Actualités locales
Douala-Yabassi : la circulation perturbée par l’effondrement d’une partie de la chaussée à Bonepoupa

(Investir au Cameroun) – Depuis ce 14 août 2024, la circulation est perturbée sur l’axe Bonepoupa-Yabassi (51,3 km), l’un des deux tronçons qui relient Douala, la capitale économique du pays, à Yabassi, chef-lieu du département du Nkam dans la région du Littoral. En effet, une partie de la chaussée s’est effondrée à Babouté, un quartier du village Bonepoupa 2.
Selon une source au ministère des Travaux publics, un véhicule pick-up transportant les vivres a été englouti, mais aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. La même source indique que des dispositions sécuritaires ont été prises pour baliser le site. La circulation est interdite aux gros porteurs et seuls les petits véhicules sont autorisés.
À en croire la même source, l’abondante pluviométrie a provoqué des infiltrations d’eau dans une fissure de la route, causant une rupture de remblais sur cet axe routier dont les travaux de construction ont été exécutés par Buns, une entreprise camerounaise de BTP, sous le contrôle de Beta Consult. Ils ont été financés par le budget d’investissement public à hauteur de 39 milliards de FCFA.
Bien qu’achevée, apprend-on, la section de route Bonepoupa-Yabassi est encore sous contrat et n’a pas encore fait l’objet d’une réception de la part du ministère des Travaux publics, maître d’ouvrage. Elle fait partie du lot 2 de la route Douala-Yabassi dont les travaux ont démarré en 2017 au même titre que le lot 1 Douala-Bonepoupa (33 km) pour une livraison prévue en 2019. Sept ans plus tard, la réalisation de cette section de route n’est toujours pas achevée. D’abord confié à la société tchadienne Encobat en 2016 pour un coût de 26,5 milliards de FCFA, le contrat de cette entreprise a été résilié par le ministère des Travaux publics en novembre 2023 à cause « des problèmes d’organisation du chantier, de disponibilité d’engins… ».
Depuis lors, le chantier a été attribué à l’entreprise camerounaise Cabte. Mais les travaux piétinent. D’après le récent rapport de la revue des projets routiers relevant du portefeuille du ministère des Travaux publics, les travaux qui devaient être livrés au mois de mars dernier ont une fois de plus été reportés en 2025. Une fois achevée, la route Douala-Bonepoupa-Yabassi devrait désenclaver le bassin agricole et halieutique du département du Nkam et améliorer les conditions de vie des populations des zones traversées par cette route.
Frédéric Nonos
Lire aussi :
03-11-2023- Route Douala-Bonepoupa : après avoir perçu près de 11 milliards de FCFA, le contrat du tchadien Encobat résilié
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Dette intérieure : le gouvernement a accumulé des restes à payer de près de 680 milliards de FCFA en 2024

(Investir au Cameroun) – Au terme de l’exercice budgétaire 2024, les restes à payer (RAP) ont atteint environ 670 milliards de FCFA. C’est ce que révèlent des données compilées par la Direction générale du Trésor, de la Coopération financière et monétaire du ministère des Finances, la Caisse autonome d’amortissement et le Comité national de la dette publique. Ces données sont rapportées dans la note de conjoncture sur la dette publique du 18 mars 2025, élaborée par la Caisse autonome d’amortissement (CAA).
Le document précise néanmoins que cette enveloppe est en baisse de 8,6 % par rapport à l’exercice 2023, où les RAP s’élevaient à 743 milliards de FCFA. Pour la Caisse autonome d’amortissement, cette baisse témoigne des efforts en matière de régularisation et d’apurement des engagements budgétaires tout au long de l’année 2024.
Toutefois, ces efforts sont restés inconstants. D’après le rapport susmentionné, le volume des RAP est tombé à 559 milliards de FCFA entre juillet et septembre 2024, avant de remonter à 646 milliards de FCFA dès octobre. Au 31 décembre 2024, cette dette s’élevait finalement à 679,8 milliards de FCFA, selon des données encore provisoires de la Caisse autonome d’amortissement.
