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Une mission économique française dirigée par Nicolas Sarkozy annoncée au Cameroun

ange1poireau

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Une mission économique française dirigée par Nicolas Sarkozy annoncée au Cameroun
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(Investir au Cameroun) – En séjour à Paris à l’occasion des Jeux olympiques, le président Paul Biya a rencontré l’ancien président français Nicolas Sarkozy le 30 juillet dernier. Cette réunion a permis aux deux figures politiques de discuter de plusieurs sujets d’importance, dont la planification d’une future mission économique française au Cameroun, rapporte le quotidien public Cameroon tribune. Nicolas Sarkozy, qui a présidé la France de mai 2007 à mai 2012, devrait diriger une délégation d’hommes d’affaires français lors de cette mission dont la date n’a pas été dévoilée. Le média public affirme toutefois que cette mission devrait avoir lieu « dans les prochains jours ». L’objectif est d’explorer les opportunités d’investissements au Cameroun et de renforcer les relations économiques entre les deux pays. Cette initiative, apprend-on, s’inscrit dans le cadre des activités du cabinet d’avocats de l’ex-président français, Claude & Sarkozy, qui se spécialise dans la mise en relation des investisseurs avec les États à travers le monde.

Le Cameroun et la France entretiennent des relations économiques substantielles. Selon le rapport sur le commerce extérieur du Cameroun en 2023 publié par l’Institut national de la statistique (INS) en avril dernier, la France est le deuxième client du Cameroun, derrière les Pays-Bas, avec une part de marché de 12,3%. Les exportations camerounaises vers la France sont dominées par le gaz naturel liquéfié (47,6%), des huiles brutes de pétrole (23,6%), du beurre de cacao (7,0%), des carburants et des lubrifiants (6,1%), de l’aluminium brut (3,2%), de la pâte de cacao (3,2%) et du bois scié (3,0%). Ces produits représentent 96,1% des exportations en destination de la France cette année-là. En 2023, la France se positionne comme le troisième fournisseur du Cameroun avec un volume de marchandises de 537,7 tonnes d’une valeur de 381,4 milliards de FCFA, représentant 7,6% des parts de marché.

La présence économique française au Cameroun est faite d’une centaine de filiales et d’environ 200 entreprises appartenant à des ressortissants français opérant dans divers secteurs tels que l’exploitation pétrolière, l’agro-industrie, le BTP, la banque, les assurances, les services de transport et de logistique ou encore la distribution. Les investissements directs étrangers (IDE) en provenance de France ont atteint 64 millions d’euros en 2022, bien que cela représente une baisse par rapport aux 103 millions d’euros de 2021. L’entretien entre Paul Biya et Nicolas Sarkozy aura permis de discuter de la manière dont la mission à venir pourrait stimuler davantage les échanges et les investissements.

P.N.N

Lire aussi :

24-05-2024 – La France quadruple ses importations depuis le Cameroun en 5 ans, grâce aux hydrocarbures

01-11-2023 – Investissements : en hausse dans la Cemac (+41,8%), les IDE français chutent de 38% au Cameroun en 2022

28-06-2021 – Les entreprises françaises perdent 30% de parts de marché au Cameroun, en raison notamment de l’offensive chinoise

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Bauxite de Minim-Martap : le Cameroun délivre son 4è permis d’exploitation de la mine solide à Canyon Resources

ange1poireau

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Bauxite de Minim-Martap : le Cameroun délivre son 4è permis d’exploitation de la mine solide à Canyon Resources
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(Investir au Cameroun) – Le 13 septembre 2024, le ministre par intérim des Mines, Fuh Calistus Gentry, a remis à la société Camalco, filiale au Cameroun de la junior-minière australienne Canyon Resources, le permis d’exploitation du gisement de bauxite de Minim-Martap, dans la région de l’Adamaoua. Selon les services de la communication de ce département ministériel, ce permis d’exploitation, qui « vient officiellement lancer le compte à rebours » de la mise en œuvre du projet, a été signé par le chef de l’Etat, Paul Biya, le 2 septembre 2024.

C’est le 3è permis d’exploitation de la mine solide (des permis d’exploitation sont délivrés dans l’exploitation pétrolière et gazière depuis des lustres, NDLR) que le Cameroun délivre ainsi à des opérateurs miniers en l’espace de 2 ans, et le 4è de l’histoire du secteur de la mine solide. En effet, au cours de l’année 2022, dans le cadre de l’accélération des projets miniers dans le pays, deux permis d’exploitation ont été attribués à deux opérateurs pour l’exploitation du minerai de fer. Le premier a été signé par le chef de l’Etat le 1er juillet 2024, au bénéfice du Chinois Sinosteel, qui a développé le projet d’exploitation du gisement de fer de Lobé à Kribi, dans la région du Sud. Le 17 août 2022, c’était au tour de la société Cameroon Mining Company Sarl (CMC) de décrocher le permis d’exploitation du gisement de fer de Mbalam-Nabeba, à cheval entre le Cameroun et le Congo.

