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La détention illégale de Junior Ngombe suscite des critiques de tous bords

ange1poireau

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La détention illégale de Junior Ngombe suscite des critiques de tous bords
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La demande de libération de Junior Ngombe, 23 ans, actuellement détenu au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED), prend de l’ampleur. Ngombe a été enlevé de force à son domicile de Douala, le jeudi 25 juillet, par des agents du SED, sans mandat ni notification officielle.

« Cela fait déjà quatre jours que son arrestation illégale a eu lieu », a déclaré la mère de Ngombe. Cette arrestation, qui s’est produite dans des circonstances douteuses, serait liée aux critiques virulentes de Ngombe à l’égard du régime et à ses appels à un enregistrement massif des électeurs en vue des élections présidentielles de 2025. Malgré l’absence d’inculpation officielle, sa détention a suscité l’indignation des responsables politiques et des défenseurs des droits humains.

L’affaire a attiré l’attention de personnalités de premier plan. L’avocate Michele Ndoki et son Mouvement des bâtisseurs de la nation ont tenu des discussions sur le problème endémique de la liberté d’expression au Cameroun. De même, le professeur Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, a condamné l’arrestation comme un abus de pouvoir. Il a souligné le dévouement de Ngombe en faveur du changement démocratique par le biais de l’inscription des électeurs, en insistant sur l’importance d’inclure les jeunes dans le processus électoral. « Grâce à ses discours éducatifs et persuasifs, Junior a sans aucun doute fini par irriter ceux au sein de l’appareil d’État qui ont fomenté un complot contre la liberté et la démocratie au Cameroun », a déclaré Kamto.

Le président de la République, M. Kamto, a exhorté le président Paul Biya à libérer immédiatement M. Ngombe, le qualifiant de symbole de la jeunesse responsable et pleine d’espoir. « Monsieur le président de la République, il est urgent de mettre un terme à cette dérive qui n’augure rien de bon pour notre pays à la veille d’une élection présidentielle cruciale », a ajouté M. Kamto. Il a également exigé que les responsables de l’utilisation du pouvoir de l’État pour intimider les citoyens rendent des comptes.

L’avocat Akere Muna, ancien candidat à la présidentielle, a également exprimé son soutien. « Préoccupé par son avenir incertain, il exprime à juste titre ses inquiétudes et ses frustrations, comme le permet la constitution. Malgré les défis auxquels il est confronté, il garde espoir en un avenir meilleur pour le Cameroun », a déclaré Muna. Il a félicité Ngombe pour avoir défendu sa cause par des moyens pacifiques plutôt que de risquer des voyages dangereux comme ceux à travers le Sahara ou la Méditerranée. Muna a critiqué le traitement préférentiel accordé aux individus corrompus impliqués dans des scandales, le contrastant avec le traitement sévère d’un jeune activiste exprimant des inquiétudes légitimes.

Rebeca Enouchong, présidente du Parti du peuple camerounais, et Mimi Mefo, rédactrice en chef du MMI, se sont jointes aux voix qui réclament la libération de Ngombe. Toutes deux ont elles-mêmes été victimes de détention arbitraire pour s'être opposées au régime actuel.

Mimi Mefo s'exprimant pendant un événement X Space, Elle a lié cette situation aux problèmes plus vastes de mauvaise gouvernance au Cameroun. « Là où règne la mauvaise gouvernance, la liberté d’expression est menacée », a-t-elle déclaré.

Le hashtag #FreeJuniorNgombe a gagné en popularité sur les réseaux sociaux alors que la réaction de l'opinion publique s'intensifie. Cette arrestation fait suite à un récent rapport de Human Rights Watch soulignant les conditions de vie de plus en plus difficiles au Cameroun et les menaces proférées par le préfet du Mfoundi contre les détracteurs des institutions de l'État.

Né en 2001, sous le mandat du président Paul Biya, Junior Ngombe a fondé la plateforme « Jeunesse Debout Pour Le Changement » pour plaider en faveur du changement politique. Son avenir incertain est aujourd’hui au centre d’un débat plus large sur les droits de l’homme et les libertés politiques au Cameroun.

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Cameroun : Départ anticipé du Directeur du CES de Linté face aux défis de l’âge

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Cameroun : Départ anticipé du Directeur du CES de Linté face aux défis de l’âge
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L’agent, qui relève des services déconcentrés du ministère en charge des enseignements secondaires, avait été nommé le 23 août par l’arrêté n°436/24/Minsec. Cependant, M. Mbarga Nga Ela évoque les contraintes de l’âge qui l’empêchent désormais de remplir certaines fonctions.

Fort de 30 ans d’expérience dans le domaine de l’éducation, il a occupé le poste de censeur dans différents lycées pendant 9 ans et a dirigé le CES de Ndjole, dans l’arrondissement de Yoko, pendant 7 ans. Il décrit les conditions de déplacement pour ce dernier poste comme un véritable parcours du combattant, une situation qui a perduré jusqu’en 2024. De plus, il a dû faire face à l’éloignement de sa famille pendant toute cette période.

À seulement 17 mois de la retraite, M. Mbarga exhorte le ministère à procéder à son remplacement par un personnel plus jeune. La raison principale de sa démission serait l’inaccessibilité du CES de Linté, son nouveau lieu de travail, autrement que par moto. À son âge et compte tenu de son état de santé, il ne se sent plus en mesure de supporter de telles conditions.

Alors que la retraite approche, il suggère au Minesec de lui permettre de terminer sa carrière dans un établissement  d’enseignement d’enseignement secondaire situé dans la localité  de Mfou, sa ville d’origine.