Une autre hausse concerne les RAP de plus de trois mois, désormais intégrés dans l’encours de la dette publique. Ceux-ci ont atteint 341,7 milliards de FCFA à fin décembre 2024, contre 161,5 milliards de FCFA un an plus tôt, soit une augmentation de 111,5 %, selon la note de conjoncture. Ce niveau demeure préoccupant, car la réglementation, notamment la réforme du Compte unique du Trésor adoptée en 2018, limite les délais de paiement à deux mois. Or, d’après le ministère des Finances, ces délais sont passés de 110 jours en moyenne en 2018 à 160 jours en 2024. Pour la Caisse autonome d’amortissement, « cette augmentation des restes à payer de plus de trois mois s’explique également par les non-décaissements des appuis budgétaires attendus au dernier trimestre 2024 dans le cadre des programmes en cours avec le FMI ».
Rappelons ici que les RAP dus par l’État concernent essentiellement les biens et services, les investissements et fonds de contrepartie, les autres dépenses du personnel, les transferts, les subventions, les participations et restructurations, ainsi que la dette intérieure. En clair, les RAP représentent les engagements de dépenses pris par une administration publique (État, collectivités territoriales, etc.) au cours d’un exercice budgétaire, mais qui n’ont pas encore été payés à la clôture de cet exercice. Ils correspondent donc à des dépenses engagées mais non encore liquidées ou payées, et reportées à l’exercice budgétaire suivant. Les RAP se composent de trois étapes : l’engagement (commande ou contrat signé, qui constitue une obligation de payer), la liquidation (vérification et validation du montant exact de la dépense), et le paiement.
Ludovic Amara
Lire aussi : 23-12-2024- Dette publique : les Restes à payer culminent à 330 milliards FCFA, 7 ans après la réforme du Compte unique du trésor
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Michèle Ndoki et Felix Agbor Nkongho unis pour l’engagement politique des jeunes
Le samedi 22 mars 2025, Maître Michèle Ndoki, leader du Mouvement des Bâtisseurs de la Nation, a rencontré Maître Felix Agbor Nkongho, président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique, afin d’échanger sur les stratégies d’autonomisation et d’engagement politique des jeunes.
Leur rencontre, qui intervient dans un contexte de revendications croissantes en faveur de réformes politiques au Cameroun, a mis en lumière la nécessité d’une participation accrue des jeunes à la gouvernance, un défi dans un pays où le pouvoir reste concentré entre les mains d’une élite politique vieillissante.
Remettre en question le statu quo
Malgré leur influence en tant que personnalités juridiques et politiques, Maîtres Ndoki et Nkongho représentent une génération largement exclue des hautes sphères du pouvoir camerounais. Le système politique camerounais est dominé depuis des décennies par une administration vieillissante, laissant peu de place aux jeunes politiciens réformateurs. Conscient de cette réalité, Maître Ndoki a souligné la nécessité d’une participation politique active et d’une gouvernance inclusive.
« Pour que le changement soit significatif, il est essentiel d’impliquer davantage de personnes, en particulier les jeunes, dans le processus politique », a-t-elle déclaré. « Seule une participation inclusive permettra de parvenir à des réformes durables et transformatrices au Cameroun. »
Ses commentaires reflètent la frustration de nombreux jeunes Camerounais qui se sentent exclus des processus décisionnels, alors qu’ils constituent la majorité de la population. Les efforts déployés par de jeunes leaders comme Ndoki et Nkongho pour encourager l’engagement politique témoignent d’un mouvement croissant, déterminé à remettre en question les structures de pouvoir bien établies.
Renforcer la participation civique et la réforme démocratique
Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont exploré les possibilités de collaboration entre leurs organisations afin de promouvoir les valeurs démocratiques, de renforcer la participation civique et d’autonomiser les citoyens camerounais.
Maître Ndoki, fervente défenseure des réformes démocratiques, a partagé son expérience de la politique camerounaise, soulignant les obstacles importants auxquels les jeunes leaders sont confrontés pour mobiliser des soutiens et initier le changement. Malgré ces difficultés, elle reste optimiste quant au potentiel de réforme.
