Le Cameroun a perdu l’une de ses voix les plus respectées dans le monde du journalisme. Suzanne Kala Lobe, une journaliste chevronnée réputée pour ses commentaires incisifs et son dévouement à son métier, est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi. Elle luttait contre la maladie depuis un certain temps.
Une vie de service et d’influence
Né le 16 janvier 1953 à Douala, Suzanne Kala Lobe Kala Lobe est la fille de Sara Beboi Kutta Kala-Lobè et d'Iwiyè Kala-Lobè. Élevée dans une famille de huit frères et sœurs, Kala Lobe a fait ses premières études à Petit Joss à Akwa. À l'âge de 10 ans, elle s'est installée en France pour poursuivre ses études, obtenant un doctorat en linguistique de l'Université de Paris III en 1976, suivi d'un MBA en gestion culturelle en 1989 et d'un DEA en sciences politiques de l'Université de Bordeaux en 1997.
La carrière de Kala Lobe dans le journalisme a débuté en 1992 en hommage à son père, Iwiyè Kala-Lobè, journaliste de renom et fondateur de Présence Africaine. Elle a eu un impact significatif avec sa chronique dans La Nouvelle Expression, s'imposant rapidement comme une critique sociale et éditorialiste de premier plan. Son travail s'est étendu à diverses émissions sur Radio Équinoxe et Équinoxe Télévision, où ses idées ont été largement appréciées.
En 2003, elle a lancé EBK Productions, qui publié Kala Lobe a été nommée au Conseil national de la communication par le président Paul Biya le 23 février 2013 et a pris ses fonctions le 6 mars 2014. Parallèlement à ses fonctions dans les médias, Kala Lobe a été responsable de la communication de Hysacam.
Kala Lobe a publié en octobre 2010 « Les Chroniques sous le manguier » et coécrit « Supermarket » en 2012. Elle s'est également fait connaître en tant que chanteuse principale du groupe Djala Lilon et a participé à l'album « Ni Africa ni yoso », un hommage à Ruben Um Nyobe.
Sa vie personnelle l'a vu vivre une union de longue durée avec Bea Man Wayack, et ils n'ont pas eu d'enfants ensemble. La tragédie a frappé le 5 octobre 2020, lorsqu'un incendie inexpliqué a détruit sa maison d'enfance à Bali.
Le décès de Suzanne Kala Lobe marque la fin d’une époque pour le journalisme camerounais. Son héritage de journaliste, de critique et de commentatrice culturelle pionnière restera gravé dans les mémoires et sera apprécié par beaucoup.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont favorablement répondu présents au lieu de l’incident. Pour ce faire, les équipes de secours ont mobilisé deux engins de secours et une vingtaine de sapeurs-pompiers pour lutter contre le feu virulent.
En effet, ils ont travaillé d’arrache-pied pour maitriser les flammes qui ne cessaient de s’étendre. « Grâce à l’action de deux petites lances, les équipes ont travaillé sans relâche pendant six heures pour maîtriser les flammes », font savoir les sapeurs-pompiers.
Pour l’heure, aucune perte en vie humaine n’est enregistrée. Mais les conséquences sont énormes. Au total, une quinzaine des boutiques sont parties en feu.
Au regard de l’ampleur de l’acte, les sapeurs-pompiers ont rigoureusement rappelé aux commerçants et autres acteurs dans les marchés l’importance du respect des règles de sécurité en matière de prévention des incendies.
Avec l’appui de la Banque mondiale, des demandeurs de branchements ont pu bénéficier d’une facilité de paiement qui a permis leur raccordement au réseau Eneo, constituant ainsi l’essentiel des nouveaux branchements de l’entreprise au premier semestre 2024.
Dans des zones rurales du Cameroun, 60 000 foyers ont pu avoir accès à l’électricité pendant les six premiers mois de 2024. Quand on considère que chaque compteur alimente en moyenne 7 à 10 personnes, le nombre de personnes impactées est au-delà de ce chiffre. Ce résultat est le fruit du projet d’Electrification Rurale et d’Accès à l4electricité dans des Régions sous servies du Cameroun (PERACE) de l’Agence de l’Electrification Rurale structuré autour d’un fonds revolving. Il a été mis en place par le gouvernement sur financement de la Banque Mondiale. Il facilite le paiement des frais de branchements pour les ménages qui ont peu de moyens et qui désirent avoir de l’électricité.
