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Une femme de Floride condamnée à mort pour avoir blessé un bébé il y a 40 ans
Terry McKirchy, une femme de Floride et ancienne baby-sitter, a été condamnée à trois ans de prison pour avoir causé la mort d'un homme qu'elle avait blessé alors qu'il était bébé il y a 40 ans. Le 21 août 2024, McKirchy, aujourd'hui âgée de 62 ans, a été reconnue responsable de la mort de Benjamin Dowling, décédé à l'âge de 35 ans en 2019 des suites de blessures subies alors qu'il était bébé et dont elle avait la garde.
En 1984, Benjamin Dowling, alors âgé de cinq mois, a été confié aux soins de McKirchy, qui avait alors 22 ans. Sous sa surveillance, Benjamin a subi une grave blessure à la tête. Ses parents ont immédiatement remarqué que quelque chose n'allait pas lorsqu'ils l'ont récupéré et l'ont emmené d'urgence à l'hôpital, où les médecins ont diagnostiqué une hémorragie cérébrale causée par le syndrome du bébé secoué.
Après une longue enquête, il a été déterminé que McKirchy avait secoué le bébé, provoquant la blessure, bien qu'elle ait toujours nié tout acte répréhensible. Bien qu'elle ait plaidé coupable en 1985 d'avoir blessé Benjamin, elle a maintenu son innocence. Au cours de la récente procédure judiciaire, la mère de Benjamin a lu un extrait d'un journal qu'elle avait tenu il y a 40 ans, se rappelant le moment où elle est allée chercher son fils chez McKirchy dans la banlieue de Fort Lauderdale.
Benjamin Dowling, décédé à l'âge de 35 ans en 2019
« Il était assis sur le siège de la voiture, plus blanc qu'un fantôme, les poings serrés, gémissant et regardant dans le vide. Il ne savait pas qui j'étais. Je savais que quelque chose n'allait pas, et je suis partie de là dès que j'ai pu », a-t-elle lu.
La mère de Benjamin a révélé que lorsqu'ils l'ont emmené à l'hôpital, les médecins ont suspecté un traumatisme grave et ont appelé la police. Elle a déclaré avec émotion : « Les 173 jours, cinq mois et trois semaines de vie normale de Benjamin étaient terminés. »
McKirchy avait déjà accepté un accord de plaidoyer en 1985, plaidant non coupable de tentative de meurtre. Étant donné qu'elle était enceinte de six mois de son troisième enfant à l'époque, elle a reçu une peine réduite de quelques semaines de prison suivies d'une probation, au lieu des 12 à 17 ans de prison prévus. Elle a affirmé avoir accepté l'accord pour continuer sa vie et être avec ses enfants.
Lorsque Benjamin est décédé en septembre 2019, les rapports médicaux ont directement lié sa mort aux blessures subies en 1984. En 2021, les procureurs ont accusé McKirchy de meurtre au premier degré, mais elle a finalement accepté un accord de plaidoyer, plaidant coupable d'une accusation d'homicide involontaire moins grave.
Lors de l’audience de mercredi, la mère de Benjamin a raconté comment sa famille et sa communauté ont travaillé sans relâche pour lui offrir une vie épanouissante malgré ses limites. Elle a raconté comment il a manqué des expériences typiques de l’enfance comme aller à l’école, aller au bal de fin d’année et avoir des relations. « Benjamin n’a jamais profité d’un cadre scolaire traditionnel, n’est jamais allé à un bal de fin d’année, à un bal de fin d’année ou à une remise de diplôme. Il n’a jamais conduit de voiture, n’a jamais eu de petite amie et n’a jamais pu jouer avec sa sœur ou son frère. Benjamin n’a jamais pu dire qu’il aimait sa mère, son père ou un membre de sa famille », a-t-elle déclaré.
