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Des dizaines de personnes arrêtées en Ouganda lors d’une manifestation contre la corruption

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Des dizaines de personnes arrêtées en Ouganda lors d’une manifestation contre la corruption
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KAMPALA, Ouganda — Les forces de sécurité ougandaises ont arrêté mardi des dizaines de jeunes lors d’un rassemblement de protestation interdit dans le centre-ville de Kampala, selon une organisation de défense des droits de l’homme. Les manifestants protestaient contre la corruption des fonctionnaires et les violations présumées des droits de l’homme par les dirigeants du pays.

Un témoin de Reuters a observé les arrestations, tandis qu’une vidéo publiée par NTV Uganda sur le réseau social X montrait la police intercepter et arrêter un petit groupe de manifestants. Les manifestants brandissaient des pancartes et scandaient des slogans dénonçant la corruption, l’un d’eux portant un T-shirt sur lequel était écrit « Le président de la Chambre doit démissionner ».

Chapter Four, une association ougandaise de défense des droits de l’homme qui propose des services juridiques aux détenus, a indiqué qu’au moins 45 personnes avaient été arrêtées lors de la répression. Aucun porte-parole de la police n’était disponible dans l’immédiat pour confirmer le nombre de personnes arrêtées.

Cinq des individus arrêtés ont été inculpés et placés en détention provisoire jusqu’au 30 juillet. Ils sont accusés d’être une « nuisance publique » et « oisifs et désordonnés », selon un acte d’accusation consulté par Reuters.

Les autorités avaient interdit la manifestation, citant des renseignements suggérant que des jeunes aux idées criminelles pourraient détourner le rassemblement pour piller et vandaliser. En réponse, des soldats et des policiers ont été déployés autour du bâtiment du Parlement et du centre de Kampala pour dissuader les manifestants. Toutes les routes menant au Parlement ont été bloquées, ne permettant l’accès qu’aux législateurs et au personnel parlementaire. Des images de NTV Uganda ont montré des véhicules blindés de transport de troupes patrouillant dans la zone.

Les commerces situés à proximité du Parlement ont été perturbés par la forte présence des forces de sécurité. « C’est comme une zone de guerre », a déclaré à Reuters Edwin Mugisha, qui travaille à Kampala, en faisant référence aux patrouilles militaires.

Lundi, la police a bouclé les bureaux du principal parti d’opposition ougandais, l’accusant d’avoir organisé des manifestations, et a arrêté certains responsables du parti, dont ses députés. Le parti a nié avoir organisé la marche mais a exprimé son soutien à celle-ci.

Les dirigeants de l’opposition et les militants des droits de l’homme affirment que les détournements et les abus de fonds publics sont monnaie courante en Ouganda. Ils accusent depuis longtemps le président Yoweri Museveni de ne pas avoir poursuivi les hauts fonctionnaires corrompus qui lui sont loyaux sur le plan politique ou qui lui sont liés. Museveni, au pouvoir depuis 1986, a nié à plusieurs reprises avoir cautionné la corruption et insiste pour que les coupables soient poursuivis dès qu’il existe des preuves suffisantes.

Les manifestations ont été inspirées par les récents événements au Kenya voisin, où les manifestations ont conduit le président à licencier la quasi-totalité de son cabinet suite à une opposition généralisée à un projet de nouvelles taxes. Les Ougandais sont furieux des allégations de corruption croissantes contre la présidente du Parlement, Anita Among, qui a rejeté les appels à sa démission malgré les révélations de dépenses irrégulières présumées de son bureau et de ses associés.

Among, membre éminent du parti au pouvoir en Ouganda, a été sanctionnée par les États-Unis et le Royaume-Uni. Elle nie tout acte répréhensible et affirme être injustement ciblée dans un pays où la corruption est omniprésente parmi les fonctionnaires. Among fait actuellement l’objet d’une enquête officielle sur l’origine de sa richesse et d’accusations de détournement de ressources parlementaires.

Le président Museveni, connu pour son régime autoritaire, a qualifié les manifestations de rue d’intolérables et a averti les organisateurs dans un discours télévisé qu’ils « jouaient avec le feu ». Son gouvernement a été accusé à plusieurs reprises de protéger des responsables influents mais corrompus contre des poursuites judiciaires. Malgré sa promesse de lutter contre la corruption après sa réélection pour un sixième mandat en 2021, de nombreux Ougandais restent sceptiques.

Les médias locaux évoquent fréquemment des problèmes de corruption, mais les militants et les figures de l’opposition qui tentent d’organiser des manifestations sont souvent confrontés à des arrestations en vertu d’une loi les obligeant à informer la police de leur intention de se rassembler.

Mimi Mefo Info

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Kousséri : délivrance pour Ngoh Ngoh après 24 houleuses heures

ange1poireau

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Kousséri : délivrance pour Ngoh Ngoh après 24 houleuses heures
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Ferdinand Ngoh Ngoh a finalement quitté Kousséri hier 16 février 2025, pour Maroua. Vingt-quatre heures plus tard que prévu. Le secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr) a dû recevoir en urgence les élus locaux du département du Logone et Chari. Députés, maires, conseillers municipaux et régionaux, ont été reçus, par communauté et/ou circonscriptions administratives. Le temps d’une nuit, l’émissaire de Paul Biya a ainsi échangé avec les élus locaux sur les problèmes de la région frappée tant par les inondations que la secte terroriste Boko-Haram. Crises qui ont considérablement affecté le quotidien des populations. Lesquelles semblent ne pas ressentir l’attention des pouvoirs publics.

