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Quel est l’impact des nouvelles réglementations sur le stationnement dans les centres-villes ?
La régulation du stationnement dans les centres-villes est devenue indispensable en raison des coûts environnementaux et sociaux croissants associés à l’attractivité urbaine. Les inégalités de mobilité, exacerbées par une dépendance accrue aux déplacements automobiles, tendent à affecter de manière disproportionnée certains espaces.
Cependant, l’impact des nouvelles réglementations sur le stationnement dans les centres-villes suscite de vives discussions parmi les résidents, les commerçants et les usagers de la route. Avec l’essor des politiques visant à réduire la pollution et à encourager les modes de transport durables, les municipalités réévaluent constamment leurs stratégies de gestion du stationnement.
Ces changements sont essentiels pour répondre aux défis environnementaux et remédier à la congestion du réseau routier. Cependant, ils ont des répercussions profondes sur l’accessibilité, le commerce local et la qualité de vie urbaine. Dans cet article, nous expliquons comment ces réglementations modifient les dynamiques urbaines et influencent les comportements des usagers.
Réduction des places de parkings
Les nouvelles réglementations sur le stationnement dans les centres-villes créent de nombreuses contraintes pour les municipalités. Les élus locaux sont même divisés quant à la conduite à tenir pour s’adapter à ces changements. Consultez les sites officiels pour en savoir plus sur les implications et les débats en cours.
En effet, de nombreuses villes réorganisent leur espace public pour favoriser les mobilités douces, réduisant ainsi la place accordée à la voiture. Cette réorganisation se traduit par la création de zones piétonnes, de zones à faibles émissions (ZFE) pour limiter l’accès aux véhicules polluants, et de pistes cyclables.
Des villes comme Madrid et Pontevedra en Espagne ont supprimé des places de stationnement pour encourager l’utilisation de modes de transport alternatifs. En Belgique et précisément à liège, des parkings à plusieurs niveaux sont adoptés pour optimiser l’espace disponible comme vous pouvez le voir sur la page https://parkingcentral-park.be/. Par ailleurs, à Paris, environ 50 % du réseau routier est encore réservé aux usages automobiles, mais cette tendance évolue vers une réduction de l’espace réservé à la voiture.
En favorisant les mobilités douces, les villes réduisent les embouteillages, améliorent la qualité de l’air, et créent des environnements plus agréables pour les habitants.
Mutualisation des places et assistance au parking
Les entreprises innovent pour optimiser l’utilisation des places de stationnement en mettant en œuvre des solutions de mutualisation et d’assistance au parking. En regroupant les places disponibles pour une utilisation partagée, elles parviennent à maximiser l’efficacité des espaces urbains.
Cette approche permet non seulement de libérer de l’espace pour d’autres usages, comme des zones piétonnes ou des espaces verts, mais elle permet aussi de simplifier la recherche de places pour les automobilistes.
Grâce à des technologies avancées, comme les applications mobiles de guidage et les capteurs intelligents, les conducteurs sont assistés en temps réel pour trouver rapidement un stationnement disponible. Cette stratégie favorise une meilleure gestion du stationnement, réduit les embouteillages et contribue à un environnement urbain plus harmonieux et durable.
Développement de parkings relais
Le développement des parkings relais constitue une solution innovante et pratique pour inciter les automobilistes à privilégier les transports en commun pour leurs déplacements urbains. Situés en périphérie des villes, ces parkings offrent un stationnement à tarif réduit et sont reliés directement aux centres-villes par des liaisons de transport en commun, telles que les bus, le métro, le tramway, etc.
Cette approche permet non seulement de décongestionner les centres urbains, mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de créer un environnement plus agréable pour les habitants. Par conséquent, en facilitant l’accès aux transports en commun et en offrant des solutions de stationnement abordables, les parkings relais jouent un rôle fondamental dans la promotion d’une mobilité durable et la réduction de la dépendance à la voiture individuelle.
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Les déplacés du Mayo-Danay victimes des inondations plongés dans la détresse
Depuis deux semaines, le camp des déplacés du Mayo-Danay, situé dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, abrite des milliers de personnes fuyant les inondations dévastatrices. Parmi ces victimes, une majorité d'enfants souffre, aux côtés de leurs parents, de la faim et de la précarité dans ce camp de fortune.
Des promesses d'aide entravées par l'administration
Les promesses d'assistance, notamment celles provenant de la générosité de la population, se heurtent aux lourdes administratives. En effet, l'aide humanitaire attend toujours l'autorisation du Ministère de l'Administration Territoriale pour être distribuée aux victimes. Pendant ce temps, les familles doivent endurer la faim et le manque de biens essentiels.
Fatimatou, une mère de quatre enfants, témoigne des difficultés qu'elle et sa famille rencontrent : « Nous sommes abandonnés à nous-mêmes. Nos enfants tombent malades, nous n'avons ni nourriture ni eau propre ». Les conditions de vie précaires aggravent les souffrances des déplacés, en particulier celles des enfants, vulnérables aux maladies liées au manque d'hygiène.
