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Les séparatistes insistent sur l'indépendance après qu'un responsable de l'ONU a déclaré que c'était impossible

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Les séparatistes insistent sur l'indépendance après qu'un responsable de l'ONU a déclaré que c'était impossible
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Les dirigeants du mouvement séparatiste camerounais, baptisé Ambazonie, ont maintenu leur revendication d'indépendance, malgré les avertissements clairs des diplomates internationaux. Julius Fondong, chargé des affaires politiques aux Nations unies, a récemment déclaré que l'ONU n'accorderait jamais l'indépendance à Ambazonie, l'État autoproclamé des régions anglophones du Cameroun.

Les déclarations de Fondong interviennent après de nombreuses informations faisant état d'un plan de confinement de deux semaines imposé par les séparatistes. L'objectif de ce confinement est de perturber la reprise des cours dans les deux régions anglophones. Les séparatistes qui se battent pour un État indépendant appelé Ambazonie affirment que la politique de confinement « attirera l'attention de l'ONU sur leur cause ». Ils se battent pour l'indépendance depuis 2016.

Mais Fondong a déclaré que l'utilisation de l'éducation des enfants comme outil dans les conflits politiques est un sujet très sensible en politique internationale et « c'est inacceptable ».

« Toute personne ayant une notion élémentaire des affaires internationales devrait savoir, presque par intuition, que l’éducation des enfants – surtout dans le contexte d’un conflit armé – est une question très sensible en politique internationale », a déclaré M. Fondong. Il a exhorté les séparatistes à suivre l’exemple des combattants de la liberté comme John Garang et Sam Nujoma, qui ont donné la priorité à l’éducation pendant leurs luttes de libération. « Même le gouvernement taliban en Afghanistan a compris les subtilités du droit des enfants à l’éducation », a-t-il ajouté.

« Aucune organisation internationale ni aucune nation civilisée qui se respecte ne doit jamais traiter avec un groupe qui utilise l’éducation des enfants comme une arme pour atteindre un objectif politique, ni le reconnaître. » Il a également souligné que l’ONU n’accorde pas l’indépendance, mais reconnaît et défend seulement l’indépendance ou la souveraineté d’un peuple telle qu’elle est librement exprimée lors d’un plébiscite, d’un référendum ou d’une élection.

« L’ONU n’accorde pas et ne peut pas accorder l’indépendance », a déclaré Fondong, ajoutant que « l’indépendance est obtenue uniquement par l’expression de la volonté souveraine et du désir d’un peuple librement exprimés lors d’un plébiscite, d’un référendum ou d’une élection. »

Fondong a déclaré que le plébiscite de février 1961, qui a conduit à l'unification du Cameroun méridional avec le Cameroun, est reconnu par l'ONU et que toute question en découlant est considérée comme une affaire intérieure du Cameroun.

Les dirigeants séparatistes réagissent

La réponse des leaders séparatistes comme Chris Anu, chef du gouvernement intérimaire autoproclamé d'Ambazonie, et Cho Ayaba Lucas, chef du Conseil de gouvernement d'Ambazonie, a été immédiate. Ils ont tous deux qualifié les déclarations de Fondong de sans fondement.

De son côté, Chris Anu a nié l’accusation selon laquelle les séparatistes utilisent l’éducation comme une arme pour obtenir l’indépendance. « Les dirigeants ambazoniens ont toujours exprimé leur soutien à la reprise des cours, à condition que les écoles respectent leurs propres normes plutôt que celles imposées par le gouvernement annexionniste », a déclaré Anu. Il a également critiqué Fondong pour avoir ignoré les causes sous-jacentes du conflit : « L’article de Fondong ne parvient pas à aborder les causes profondes du conflit, en particulier les problèmes liés à l’éducation et à la gouvernance qui ont déclenché la guerre en premier lieu. »

Cho Ayaba a répondu que leurs actions (lui et les séparatistes armés sur le terrain) visent à délégitimer l'autorité du Cameroun sur les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qu'ils appellent Ambazonie. Les mesures de confinement font partie d'une stratégie plus large qui comprend des actions militaires, des projets de souveraineté, des sabotages économiques et des tactiques de résistance.