Dans le cadre de l’accord de plaidoyer, McKirchy a écrit une lettre d’excuses, qui a été lue à haute voix au tribunal par son avocat. La lettre disait : « Je me souviens avoir été extrêmement accablée et épuisée alors que je m’occupais de tous les enfants de ma maison, et c’est dans cet état, par impulsion et par colère, que j’ai frappé Benjamin alors que lui et d’autres enfants pleuraient. Vos vies, la vie et le bien-être de Benjamin ont été mis à mal par moi. Pour cela, je suis sincèrement désolée. »
Mimi Mefo Info
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Commerce Illicite : les Douanes saisissent 8 milliards FCFA de marchandises en 9 mois
Carburant frelaté, médicaments contrefaits, métaux précieux et alcools dangereux…les trafiquants mettent la vie des Camerounais en danger. La douane, en première ligne pour protéger la santé et la sécurité de tous. Entre janvier et septembre 2024, elle a frappé un grand coup dans sa lutte contre le commerce illicite. Huit milliards de FCFA. C’est le montant faramineux des marchandises saisies, révélé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, lors de son discours du 1er décembre devant l’Assemblée nationale. Ce chiffre, qui illustre l’ampleur de l’effort déployé, s’inscrit dans une stratégie gouvernementale visant à assainir le commerce national et à renforcer la sécurité aux frontières. « L’administration douanière a intensifié les opérations de lutte contre les trafics illicites et la criminalité transnationale organisée, ayant abouti à plusieurs saisies de marchandises pour une valeur estimée à près de huit milliards de FCFA », a déclaré le chef du gouvernement.
Cette annonce vient éclairer les efforts d’un corps opérationnel souvent dans l’ombre mais jouant un rôle crucial dans la préservation des intérêts économiques et de sécurité du pays. Les équipes de la Douane camerounaise ne manquent pas de défis. Les saisies récentes révèlent un large éventail de marchandises issues de trafics, parfois étroitement liés à des réseaux internationaux. L’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi III), pilier de cette lutte, s’est déployée à travers le pays avec des postes de commandement stratégiques à Douala, Yaoundé et Garoua. Son but : neutraliser les flux illégaux et démanteler les circuits clandestins qui gangrènent l’économie nationale. à titre illustratif, le 10 décembre dernier, 950 téléphones portables, introduits frauduleusement sur le marché camerounais, ont été saisis. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le commerce illicite. Les zones frontalières, en particulier celles jouxtant le Nigeria et la Guinée équatoriale, demeurent des points chauds. Mais la ville de Douala et ses criques le long du fleuve Wouri concentrent aussi une part importante des activités illicites, offrant des cachettes idéales aux trafiquants.
Ces régions illustrent la complexité d’une lutte où la géographie et l’ingéniosité des contrebandiers ajoutent une dimension supplémentaire au combat des douaniers. Au-delà de son impact sur la sécurité, le commerce illicite pèse lourdement sur l’économie camerounaise. Les pertes fiscales, estimées entre 200 et 250 milliards de FCFA par an, privent l’État de ressources essentielles pour financer les infrastructures et les services publics. En 2021 déjà, les saisies opérées dans le cadre de l’opération Halcomi III atteignaient 10 milliards de FCFA, soulignant l’ampleur d’un phénomène qui ne faiblit pas. L’effet domino est aussi perceptible dans le secteur privé : les entreprises locales, notamment les industries agroalimentaires et pharmaceutiques, subissent une concurrence déloyale de la part de produits contrefaits ou introduits frauduleusement sur le marché. Ce cercle vicieux affaiblit non seulement les recettes fiscales mais érode également la confiance des investisseurs.
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Cybersécurité et cybercriminalité : Le gouvernement s’engage pour la protection des données personnelles
Ce rendez-vous annuel avait pour objectif d’évaluer les risques auxquels les données de l’écosystème national du numérique sont exposées et de proposer des stratégies de réponse efficaces pour contrer les menaces de cybercriminalité. Placée sous le thème « Cyberespace national et protection des données stratégiques », cette édition du forum s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de sécurité des réseaux et des systèmes d’information. « Nous sommes à l’aube d’une ère où la technologie et l’innovation digitale transforment tous les aspects de notre vie quotidienne, de nos interactions sociales à nos méthodes de travail, en passant par la manière dont les entreprises fonctionnent. Si cette évolution nous ouvre des portes vers de nouvelles opportunités, elle soulève également d’importants défis, notamment en ce qui concerne la protection des données », a averti Minette Libom LI Likeng, ministre des Postes et Télécommunications.
