première Dame Chantal Biya.
La prévalence du VIH au Cameroun est passée de 5,4 % en 2004 à 4,3 % en 2011, et à 2,7 % en 2018, selon l’Enquête démographique et de santé (EDS) de 2018.
« Ces faits épidémiologiques mettent en évidence l’engagement de la Première Dame, Son Excellence Mme Chantal BIYA, dans la protection des jeunes contre le VIH à travers des campagnes de sensibilisation ciblées telles que les « Vacances sans sida » qui favorisent le dépistage volontaire et gratuit du VIH, la communication pour le changement social et comportemental et la sensibilisation sur la Couverture Maladie Universelle », précise le Ministère.
Malgré les avancées positives, l’OMS souligne que la lutte contre les inégalités reste un défi dans la lutte contre le VIH au Cameroun.
Les groupes vulnérables, tels que les personnes déplacées à l’intérieur du pays, sont particulièrement exposés en raison de l’accès limité aux soins du VIH et du manque de sensibilisation.
©Mimi Mefo Info
En rapport
Dernières actualités
Aéroports de Bertoua, Tiko et Kribi: Le recrutement d’un assistant à la maîtrise d’ouvrage devrait repousser les travaux de réhabilitation en 2025
Annoncé en août 2022 par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, le projet de réhabilitation des aéroports de Bertoua, Kribi et Tiko s’inscrit dans la continuité du programme de modernisation des infrastructures aéroportuaires amorcé avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Ce dernier a pour objectif principal de doter chaque région camerounaise d’une plateforme aéroportuaire opérationnelle et compétitive pour renforcer le transport aérien domestique. Après deux années de silence et d’attente, le projet a refait surface dans le Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) pour la période 2024-2026, élaboré par le ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).
Dans ce cadre de référence qui détaille les projets prioritaires du Gouvernement sur une période de trois ans, l’État camerounais a budgétisé 72 milliards de FCFA pour ces travaux, dont le lancement est prévu cette année pour une finalisation en 2027.Cependant, lors de la présentation du programme économique, financier, social et culturel du Cameroun pour 2025, le 1er décembre 2024, le Premier ministre a révélé que ce projet reste bloqué au stade de la recherche d’un assistant à la maîtrise d’ouvrage (AMO). « Les diligences se poursuivent en vue du recrutement d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage dans le cadre de la réalisation des projets d’aménagement des aéroports de Bertoua, de Kribi et Tiko », a indiqué le Chef du gouvernement.
Tout porte à croire que cette procédure, qui semble s’éterniser, ne trouvera son dénouement qu’en 2025. À cette échéance, le gouvernement pourrait enfin envisager de lancer les travaux, après une année 2024 marquée par un silence quasi-total sur les avancées concrètes de ce projet. En effet, aucune mention significative de son évolution n’apparaît dans la liste des actions phares mises en avant dans le programme économique, financier, social et culturel du Cameroun pour 2025.
Qu’est-ce que la maîtrise d’ouvrage et le rôle d’un assistant ?
Concrètement, dans les projets d’infrastructures publiques, la maîtrise d’ouvrage représente le commanditaire ou le responsable de la réalisation d’un projet. Elle inclut la définition des besoins, la gestion des ressources financières et le suivi global des travaux. Dans le cas des aéroports, l’Autorité Aéronautique, sous la supervision technique du ministère des Transports, joue ce rôle.
En revanche, un assistant à la maîtrise d’ouvrage, est un partenaire technique et stratégique. Il accompagne la maîtrise d’ouvrage dans des domaines variés : études techniques, gestion des appels d’offres, coordination des acteurs et contrôle de la qualité des travaux. Sa mission est d’assurer que chaque étape respecte les délais, le budget et les objectifs fixés. Pour un projet aussi complexe que celui-ci, l’AMO garantit la cohérence et la réussite globale.
Détails des travaux et financement
Selon le PIP 2024-2026 le gouvernement a prévu de nombreux aménagements prévus pour chaque aéroport. Pour l’aéroport de Bertoua, la priorité est d’achever les travaux amorcés par Aéroports du Cameroun (ADC) en 2022, notamment le reprofilage de la piste d’atterrissage. L’aéroport de Tiko qui a connu une première tentative de réhabilitation en 2016, lors de la CAN féminine, nécessite une montée en gamme, d’après le gouvernement. L’objectif est de passer de la classe C à B.
Pour finir, l’aéroport de Kribi qui est réduit à une piste en latérite et à des infrastructures minimales, bénéficiera d’une transformation complète. Les travaux incluront l’extension et le bitumage de la piste d’atterrissage ; la construction d’une aérogare moderne et d’une tour de contrôle équipée ; l’aménagement d’une aire de stationnement pour aéronefs ; l’édification de bâtiments annexes (bloc technique, centrale électrique, poste de police, infirmerie) et une clôture de sûreté.
Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Dernières actualités
BGFI Bank Cameroun inaugure son siège social et célèbre ses performances
Plus de 400 milliards de crédits accordés, financement de divers projets de l’Etat, Certificat AML 30 000 pour la lutte anti blanchiment, des actions RSE, la banque qui vient d’inaugurer son siège social dans le pays, s’investit à impacter la vie des différentes couches de la population.
Pour le PDG du groupe BGFI Bank, c’est pari gagné de voir ce bâtiment de 8 étages qui se dresse désormais au quartier Bonapriso à Douala. Le siège social de la banque au Cameroun annoncé depuis 2021, a finalement été inauguré le 06 décembre dernier à Douala. Il reflète d’après Henri Claude Oyima, la « recherche perpétuelle d’excellence ». Ce siège qui se veut moderne, innovant et inspirant dévoile le poids de la filiale Cameroun au sein du groupe bancaire basé au Gabon.
Présent dans le pays depuis 2011, BGFIBank Cameroun affiche une courbe de croissance positive. La banque qui a démarré ses activités dans la ville de Douala avec une seule agence couvre à ce jour toutes les 10 régions du Cameroun. Elle dispose ainsi de 22 agences, 05 cash points et 01 centre d’affaires. L’institution apporte une contribution régulière au financement de l’économie, notamment en accompagnant les projets de l’Etat tels que la construction du stade de Japoma, la construction de la mini centrale de Mbakaou dans le septentrion, mais surtout le financement des agents économiques toutes catégories confondues. Les grandes entreprises, PME-PMI, institutionnels et particuliers à travers 03 segments commerciaux que sont la Banque de détail, la banque privée et la banque d’affaires. A date, les chiffres affichent « plus de 400 milliards de FCFA de crédits accordés aux PME, à l’Etat aux particuliers…BGFI Bank Cameroun enregistre un total de plus de 600 milliards de FCFA », se réjouit Henri Claude Oyima.
D’années en années, BGFI Bank Cameroun a également récolté des reconnaissances internationales. La banque s’est vue attribuer en Juin 2017 la Certification ISO 9001 par le Cabinet Bureau Veritas faisant d’elle la première banque certifiée ISO 9001, version 2015 en Afrique Centrale. En décembre 2022, la banque a également reçu le certificat AML 30 000, confirmant son système de lutte anti-blanchiment et le financement du terrorisme. BGFIBank devenait ainsi la première banque à recevoir cette certification au Cameroun et la 4ème au sein du Groupe BGFIBank.
La présence de BGFI Bank au Cameroun est aussi impactant à travers diverses actions de responsabilité sociétale de l’entreprise. De nombreuses actions en faveur de la santé, l’éducation et l’entrepreneuriat féminin sont menées dans le pays. Avec son nouveau siège, le groupe affiche son ambition de s’installer de manière durable dans le pays et à financer son développement. Dénommé Sirius Holding, le joyau architectural comprend entre autres une bibliothèque, des salles de conférence pour des évènements institutionnels, une salle polyvalente, des installations respectueuses de l’environnement, des espaces de coworking pour répondre aux besoins opérationnels des agents et des clients.
Réactions
Henri Claude OYIMA, PDG de BGFI Bank
« BGFI Bank holding corporation fera son entrée en bourse en 2025 »
« En plus de 50 ans d’existence, le groupe BGFI Bank a bâti un modèle financier solide qui se doit de garantir un niveau de service adapté à l’ensemble des parties prenantes dans ses 12 pays d’implantation. L’édifice est plus qu’un bâtiment. Il est un symbole de modernisme et d’ambition pour notre institution. Chaque ligne architecturale de ce bâtiment reflète ce que nous sommes et ce que nous voulons être. L’innovation et la durabilité sont au cœur de cette ambition. Car ici, nous ne bâtissons pas seulement pour aujourd’hui mais pour les générations à venir. Ce bâtiment est aussi une contribution à l’essor économique du Cameroun. Nous avons investi dans ce pays car nous croyons à son potentiel et à sa résilience. Le groupe BGFI Bank s’apprête à franchir une étape stratégique dans son histoire en procédant par l’introduction en bourse de sa société mère BGFI Bank holding corporation auprès de la BVMAC par une offre publique spéciale en 2025. »
Ferdinand Ngoh Ngoh, représentant du chef de l’Etat
« BGFI Bank un acteur de référence pour l’économie de notre pays »
« Depuis l’ouverture de sa première agence au Cameroun en 2011, BGFI Bank s‘est affirmée comme un acteur de référence répondant aux défis économiques de notre pays et soutenant les efforts de l’Etat pour bâtir un Cameroun émergent. Sa contribution au développement de notre pays s’est matérialisée par le financement de divers projets structurants. La réhabilitation des routes à Douala et Yaoundé, la contribution au plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique, l’organisation de la CAN 2021 par le financement de la construction du complexe sportif de Japoma à Douala et des lignes de crédits en faveur de l’entrepreneuriat. Je voudrais donc saisir cette occasion pour rassurer les investisseurs qui hésitent encore que le Cameroun est un pays sûr où investir. Dans un contexte international en proie à des crises récurrentes qui sont susceptibles d’altérer l’envie d’investir, les efforts que le groupe BGFI Bank déploie au quotidien pour satisfaire sa clientèle et soutenir les initiatives d’Etat méritent d’être magnifiés. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a décidé de décerner à titre exceptionnel, des distinctions au conseil d’administration de BGFIBank. A travers eux, c’est l’ensemble du personnel de BGFI Bank Cameroun qui est félicité pour la qualité et la quantité du travail. »
Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
Dernières actualités
Cameroun : La taxe sur les transferts d’argent étendue aux jeux de hasard en ligne
Dans sa quête de diversification des revenus et d’optimisation des recettes fiscales, le Cameroun veut introduire une réforme majeure qui entrera en vigueur l’année prochaine. Il s’agit de l’imposition des jeux de hasard et de divertissement en ligne. Cette mesure, prévue dans le projet de loi de finances 2025, vise à inclure ces opérations dans le champ de la taxe sur les transferts d’argent, appliquée depuis 2022.