Le PERACE offre en effet la possibilité aux demandeurs de branchements de payer juste un montant minimal du devis du branchement pour se voir connecter au réseau électrique. Le reste du paiement s’effectue par la suite en plusieurs tranches. Sur 64 000 branchements neufs effectués par Eneo au cours du premier semestre 2024, 60 000 se sont faits dans ce cadre. Ce qui porte globalement à 163 000, le nombre de connections au réseau Eneo réalisés dans le cadre de ce projet depuis 20 mois. Sans donner de chiffre, Eneo affirme que ce résultat est « bien au-delà des objectifs ».
Cette contribution du gouvernement et de la banque mondiale a tiré à la hausse, les réalisations d’Eneo en matière de nouveaux clients. Dans son rapport du premier semestre 2024, l’entreprise dit avoir enregistré 75000 nouveaux dont 64 000 issus d’un processus de branchements neufs. Et parmi ces derniers, 60 000 viennent du PERACE. Ce qui contribue à améliorer le taux d’accès à l’électricité au Cameroun. Il est estimé 67,5% en 2023 et 68% à mi 2024 selon Eneo qui se base sur les données de la banque mondiale qui situent la progression moyenne entre 1 et 1,25 par an. Ce, alors que ce taux était évalué à 64,3% en 2020 par l’institution financière.
Dans son rapport semestriel, Eneo dit avoir aussi amélioré la qualité du service. Quoi que confrontée aux difficultés financières. « Le nombre d’incidents sur les grandes lignes en 2024 est en baisse de 6% par rapport à 2023. Une performance de 12% au-dessus de l’objectif fixé à Eneo. En revanche, la durée moyenne des incidents vue par les clients en hausse 17 % par rapport à 2023. Ces qui deux éléments traduisent une plus grande solidité des lignes mais une réactivité en baisse en cas d’incidents. La baisse de la capacité à réagir est en partie liée aux contraintes logistiques elles-mêmes portée par les contraintes financières d’Eneo et du secteur», écrit l’entreprise
Des dizaines de jeunes professionnels du marketing et de la communication, des relations publiques et de la publicité se sont réunis à Douala le vendredi 13 septembre pour le tout premier Marcom Meet and Greet. Cette initiative a réuni des participants de divers secteurs pour discuter des tendances émergentes, relever les défis et créer un écosystème florissant pour élever le niveau de la profession de marketing et de communication (Marcom).
L’événement a permis aux participants de partager leurs parcours professionnels et les expériences qui ont façonné leur carrière. Les participants ont apporté une perspective unique, contribuant à une atmosphère enrichissante et collaborative. Larry AgborNyentyResponsable Marketing et Communication d'Ecobank et l'un des initiateurs de l'événement, a salué ce rassemblement comme le début d'un mouvement transformateur dans le domaine de la communication marketing. « Cette journée marque le début de quelque chose de plus grand pour nous tous », a-t-il déclaré.
Daniel Enow Bisong, un jeune directeur de la publicité dans les médias, a souhaité la bienvenue aux participants et a souligné l'importance de l'unité et de la collaboration entre les professionnels du secteur. Il a également souligné l'importance croissante de la narration et des plateformes numériques dans les stratégies de communication marketing modernes. « Dans le monde actuel axé sur le contenu, la capacité à raconter des histoires captivantes est essentielle pour établir des liens émotionnels forts avec le public », a expliqué Bisong.
Larry Agbornyenty a également souligné le rôle stratégique que joue le marketing et les communications dans la croissance durable des entreprises et des organisations, mais a déploré que le secteur soit souvent sous-estimé. « Le marketing et les communications n'ont jamais été clairement définis comme des options de carrière comme la médecine, le droit, l'ingénierie, le journalisme, etc. Il est temps de changer ce discours et de mettre en valeur le potentiel que le marketing et les communications représentent pour la construction nationale par l'intermédiaire des jeunes », a-t-il déclaré.
Mboli Fislaresponsable de la marque et des communications chez Prudential Beneficial, a fait écho aux sentiments de nombreux participants, décrivant la réunion comme une opportunité inestimable de se connecter, de partager des idées et de jeter les bases d'une collaboration future.
Parmi les participants notables figuraient Regina Leke Tandag, responsable des communications d'entreprise chez Olam Food Ingredients (ofi) Cameroun, Élian Achu de TotalEnergies Cameroun, Velveeta Viban, directrice de création chez ImageNation, une agence de relations publiques de premier plan, Isabelle Lafon et Bine Moukouri d'AG Partners, Richard Belombo, PDG de Tyrex, Ashu Success d'Olam Agri et Etchu Enyong de Dangote.
Le succès de l’événement a suscité l’espoir d’un soutien plus structuré aux professionnels du Marcom, consolidant davantage la place de la profession en tant que moteur essentiel du succès des entreprises et des organisations au Cameroun.