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Année scolaire 2024-2025: Les Manuels scolaires toujours introuvables

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Année scolaire 2024-2025: Les Manuels scolaires toujours introuvables
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Cette année, Théophile O., père de quatre enfants, pensait avoir pris de l’avance. Dès le mois de juillet, il s’est lancé dans la chasse aux fournitures scolaires pour éviter «la flambée des prix que certains commerçants pratiquent à la veille de la rentrée», confie-t-il. Pourtant, malgré ses efforts, il se heurte à une impasse : Certains manuels scolaires, notamment ceux du premier cycle, sont tout simplement introuvables dans la plupart des librairies de la capitale. «Deux mois à courir partout, et ce n’est que deux jours avant la rentrée que j’ai pu trouver une partie des livres », raconte-t-il avec frustration. Mais son fils de 13 ans, élève en classe de 5e, reste sans manuel de mathématiques. «J’ai fait huit librairies et c’est toujours la même réponse» : «Le livre n’est pas encore arrivé».

UN CHANGEMENT NÉCESSAIRE, MAIS PAS SANS CONSÉQUENCES

Le ministère des Enseignements secondaires (Minesec) a procédé cette année à un vaste renouvellement des manuels scolaires pour les classes allant de la 6e à la 3e. Si ce changement, conforme à la législation en vigueur, était attendu et bien encadré, il n’a fait que renforcer la pression sur l’approvisionnement.

Les manuels utilisés ces six dernières années (2018- 2023) devaient être remplacés, comme l’exige la loi qui impose un cycle de trois ans renouvelables pour chaque manuel inscrit au programme. «Les manuels changés ont été en usage durant six ans, et la loi de 2021 a ramené cette durée à trois ans, renouvelables», a précisé Marcelin Vounda Etoa, secrétaire permanent du Conseil national d’agrément du manuel scolaire et du matériel didactique.

 Cependant, ce renouvellement ne fait qu’expliquer une partie du problème. La vraie difficulté réside ailleurs : les manuels sont majoritairement imprimés à l’étranger, notamment en Asie et en Europe.

Le transport jusqu’au Cameroun, soumis à des retards logistiques, a considérablement ralenti leur distribution cette année. Gisèle Ngadehi, directrice générale de Nmi education, l’un des plus grands éditeurs de manuels scolaires au Cameroun, déplore : «Nos manuels sont prêts, mais les retards au niveau du transport ont causé des goulots d’étranglement ».

UN PROBLÈME LOIN D’ÊTRE RÉSOLU

Malgré les promesses des autorités éducatives qui, quelques jours avant la rentrée, assuraient que les manuels seraient disponibles à temps, la réalité est bien différente. Bien que plus de la moitié des ouvrages soit arrivée, les parents continuent de scruter désespérément les rayons des librairies, espérant trouver les livres manquants. Pour Théophile O. et bien d’autres, la rentrée scolaire ressemble plus à un parcours du combattant qu’à un simple retour en classe.

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Le RDPC Vina Sud 1c s'engage pour l'éducation et le développement social à Malang

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Le RDPC Vina Sud 1c s'engage pour l'éducation et le développement social à Malang
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Dimanche dernier, l'esplanade du lycée bilingue de Malang a vibré au rythme de l'engagement et de la solidarité lors d'une cérémonie marquante organisée par la section RDPC Vina Sud 1c. Cette année, plus de 434 prix d'excellence ont été attribués aux élèves les plus méritants de tous les établissements scolaires du département de la Vina, allant des maternelles aux lycées, qu'ils soient publics ou privés. Ce geste fort a permis de célébrer le travail acharné des jeunes talents de la région.

Dans un cadre festif, ces récompenses ont été remises avec fierté, soulignant l'importance de l'éducation dans l'épanouissement des jeunes. En parallèle, le parti a également pris des initiatives concrètes pour améliorer les conditions d'apprentissage. Ainsi, 51 dotations de fournitures scolaires ont été offertes à 17 écoles maternelles et 34 écoles primaires, contribuant à une rentrée scolaire sereine et bien préparée. De plus, 218 mobiliers scolaires, comprenant des tables, des bancs et des chaises, ont été distribués aux établissements de Ngaoundéré 3e, renforçant ainsi l'infrastructure éducative locale.

Mais l'engagement du RDPC Vina Sud 1c ne s'arrête pas là. La cérémonie a également vu une vingtaine d'agriculteurs bénéficier d'un lot important de matériels agricoles, renforçant les capacités productives de la communauté. Les établissements de santé, quant à eux, ont reçu des équipements médicaux nécessaires pour améliorer les soins aux patients. La sécurité routière a également été au cœur des préoccupations, avec la remise de 100 permis de conduire, casques et gilets numériques, pour assurer la sécurité des usagers de la route.

Les sénatrices Rougayatou Asta Djouldé epse Issa et Zoubainatou Saliou Epse Bachirou a tenu à témoigner de leur soutien en remettant des bourses de 50 000 F à 20 nouveaux bacheliers, un geste qui souligne l'importance cruciale de l'éducation dans le développement personnel et professionnel des jeunes.

Pour Ishaga Daouda, président de la section RDPC Vina Sud 1c, cette 9e édition représente une avancée significative. Il a exprimé sa volonté d'étendre les actions du parti au-delà de Ngaoundéré 3e afin de toucher un plus grand nombre de bénéficiaires dans les autres arrondissements. Cet engagement collectif témoigne d'une dynamique de solidarité et de soutien, essentielle pour l'avenir de la jeunesse et le développement harmonieux de la région.

Gilles Noubissie

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