Survie à tout prix : la vente des biens essentiels
Dans cette situation désespérée, certains déplacés se voient contraints de revendre les maigres biens qui leur ont été offerts, comme des matelas et des couvertures, afin de nourrir leurs enfants. Ibrahim, un père de famille, explique : « Que pouvons-nous faire d'autre ? Nos enfants ont besoin de manger, alors on vend ce qu'on a pour acheter de la nourriture ». Cette situation dramatique met en lumière le dilemme auquel sont confrontées ces familles : la survie immédiate contre la perte de leurs maigres possessions.
Un soutien gouvernemental attendu
Bien que le chef de l'État ait promis une aide pour soulager les victimes des inondations, celle-ci se fait toujours attendre. L'attente prolongée rend la situation de plus en plus insupportable pour les déplacés, qui ne peuvent compter que sur la solidarité interne du camp.
Ce retard dans l'acheminement de l'aide humanitaire souligne la nécessité d'une réponse plus rapide et mieux coordonnée pour répondre aux besoins urgents des déplacés du Mayo-Danay. Actuellement, ces Camerounais, déjà fragilisés par les inondations, continuent de souffrir dans l'attente d'une assistance qui semble se faire désirer.
Mimi Méfo Infos
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Cameroun-Kenya : la CAF abat Eto’o en plein vol
Le match Cameroun-Kenya, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se jouera au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Dans un communiqué de presse rendu public ce 3 octobre 2024, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) en a fait l’annonce, en mentionnant que ce match était initialement prévu au stade omnisports de Japoma. Samuel Eto’o et ses hommes sont ainsi comme obligés de venir jouer dans un stade longtemps choisi par Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, d’ailleurs pour ses matchs ; mais un choix que la Fécafoot a refusé depuis et se bat à exclure le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé des matchs de l’équipe nationale fanion du Cameroun.
Cette décision de la Fécafoot intervient au lendemain d’une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (Fécafoot) au Cameroun, du 26 au 28 septembre dernier. Les experts de la CAF se sont intéressés aux différentes installations sportives comportant des stades de football, notamment le stade de la Réunification de Douala, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le stade omnisports de Yaoundé-Olembe, le stade omnisports de Douala-Japoma, le stade omnisports de Kouékong à Bafoussam, et le stade omnisports de Nguémé à Limbé. La CAF n’a homologué que les stades Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et Kouékong comme pouvant accueillir les matchs des Lions indomptables pour l’heure.
Imposant à la Fécafoot de retourner à Yaoundé la mort dans l’âme. Alors que l’instance faîtière du football camerounais avait jusqu’ici campé sur Japoma. Après avoir échoué à faire jouer Cameroun-Namibie dans ce stade construit en prélude à la CAN 2021, la Fécafoot avait préféré le stade Roumde Adjia de Garoua. Une pelouse qui n’a pas été très accueillante pour les Lions indomptables. Cette fois-ci, la CAF a abattu Samuel Eto’o et ses hommes en plein vol. L’homme avait déjà unilatéralement organisé une réunion de préparation du match Cameroun-Kenya à Douala, en y conviant les autorités administratives et le ministre ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Court-circuitant ainsi la tutelle qui avait préalablement convoqué une réunion multisectorielle pour les mêmes fins. Au cours de cette réunion, la Fécafoot a annoncé déjà la vente des billets d’accès au stade, avant même que la CAF n’ait validé le stade.
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La BEAC lance de nouvelles pièces pour lutter contre la pénurie
Le Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) a lancé des millions de nouvelles pièces visant à endiguer le problème de pénurie de pièces auquel le Cameroun et d’autres États de la CEMAC sont confrontés.
Le directeur de l'agence de Douala de la BEAC, Armand Lengue Koum, a récemment demandé aux opérateurs économiques de la plus grande ville du Cameroun d'échanger leurs billets contre des pièces à l'agence.
Les échanges ont lieu tous les lundis, mardis et mercredis de 7 heures à 10 heures, selon le communiqué d'Armand Lengue.
La mesure vise à réduire la rareté des pièces de monnaie, qui a entravé les transactions économiques, en particulier parmi les petites entreprises et les petits commerçants.
La BEAC a annoncé son intention de mettre davantage de pièces en circulation. Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la banque, a regretté que la BEAC ne distribue pas son stock de 150 millions de pièces du modèle 2006 aussi rapidement que prévu.
Il chargea les services des succursales de faciliter la circulation de ces pièces.
Les exportations illégales vers la Chine et d’autres pays asiatiques ont provoqué une pénurie de pièces de monnaie au Cameroun et dans le reste de la CEMAC, car ces pièces sont utilisées pour fabriquer des bijoux.
Les joueurs collectent les pièces de manière informelle via des systèmes de jeu et d'autres moyens.
Lors de sa visite à Yaoundé le 24 juin, le gouverneur de la BEAC a révélé qu'ils travaillaient sur un nouveau modèle de pièces qui sera difficilement exportable.
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