Mais, 19 ans avant la délivrance de ces deux titres d’exploitation sur le fer, la toute première licence d’exploitation de la mine solide au Cameroun avait été signée au profit de la société Geovic en 2003, pour l’exploitation du gisement de Nickel-Cobalt de Nkamouna, dans l’arrondissement de Lomié, région de l’Est du Cameroun. Mais, depuis lors, après avoir déserté le projet en 2013, Geovic a cédé ses actifs en 2022 à Phoenix Mining, une autre junior-minière qui tarde à matérialiser ce projet d’exploitation du Nickel et du Cobalt. C’est également le cas pour Sinosteel et CMC Sarl, dont le démarrage effectif des travaux sur le terrain reste également attendu. Canyon Resources, à travers sa filiale Camalco, pourrait-il faire mieux que ses devanciers sur les projets relatifs à l’exploitation de la mine solide au Cameroun ?

« Le chronogramme du projet est (…) bien élaboré. L’on annonce pour 2025 la pose de la première pierre avec le recrutement de plus d’une centaine de jeunes camerounais pour cette première phase », et pour « 2027 le début de la transformation de la bauxite en alumine. Précisons que ce projet fait du Cameroun le premier pays en Afrique à avoir une chaîne de valeurs complète de transformation de la bauxite en alumine », précise le ministère des Mines, visiblement très optimiste sur l’effectivité du démarrage de ce projet, dont le principal obstacle, selon des sources proches du dossier, reste la levée des contraintes liées à l’évacuation du minerai jusqu’au port de Douala.

Pour rappel, selon les dernières analyses effectuées par Canyon Resources sur ce gisement de bauxite, dont le début de l’exploitation avait d’abord été annoncé par les promoteurs pour l’année 2022, sur 16 des 79 plateaux bauxitiques identifiés, le potentiel atteint désormais 892 millions de tonnes, dont 250 millions de tonnes à « très haute teneur », idéales pour la production de l’aluminium. Selon James Durrant, chef du projet chez Canyon Resources à cette époque, l’analyse des 63 plateaux restants devrait porter le potentiel du gisement à environ 2 milliards de tonnes de bauxite. Ce qui en ferait « probablement le plus grand gisement du monde, en quantité et qualité », avait-il précisé.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

22-12-2022 – Bauxite de Minim Martap : en quête d’un permis d’exploitation, Canyon Resources annonce la levée de 5 milliards de FCFA

06-09-2022 – Le Chinois Sinosteel décroche le tout premier permis d’exploitation du minerai de fer au Cameroun

09-09-2022-Fer de Mbalam : le permis d’exploitation attribué à Cameroon Mining Company, une société liée à Bestway Finance

08-12-2023 – Gisement de Nkamouna : les tensions entre la SNI et Geovic bloquent la relance du projet en veilleuse depuis 10 ans

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Yagoua-Kousseri : l’entreprise tchadienne Sotcocog mobilisée pour une solution provisoire après l’effondrement du pont

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Yagoua-Kousseri : l’entreprise tchadienne Sotcocog mobilisée pour une solution provisoire après l’effondrement du pont
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(Investir au Cameroun) – L’effondrement du pont sur la rivière Danay, survenu le 12 septembre 2024, a gravement perturbé la circulation entre Yagoua et Kousseri, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Selon le ministère des Travaux publics, le pont, d’une longueur de 10 mètres et d’une largeur de 5 mètres, a été endommagé « à la suite des pluies diluviennes et des inondations enregistrées ces derniers jours dans la ville de Yagoua ». L’affaissement du remblai et une dénivellation de 1,20 mètre enregistrée sur l’une des rives ont rendu le passage dangereux et impraticable, impactant fortement les déplacements locaux ainsi que l’approvisionnement en biens essentiels.

Pour remédier à cette situation, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a convoqué une réunion de crise le 13 septembre 2024 à Yaoundé. Cette a réunion a rassemblé les responsables de son département ministériel, les services déconcentrés de la région de l’Extrême-Nord, ainsi que les dirigeants de l’entreprise tchadienne Sotcocog. L’objectif principal était de trouver des solutions rapides pour rétablir « dans les meilleurs délais » la circulation sur la route régionale R0906, qui repose Yagoua à Kousseri en passant par Pouss, Tékélé et Zina, d’après un communiqué publié à l’issue de cette concertation.