C’est dans ce contexte que l’émissaire de Paul Biya est arrivé dans la région de l’Extrême-Nord, pour prendre le pouls de la région des mois après les inondations de juillet dernier. La mission express de 24h sera rallongée par la détermination des élus locaux à se faire écouter par le Sgpr. Après des passages éclairs à Yagoua et à Kousséri, Ferdinand Ngoh Ngoh qui n’a reçu que quelques autorités locales à Kousséri, sera pris en otage par l’ensemble des élus de la région qui bloqueront son hélicoptère, exigeant que l’homme proche de Biya au propre comme au figuré, écoute ce qu’ils avaient concocté à son intention, pour être transmis au président de la République. Une bonne partie de la nuit, Ferdinand Ngoh Ngoh recevra différentes délégations. Pour à la fin être obligé cette fois-ci de faire le voyage Kousséri-Maroua par route, afin de mieux apprécier par lui-même la réalité de cette route. Si Ngoh Ngoh a cédé à la première exigence, il parviendra à se faire comprendre pour la seconde.

Et en quittant Kousseri, l’homme qui, aux yeux des élus locaux du Logone et Chari, n’était pas au faîte de l’exactitude de la réalité du terrain du Logone et Chari et même de l’ensemble de l’Extrême-Nord, a promis un appui financier très bientôt. Yaoundé a reçu les premiers signaux contestataires d’une région généralement tendre envers le régime. Le temps ne sera pas du côté des dirigeants.

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Climat politique : Ferdinand Ngoh Ngoh séquestré à Kousséri

ange1poireau

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Climat politique : Ferdinand Ngoh Ngoh séquestré à Kousséri
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Les images de la scène sont pour le moins irréalistes. Des maires échangeant violemment avec Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République. On peut entendre entre autres « il doit nous recevoir tous», « vous avez des armes non? tirez sur nous», « nos frères sont en train de mourir en brousse et… il est qui ? Il est qui ? il est evoyé par le chef de l’Etat, il va aller mentir», « dans ce cas nous démissionnons tous du parti»,… Arborant leurs écharpes tricolores, les élus bloquent l’hélicoptère de l’envoyé spécial de Paul Biya. Le gouverneur tente en vain de calmer les mécontents. En face, on ne fait l’économie d’aucun mot pour dire son ressenti.

Ferdinand Ngoh Ngoh est allé dans la région de l’Extrême-Nord prendre le pool de la situation après les inondations. Dans ce département dont on a peu parlé dans le cadre des inondations de juillet dernier, l’envoyé spécial du président de la République n’a pas reçu tous les maires, selon certaines informations, mais quelques-uns seulement, à la résidence du préfet. Ce qui a irrité les autres maires. Le blog sesucam360blog.wordpress.com écrit que « on a présenté à la télé le département du Mayo-Danay comme étant le département le plus touché, pourtant c’est faux. Les localités comme Darak et autres sont dans le département du Logone et Chari, mais on n’en parle pas, pourtant ces zones ont été plus touchées que Yagoua», rapporte une source locale.  La tension monte de plus en plus dans cette partie du pays. La semaine dernière, c’est le gouverneur de la région qui a été pris à partie par des populations de Kourbi dans l’arrondissement de Guidiguis. Midjiyawa Bakari est allé calmer les populations qui avaient barré la voie publique pour protester contre la création du parc de Ma Mbed Mbed. Le numéro un de la région n’a pas pu se faire entendre par une foule déchaînée et armée de gourdins, machettes et flèches. Coincé dans une haie d’épines et de branchages, le gouverneur, le préfet du Mayo-Kani et tout l’état-major régional et départemental, n’ont eu la vie sauve que grâce à l’intervention du Bataillon d’intervention rapide (BIR).

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Développement économique: La Banque mondiale veut plus de contribuables et moins de dépenses inefficaces

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Développement économique: La Banque mondiale veut plus de contribuables et moins de dépenses inefficaces
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Malgré ses atouts naturels et démographiques, le Cameroun peine à atteindre l’émergence économique promise par ses dirigeants. Son revenu par habitant « est aujourd’hui inférieur à celui des années 80, un recul qui s’explique par une gouvernance budgétaire défaillante, des investissements insuffisants et une forte dépendance à l’endettement ». Indique la Banque mondiale. C’est dans ce contexte que cette institution a publié sa Revue des finances publiques (RFP), un document d’analyse et de recommandations destiné à guider les réformes économiques du pays.

Avec un taux de prélèvement fiscal de 11,3 % du PIB, « le Cameroun est en retard par rapport à ses voisins comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal. Plus inquiétant encore, 73 % des recettes fiscales non pétrolières proviennent de seulement 0,5 % des entreprises », rappelle l’institution financière. Face à cette situation, la Banque mondiale recommande une réforme fiscale ambitieuse axée sur trois priorités : l’extension de l’assiette fiscale, la lutte contre l’évasion et la réduction des exonérations fiscales excessives. Selon l’institution, ces mesures pourraient permettre d’augmenter les recettes publiques de 6 % du PIB, soit une manne financière considérable pour le développement du pays.

L’enjeu est double. D’une part, il s’agit de « répartir plus équitablement la charge fiscale en intégrant davantage d’entreprises et de contribuables dans le système. D’autre part, une meilleure collecte des impôts permettrait de financer les infrastructures essentielles, d’améliorer les services de santé et d’éducation, et de réduire la dépendance à l’endettement », peut-on lire dans le document d’analyse susmentionné.

Pour La Banque mondiale, mobiliser plus de recettes ne suffit pas, encore faut-il que ces ressources soient mieux dépensées. « Aujourd’hui, une part trop importante du budget est consacrée à des dépenses inefficaces, au détriment des investissements productifs. En optimisant l’exécution budgétaire et en allouant les fonds aux secteurs prioritaires, le Cameroun pourrait économiser jusqu’à 3 % du PIB par an. », conclut-elle.

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