« Dans cette guerre de libération, nous avons combiné l’action militaire, les projets de souveraineté, la résistance comme les boycotts, les blocages, le sabotage économique et les actions anti-électorales », a déclaré Ayaba dans une déclaration audio. Il a ajouté : « Les guerres de libération comportent une multitude d’actions pour défier l’ennemi, saper ses politiques et délégitimer son autorité politique. »

Ayaba a également déclaré que les stratégies utilisées dans la lutte de libération de l’Ambazonie ne sont pas nouvelles et que leurs efforts ont attiré l’attention internationale. « Les universitaires parlent maintenant parce que nous avons fait quelque chose. L’Ambazonie figure en bonne place dans les revues universitaires du monde entier », a-t-il déclaré.

Malgré les affirmations des dirigeants ambazoniens selon lesquelles ils ne ciblent pas les écoles, des rapports confirmés indiquent que certains campus scolaires dans les régions anglophones ont été transformés en camps séparatistes.

Mimi Mefo Info

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IRPP: Déjà près d’un million de déclarations enregistrées

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IRPP: Déjà près d’un million de déclarations enregistrées
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C’est à une course de vitesse que sont lancés les contribuables camerounais ces derniers jours, sur la plateforme de déclaration de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (Irpp). Alors que le dernier délai approchait (02 décembre 2024), les retardataires , visiblement plus nombreux se sont lancés dans une course contre la montre. L’on parle de plus de 20 000 déclarations par jour depuis la fin de semaine dernière. Soumettant les serveurs de la Direction générale des Impôts (DGI) à rude épreuve. Fort heureusement,  » ces serveurs de dernière génération peuvent absorber ce flux, et on compte déjà près d’un million de déclarations effectuées en ligne’‘, assure un responsable de la DGI. Ainsi,  »contrairement à la rumeur qui a circulé ces derniers jours, le système fonctionne bien, et est sécurisé », rassure-t-on.

Cependant, le rythme des sollicitations a donné des sueurs froides. Alors que la date butoir du 2 décembre approchait, près de 60 000 Camerounais qui tentaient chaque jour de se connecter au système entre vendredi et dimanche dernier, ont créé une saturation. Laissant redouter une panne du système. Finalement il n’en sera rien. La DGI fait état d’une moyenne de mille appels par jour enregistrés par le centre d’appels dédié à l’information des contribuables sur la question. Au-delà de la garantie que des solutions sont régulièrement fournies par le ministère des Finances (Minfi) aux contribuables en difficulté, il faut y voir la preuve de l’engouement des contribuables à exercer leur devoir fiscal.

L’Irpp qui concerne les particuliers qui possèdent des biens ou qui perçoivent des revenus non imposés à la base, à été réintroduit depuis cet exercice 2024, dans un contexte de dématérialisation et de digitalisation, et vise à instaurer plus d’équité et de justice fiscale pour que le poids de l’effort fiscal ne repose plus uniquement sur les entreprises. Après avoir arrêté le délai du 30 juin pour déclarer ses revenus pour l’année 2023, l’administration fiscale l’avait repoussé au 30 septembre, puis au 1er décembre 2024. Un dimanche et donc un jour non ouvrable. Le Minfi l’a décalé au 3 décembre, avant d’accorder une semaine supplémentaire aux retardataires. Ils en ont jusqu’au 9 décembre prochain, en bénéficiant d’une exonération des pénalités prévues en cas de retard.