UNE TAXE RENFORCÉE POUR LES JEUX EN LIGNE
Le chapitre IV du projet de loi de finances, actuellement en examen au Parlement, stipule que les opérations effectuées sur les plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement seront désormais soumises à un taux d’imposition spécifique. Contrairement au taux standard de 0,2 % appliqué aux transferts et retraits d’argent traditionnels, les transactions liées à ces activités seront taxées à 1 %. Concrètement, un retrait de 50 000 FCFA depuis une plateforme de paris sportifs entraînera une taxe de 500 FCFA.
En outre, chaque opération de transfert, quel que soit son montant, sera assortie d’un droit fixe de 4 FCFA. «Sont passibles de la taxe sur les transferts d’argent, les opérations effectuées à partir des plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement. Le taux est liquidé au taux de 0,2 % du montant transféré ou retiré. Ce taux est porté à 1 % pour les transferts et retraits d’argent réalisés via des plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement », précise le projet de loi susmentionné.
Jusqu’à présent, la taxe sur les transferts d’argent, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, s’appliquait uniquement aux opérations réalisées via des moyens laissant une trace : transferts électroniques, mobile money, ou encore retraits en numéraire consécutifs à ces transferts. En étendant cette fiscalité aux jeux de hasard en ligne, le gouvernement entend capter une part des flux financiers générés par des activités en pleine croissance, notamment les paris sportifs et les casinos virtuels. «Cette stratégie de taxation illustre également la volonté des autorités de mieux encadrer un secteur parfois critiqué pour ses dérives sociales, tout en tirant parti de son potentiel économique », analyse un expert.
Outre cette taxe sur les transferts, le secteur des jeux de hasard et de divertissement sera soumis à de nouvelles obligations fiscales en 2025. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a défendu devant le Parlement une réforme de la fiscalité locale visant à intégrer ces activités dans le champ de la contribution des licences. Cette mesure devrait rapporter environ 500 millions de FCFA aux caisses de l’État, selon les estimations officielles.
LES TRANSFERTS POSTAUX ÉGALEMENT CONCERNÉS
Le projet de loi de finances 2025 ne se limite pas aux jeux en ligne. Il introduit une autre innovation : l’application de la taxe sur les transferts d’argent aux transactions effectuées via les services postaux. Toutefois, cette taxe sera plafonnée, ne pouvant excéder les commissions perçues par les opérateurs postaux. « Pour les opérations de transfert postal de fonds, le montant de la taxe sur les transferts d’argent est plafonné au montant de la commission perçue par l’entreprise prestataire », précise le texte.
Rejoindre notre groupe télégram pour avoir les dernières infos
Cliquez ici
- Société2 weeks ago
Baltasar vient à peine de sortir de prison et tu ne croiras pas ce qu’il a fait avec cette femme (vidéos)
- Société2 weeks ago
Exclusivité : Baltasar brise enfin le silence et s’explique sur les 400 videos sur telegram
- Société1 day ago
Voici comment Faire Tomber une Femme follement Amoureuse de Vous
- Politique4 months ago
Cinq raisons de faire confiance au MPCC et au President Jean Blaise GWET
- Dernières actualités3 months ago
Nous prions les parents de faire beaucoup attention
- Société1 day ago
Voici le meilleur écart d’âge pour être épanouie dans un couple
- Dernières actualités4 months ago
La mise en place d’une technologie de pointe dans notre politique de santé par JEAN BLAISE GWET
- Dernières actualités4 months ago
Jean Blaise Gwet visitera un centre hospitalier le 13 Août prochain