Appel au leadership des jeunes
Maître Agbor Nkongho, avocat reconnu en matière de droits humains, a fait écho à ces sentiments, soulignant l’urgence pour les jeunes de participer activement à la construction de l’avenir du Cameroun.
« Nous devons continuer à œuvrer ensemble pour bâtir une société plus démocratique et inclusive », a-t-il déclaré. « Les jeunes doivent jouer un rôle actif dans la construction de leur avenir, et il est de notre responsabilité de créer les plateformes et les espaces où ils pourront s’épanouir politiquement. »
La discussion entre Ndoki et Nkongho s’inscrit dans un mouvement plus large en faveur d’un changement générationnel au sein du leadership camerounais. Leur rencontre est porteuse d’espoir pour un nouveau paysage politique, qui intègre les voix des jeunes et privilégie le progrès démocratique.
La voie à suivre
Alors que les défis à l’engagement politique des jeunes au Cameroun demeurent importants, allant des obstacles institutionnels à la répression politique, la détermination de jeunes leaders comme Michèle Ndoki et Nkongho suggère que le changement est non seulement nécessaire, mais inévitable. À mesure que le paysage politique évolue, leur plaidoyer en faveur de l’inclusion et des réformes jouera un rôle crucial dans la construction de l’avenir du Cameroun.
Leur collaboration marque une étape importante dans la lutte pour la démocratie, soulignant que la lutte pour la participation politique et les droits de l’homme est loin d’être terminée.
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Trump révoque les habilitations de sécurité de ses opposants
Le président américain Donald Trump a révoqué les habilitations de sécurité de plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont ses rivales démocrates précédemment battues, Kamala Harris et Hillary Clinton.
Cette annonce fait suite à la décision antérieure de Trump de retirer l’habilitation de sécurité de son prédécesseur, Joe Biden, confirmée officiellement dans son dernier mémorandum.
« J’ai déterminé qu’il n’est plus dans l’intérêt national que les personnes suivantes accèdent à des informations classifiées », peut-on lire dans la déclaration de Trump. La révocation s’étend également à « tout autre membre » de la famille Biden, une décision qui creuse encore davantage le fossé politique.
Une rupture avec la tradition
Traditionnellement, les anciens présidents américains et les hauts responsables de la sécurité conservent leurs habilitations de sécurité par courtoisie, ce qui leur permet de donner leur avis sur les questions de sécurité nationale lorsqu’ils sont consultés. La décision de Trump de révoquer ces habilitations marque une rupture significative avec cette norme.
Parmi les personnes concernées figurent l’ancien secrétaire d’État Antony Blinken, ainsi que les anciens législateurs républicains Liz Cheney et Adam Kinzinger, tous deux de fervents détracteurs de Trump. Fiona Hill, ancienne conseillère aux affaires russes sous la première administration Trump, figurait également sur la liste.
Le mémorandum vise également Jake Sullivan, Lisa Monaco, Mark Zaid, Norman Eisen, Letitia James, Alvin Bragg, Andrew Weissmann et Alexander Vindman.
Intensification des représailles politiques ?
Trump avait déjà révoqué les habilitations de sécurité de plus d’une quarantaine d’anciens responsables du renseignement, les accusant – sans preuve – d’ingérence dans l’élection de 2020 en faveur de Biden. Nombreux sont ceux qui voient dans cette dernière mesure la poursuite de ses efforts pour éliminer ceux qu’il considère comme des adversaires politiques.
Cette décision fait également écho à une décision prise par Biden pendant sa présidence. En 2021, il lui avait interdit l’accès aux réunions d’information du renseignement, invoquant son « comportement erratique ». Biden a présenté sa décision comme une mesure de sécurité nationale, tandis que les révocations radicales de Trump semblent plus politiquement chargées.
Cette dernière décision va alimenter le débat sur l’utilisation des habilitations de sécurité comme outil politique, soulevant des questions sur les précédents et l’avenir de l’accès aux renseignements pour les anciens fonctionnaires dans un paysage politique déjà polarisé.
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