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1,3 milliard de FCFA injecté par le C2D pour la modernisation du Musée national

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1,3 milliard de FCFA injecté par le C2D pour la modernisation du Musée national
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En 2021, lors de l’évaluation de la restructuration artistique et culturelle, le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, déclarait : « Le gouvernement, en adoptant la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30), a permis au sous-secteur arts et culture de migrer dans le secteur des industries et services. Les arts et la culture sont désormais considérés comme vecteurs de production de richesse, de croissance et d’emploi. » C’est dans cette optique que les institutions patrimoniales ont amorcé un changement de paradigme pour apporter leur contribution à la croissance économique. Parmi elles, le musée national. Quelle est « la contribution du C2D Projet d’Appui au Développement du Musée National (Padmun) » ? Cette interrogation était au cœur de la 13ème édition du petit du C2D organisé le 28 novembre dernier au sein de cette institution patrimoniale. Ce jeudi, le Pr Hugues Heumen Tchana, directeur du musée national a apporté des réponses à cette préoccupation. Lancée en juillet 2019, la première phase du Padmun symbolise l’engagement du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) en faveur du patrimoine culturel camerounais. Doté d’une subvention de plus de 655 millions de FCFA, le projet vise à moderniser le musée national tout en renforçant sa gouvernance et en valorisant ses collections.

CINQ ANS APRÈS, LES RÉSULTATS SONT ÉLOQUENTS

Cinq ans après son lancement, les résultats du Padmun sont éloquents avec 933 objets d’arts inventoriés, 46 mobiliers muséographiques milourds installés et 65 professionnels formés, dépassant largement les objectifs initiaux. « En termes de réalisation de la première phase de l’État, il y avait deux grandes propositions. La première proposition consistait en des travaux d’urgence. Ces travaux d’urgence comprenaient la réfection de la boiserie, l’éducation des réserves de l’État national et l’étanchéité. Ces trois projets ont été réalisés à 100 %. Ils nous ont permis d’assainir les réserves du musée grâce à l’achat de mobilier. Nous avons pu récupérer certains espaces qui étaient entièrement fermés et inutilisés. Dans la dernière composante, en quatre phases, le programme scientifique et culturel, le réaménagement des espaces, la provenance du musée et les formations de personnel ont permis à un grand nombre de personnes de se former dans les métiers de musées, aussi bien au Cameroun qu’à l’international. Les formations incluaient les métiers d’inventaire, le montage des expositions, la scénographie des expositions et, également, la réallocation budgétaire, ce qui a permis d’aller au-delà de l’assistance technique en équipant environ 56 mobiliers de réserve et en augmentant le nombre d’experts camerounais impliqués dans le projet. », a précisé Pr Hugues Heumen.

Ce travail de fond reflète une ambition claire : faire du Musée National un lieu de référence, à la fois gardien de l’histoire et acteur dynamique du rayonnement culturel camerounais. Le Padmun repose sur quatre axes principaux. D’abord, la modernisation de la gouvernance, indispensable pour adapter l’organisation interne du musée à ses nouvelles ambitions. Ensuite, la valorisation des collections, qui passe par une meilleure conservation et un inventaire précis des œuvres. À cela s’ajoutent le développement d’une politique scientifique et culturelle structurante, ainsi que l’aménagement des espaces muséographiques et architecturaux. Chacun de ces chantiers s’inscrit dans une vision d’ensemble qui dépasse les murs du musée : il s’agit de contribuer à la diversification de l’économie culturelle camerounaise. En s’appuyant sur le tourisme culturel et les industries créatives, le C2D entend renforcer l’impact de la culture sur le PIB national.

ADAPTATION ET RÉVISION DES PRIORITÉS

Au fil des années, le projet a dû s’adapter. Après les premières études menées par Expertise France et le Ministère français de la Culture en 2017 et 2018, une révision des priorités a été décidée en 2023. Lors du comité de pilotage du 19 avril, une nouvelle feuille de route a été adoptée. Deux avenants ont été signés pour réallouer les budgets et prolonger la durée du projet jusqu’en mars 2025. Ces ajustements reflètent une volonté commune : offrir au Musée National les moyens de ses ambitions. Parmi les travaux réalisés, on compte la réhabilitation de l’étanchéité de la toiture, la mise à niveau du système électrique et la réfection des boiseries. Le Musée National, en pleine modernisation, aspire à devenir un vecteur essentiel de rayonnement culturel, non seulement pour le Cameroun, mais aussi pour toute la région.