Les travaux ont été organisés autour de trois panels, chacun composé de quatre interventions, et portaient notamment sur l’écosystème national du numérique au cœur de la menace de la sécurité des données. Le premier panel a dressé l’état des lieux de la protection des données stratégiques dans le cyberespace national. Le débat était axé sur les enjeux et défis de la protection des données, présentant les défis techniques et technologiques. En outre, la question de la protection des données des utilisateurs des médias sociaux face aux défis du profilage à l’ère de l’intelligence artificielle a été abordée. Il s’agissait de présenter des démarches de conformité juridique et des initiatives de remédiation, comme le Privacy Sandbox de Google. Les opportunités et menaces des technologies émergentes pour la protection des données personnelles étaient également au menu de ce forum de sensibilisation.
RENFORCER LES CAPACITÉS ET SENSIBILISER LES ACTEURS
Les discussions ont permis de dégager des recommandations pour consolider les politiques, les programmes de cybersécurité et de cyber défense nationale. Les objectifs spécifiques incluaient le recensement des mécanismes de réponse aux risques, la collecte de suggestions et de statistiques, ainsi que le renforcement des capacités des participants en matière de protection des données. Les assises de Bertoua ont servi de cadre de réflexion pour les experts nationaux, permettant d’indiquer les lignes de conduite à adopter pour protéger les données de l’écosystème numérique national. Pour l’État, il s’agissait de recenser les mécanismes de réponse permettant de traiter les risques et d’assurer la protection des données de l’écosystème national du numérique.
Les pistes de solutions identifiées devront être intégrées aux programmes de sécurité et de défense du cyberespace national. En parallèle, les participants ont été sensibilisés aux menaces pesant sur les données numériques et ont bénéficié d’un renforcement de leurs compétences sur les mécanismes de protection des données. Selon le Minpostel, le troisième Forum National sur la Cybersécurité et la Lutte contre la Cybercriminalité, qui s’est déroulé à Bertoua dans la région de l’Est, a permis de renforcer l’engagement du Cameroun dans la protection des données stratégiques et la lutte contre les menaces numériques, marquant une étape significative vers un cyberespace plus sûr et sécurisé. Il intervient à l’ère de la révolution des données, du big data et de l’intelligence artificielle, qui apportent de nombreux avantages. Cependant, les considérations relatives à la vie privée et à la protection des données demeurent essentielles.
MINETTE LIBOM LI LIKENG, Ministre des Postes et Télécommunications
« La cybersécurité est une source d’opportunités économiques pour nos jeunes »
Le Cameroun se doit d’assurer la sécurité de son cyberespace. Les défis que nous affrontons ne sont pas seulement techniques, ils touchent directement à notre souveraineté et à notre développement. Il est impératif de : (i) Protéger les données stratégiques : Nos systèmes financiers, nos infrastructures critiques et nos données de défense sont des cibles de choix pour des cyberattaques à motivation criminelle ou géopolitique ; (ii) Préserver la stabilité politique : Dans un contexte marqué par une augmentation des cybermenaces, il est crucial de sécuriser les processus électoraux, les systèmes de communication gouvernementaux et les réseaux publics pour garantir une gouvernance sereine et autonome ; (iii) Renforcer la confiance citoyenne : Un cyberespace sécurisé est essentiel pour instaurer une relation de confiance durable entre l’État et ses citoyens, notamment à travers des services numériques tels que l’e-administration ou les transactions électroniques. Les statistiques collectées auprès des services compétents démontrent l’ampleur du phénomène de cybercriminalité dans notre pays. En 2018, 3 388 cas d’usurpation d’identités ont été constatés.