Au cours de cette réunion, il a été décidé que Sotcocog serait chargé de construire un ouvrage provisoire afin de rétablir rapidement le passage. Le ministre des Travaux publics a exprimé sa confiance en cette solution temporaire, affirmant que « la solution technique prescrite va permettre de rétablir la circulation dans les jours à venir ». En parallèle, Emmanuel Nganou Djoumessi a ordonné la finalisation des études techniques et hydrauliques pour la reconstruction définitive du pont sur la rivière Danay. Ces études sont essentielles pour garantir la stabilité à long terme de cette infrastructure vitale.

Sotcocog a déjà réalisé plusieurs chantiers dans le pays et est actif dans la région de l’Extrême-Nord. En février dernier, l’entreprise tchadienne a remporté un contrat de 14,6 milliards de FCFA pour la réhabilitation d’un tronçon de 22 kilomètres de la route Mora-Dabanga-Kousseri (205 km), un corridor stratégique dépendant du Cameroun au Nigeria et au Tchad. L’entreprise est également engagée dans la construction d’un pont sur le fleuve Logone, en collaboration avec la société Razel. Ce pont, long de 620 mètres, reliera la ville camerounaise de Yagoua à Bongor au Tchad, ouvrant un troisième point d’échanges officiels entre les deux pays. Ce projet est attendu pour revitaliser les échanges commerciaux et renforcer l’intégration régionale.

Patricia Ngo Ngouem

Lire aussi:

06-02-2024 – Route Mora-Dabanga-Kousseri : le Tchadien Sotcocog retenu pour reconstruire 22 km à 14,6 milliards de FCFA

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Ananas : les exportations du Cameroun stagnent depuis 5 ans, malgré les opportunités sur les marchés américain et de l’UE

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Ananas : les exportations du Cameroun stagnent depuis 5 ans, malgré les opportunités sur les marchés américain et de l’UE
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(Investir au Cameroun) – FAu cours de l’année 2023, les pays de l’Union européenne (UE) sont restés les principaux consommateurs de l’ananas camerounais, avec la France comme premier client. « Les trois principaux clients de l’ananas camerounais sont la France (59%), la Belgique (32%) et l’Italie (4,7%). Les Etats-Unis d’Amérique, avec 32,2% des importations de ce produit, représentent un débouché potentiel », précise le rapport sur la compétitivité de l’économie camerounaise en 2023, que vent de publier le Comité de compétitivité, une structure spécialisée du ministère de l’Economie.

Mais, en dépit de cet intérêt du marché européen pour les producteurs camerounais, et des opportunités à saisir sur le marché américain, demandeur de l’ananas frais, le Cameroun demeure un exportateur résiduel de ce fruit dans le monde. « En 2023, le Cameroun perd une place et se classe 37è exportateur mondial d’ananas frais, derrière des concurrents africains tels que la côte d’Ivoire, qui occupe le 19è rang avec 0,4% de parts de marché » en 2023, souligne le rapport du Comité de compétitivité.

Dans le détail, malgré le dynamisme observé sur le marché mondial de l’ananas en 2023, qui s’est notamment caractérisé par une augmentation de la demande de 7,3% en glissement annuel, les parts de marché du Cameroun sont restées très faibles, à 0,1%. Ces mêmes parts de marché ont été de « 0,1% en moyenne sur la période 2019-2023, et restent statiques depuis 2020 », apprend-on du rapport sus-mentionné.

A en croire le même document, le différentiel de productivité et l’étendue des superficies exploitées pour la production de l’ananas au Cameroun, par rapport aux autres pays producteurs de ce fruit, justifie la performance en demi-teinte du Cameroun sur le marché mondial de l’ananas, « dont la demande potentielle est importante », apprend-on. A titre d’illustration, le Comité de compétitivité, qui cite les données de la FAO, soutient que « les rendements de production d’ananas à l’hectare sont deux fois moins importants au Cameroun que dans un pays tel que le Costa Rica ».

Il est à noter que ce pays d’Amérique du Sud est le premier exportateur d’ananas dans le monde, suivi des Philippines. Ces deux producteurs détiennent respectivement 49,2% et 14,8% des parts de marché de ce fruit en 2023. Sur la période 2019-2023, les parts de marché du Costa Rica sont restées soutenues, à un peu plus de 47%, selon les données compilées dans le rapport du Comité de compétitivité du ministère camerounais de l’Economie.

Brice R. Mbodiam

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