Les prochains mois seront cruciaux pour concrétiser cette vision et renforcer son rôle de gardien du patrimoine national. « Faisant suite à une sollicitation du Ministre des Arts et de la Culture, il a été consenti par le Comité d’orientation et de suivi du C2D d’allouer la somme de 655,9 millions de FCFA soit un million d’euros pour une seconde phase du projet de modernisation du Musée National. Cette deuxième phase permettra de capitaliser sur les diagnostics et recommandations faites par Expertise France lors de la 1ère phase et magnifier les réalisations de la Coopération Franco-camerounaise », a confié le directeur. Et de conclure : « C’est le cas par exemple de la boiserie qui doit être terminée, ou encore de la finalisation du mobilier des réserves. En termes de réalisation plus concrète, nous penserons à une salle pilote pour la restauration des biens culturels. Le Cameroun vient de lancer un vaste programme de reconstitution de sa mémoire collective à travers le rapatriement. Le Musée national devra être prêt à accueillir ces objets. Il faudra moderniser une salle pilote du Musée national et aménager le hall d’accueil pour davantage conforter les Camerounais dans leur identité culturelle »

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Coopération: Le Cameroun et la Suisse évaluent un  programme économique commun de 3,4 milliards de FCFA

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Coopération: Le Cameroun et la Suisse évaluent un  programme économique commun de 3,4 milliards de FCFA
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Selon les données présentées lors de cette réunion, le programme affiche un taux de consommation financière de 91,9 %, tandis que les réalisations physiques atteignent 78,5 %. En outre, la session a permis de visionner trois reportages sur l’état d’avancement des projets phares du programme, suivis d’un exposé de l’Unité de Direction. Plusieurs recommandations ont été formulées pour maximiser l’impact des initiatives en cours et mieux orienter les fonds restants. «Nous sommes sur le point de clôturer un chapitre important de notre coopération et d’en ouvrir un nouveau, porteur de perspectives encore plus prometteuses», a déclaré Natalie Kohlie.

Un enthousiasme partagé par le ministre Alamine Ousmane Mey, qui a souligné que cette clôture «sera l’occasion de redéfinir les axes prioritaires d’une relation bilatérale déjà fructueuse dans des domaines comme l’agriculture, la transformation des produits locaux, ou encore la promotion des PME». Malgré les avancées, plusieurs défis ont été recensés au cours de la mise en œuvre. Parmi eux, une communication insuffisante entre les différents acteurs (maîtres d’ouvrage, consultants, partenaires suisses), des lenteurs administratives, des conflits intracommunautaires et des obstacles sécuritaires. Les aléas climatiques, l’inflation post-Covid-19, et une inadéquation entre les cycles de travail et la disponibilité des ressources ont également pesé sur l’exécution des projets.

 Ces obstacles ont conduit les participants à plaider pour une meilleure coordination et une gestion rigoureuse des reliquats budgétaires. «Tenir compte du contexte spécifique de chaque projet est essentiel pour garantir une utilisation optimale des ressources », a insisté le Minepat.

DES PROJETS POUR UN IMPACT DURABLE

Né d’un accord signé en 2017 entre le Cameroun et la Suisse, le Programme des Fonds de Contre-Valeurs résulte de la conversion d’un ancien prêt suisse de 8 millions de francs suisses, accordé dans le cadre de la réhabilitation du barrage de Song-loulou. Les deux parties ont choisi d’investir ces ressources, estimées à 3,4 milliards de francs CFA, dans des projets visant à réduire les disparités sociales et à promouvoir le développement économique.

Trois initiatives majeures ont été financées à hauteur d’un milliard de francs CFA chacune Il s’agit notamment du projet Eau pour tous au Sahel, porté par S2W, qui vise à fournir de l’eau potable grâce à l’énergie solaire dans quatre localités des régions de l’Extrême-Nord et du Nord. Fresh Irish Potatoes, conduit par la société IEC, développe la culture, la transformation et la commercialisation de la pomme de terre dans la région de Santa. L’électrification hybride solaire et hydro, mise en œuvre par Solarhydrowatt, soutient l’autonomie énergétique de la commune de Dschang via un système innovant.

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