En 2019, 2 050 plaintes relatives au spamming et au phishing ont été enregistrées, avec environ 11 milliards FCFA de pertes financières, et 11 617 vulnérabilités ont été détectées sur les sites web des administrations publiques. Le Cameroun dispose d’une Politique Nationale de Sécurité des Réseaux et des Systèmes d’information, qui fixe les orientations stratégiques et les initiatives prioritaires à mettre en œuvre pour contrer l’utilisation malveillante du cyberespace camerounais. Il s’agit du renforcement du dispositif légal et réglementaire destiné à réprimer les déviances potentielles dues à une utilisation malsaine des technologies de l’information et de la communication. La politique comprend également le développement des infrastructures de cybersécurité pour mettre en place des outils permettant la prévention, la détection et la neutralisation des menaces qui pèsent sur les réseaux et les systèmes d’information.
Enfin, la sensibilisation, le renforcement des capacités et la gestion du changement visent à accroître les aptitudes des usagers à une meilleure utilisation du cyberespace. Une campagne nationale pilotée par le ministère a touché un large public, avec des sessions de formation destinées aux jeunes dans les écoles et universités. Ces initiatives ont mis l’accent sur l’utilisation responsable des technologies et la protection des données personnelles, comme en témoignent les Journées nationales de cybersécurité à Garoua, qui ont rassemblé des centaines de jeunes autour de conférences et d’ateliers pratiques. Cet événement a montré que la cybersécurité n’est pas seulement une nécessité technique, mais également une source d’opportunités économiques pour nos jeunes talents.
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E-Visa: 29 milliards de FCFA collectés en un an
La digitalisation du processus de délivrance des visas au Cameroun commence à porter ses fruits. Lors de son passage devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale, le ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a révélé que le déploiement du visa électronique a permis à l’Etat du Cameroun de collecter 29 milliards de FCFA entre avril 2023 et octobre 2024. « Ce système a apporté une célérité inédite dans le traitement des demandes, une traçabilité accrue et une meilleure maîtrise des flux entrants et sortants », a expliqué le ministre. Outre son efficacité opérationnelle, l’e-visa contribue également à « sécuriser le territoire en renforçant le contrôle des identités à l’entrée et à la sortie du pays », pense-t-il.
UN PARTENARIAT PUBLICPRIVÉ PROMETTEUR
Au cœur de cette révolution numérique se trouve la société ivoirienne Impact Palmarès R&D SAS. Sélectionnée en 2022 dans le cadre d’un partenariat public-privé, cette entreprise s’est engagée pour une période de dix ans renouvelables à moderniser les services consulaires camerounais. L’un des projets phares de ce partenariat est la construction d’un centre de transformation digitale à Yaoundé, dont la première pierre a été posée le 16 avril 2024.
« Ce centre sera doté d’un data center de pointe et d’un système informatique intégré pour uniformiser et sécuriser les prestations consulaires », a précisé Patrice Koe Jr., directeur de la communication au ministère des Relations Extérieures (Minrex). Selon lui, ce chantier est essentiel pour garantir l’efficacité et la pérennité de l’e-visa, tout en offrant des infrastructures adaptées aux besoins croissants du pays en matière de gestion numérique.
DES AVANCÉES TANGIBLES MALGRÉ QUELQUES COUACS
D’après les données les plus récentes, 157 688 visiteurs ont été enregistrés entre avril 2023 et mars 2024. Cependant, tout n’a pas été parfait. Des usagers ont signalé des bugs sur la plateforme, ce qui a parfois compliqué les démarches. Malgré ces critiques, le Minrex reste optimiste et met en avant les nombreuses réalisations concrètes depuis la signature du contrat avec Impact Palmarès R&D SAS.
Parmi celles-ci figurent l’équipement de 44 postes diplomatiques et consulaires, ainsi que le déploiement d’équipements sur 19 des 25 postes-frontières prévus dans une première phase. « Le projet e-visa ne se limite pas à la simple digitalisation. Il s’inscrit dans une vision plus large d’uniformisation des services consulaires, qui comprend la mise en place d’une infrastructure numérique complète et une modernisation des équipements. Pour le gouvernement, cette démarche vise non seulement à améliorer l’expérience des usagers, mais aussi à accroître les recettes publiques, tout en renforçant la sécurité nationale », souligne le ministère des Relations Extérieures
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