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Akere Muna estime que la corruption, les escroqueries et la mauvaise gouvernance ternissent l’image du Cameroun

Homme politique camerounais et militant anti-corruption, Akere Munaestime que l’image du pays est de plus en plus ternie sur la scène internationale.
Qu’il s’agisse de fonctionnaires qui escroquent les fonds publics, de personnes qui meurent dans des accidents dus au mauvais état des routes ou de Camerounais arrêtés à l’étranger pour des activités frauduleuses, la réputation du pays en souffre.
Akere Muna, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a exprimé sa profonde inquiétude face à ces questions.
Dans une critique, l’avocat Akere Muna a souligné une série de scandales et d’échecs de gouvernance.
Il a écrit : « Je suis perplexe quant à la véritable orientation du gouvernement. Le mois dernier, en France, des allégations de corruption ont fait surface impliquant deux fonctionnaires du fisc camerounais et une entreprise française. Ce mois-ci, le procureur général du Royaume-Uni décidera s’il convient de poursuivre des personnes impliquées dans un scandale de corruption majeur impliquant de hauts fonctionnaires de la SONARA, de la SNH et de Glencore. Les noms des personnes impliquées seront bientôt révélés. »
Muna a également souligné les insuffisances du développement des infrastructures du pays, notant : « Pendant ce temps, il nous faut plus d’une décennie pour relier les principales villes du Cameroun à une véritable autoroute. Lors d’un incident tragique, un adolescent de 14 ans qui prenait les transports en commun a été abattu par un gendarme trop zélé à Santchou. »
Muna a ajouté à la liste des problèmes : « Un haut responsable d’une de nos fédérations sportives a été arrêté en Suisse pour avoir facilité l’immigration illégale en créant un réseau de faux joueurs de handball. »
Ces problèmes, a-t-il souligné, « ternissent notre image mondiale ».
Au milieu de tous ces scandales, Muna s’étonne de l’accent mis par le gouvernement sur la répression des leaders de l’opposition qui exercent leurs droits constitutionnels.
Il a évoqué l’ordre récent du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, ordonnant aux gouverneurs régionaux de surveiller les actions des partis politiques et des ONG. Cette mesure est perçue comme une tentative d’intimidation des figures de l’opposition.
En outre, Muna a critiqué la gestion des infrastructures routières par le gouvernement, soulignant les nombreux décès dus au mauvais état des routes.
Il a souligné que malgré ces problèmes urgents, le gouvernement a présenté un projet de loi à l’Assemblée nationale visant à reporter les élections municipales, parlementaires et régionales à mars 2026.
Les médias d’État affirment que l’objectif est de synchroniser le calendrier électoral, mais beaucoup y voient une stratégie pour disqualifier les dirigeants de l’opposition, en particulier Maurice Kamto du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Selon Muna, les priorités du gouvernement sont mal placées, se concentrant davantage sur la consolidation du pouvoir plutôt que sur la résolution des problèmes systémiques du pays.
©Mimi Mefo Info
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Présidentielle 2025 : L’UMS de Pierre Kwemo n’a pas investi Maurice Kamto

Maurice Kamto ne sera finalement pas le candidat de l’Union des mouvements socialistes (UMS) comme l’ont annoncé des informations ayant pour source le lanceur d’alertes Boris Bertolt. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) se trouvait d’ailleurs à mille lieux de Yaoundé où se tenait le meeting de l’UMS. Maurice Kamto entretenait la diaspora camerounaise réunie à Paris, place de la République, sur les enjeux de la future élection présidentielle au Cameroun, prévue en octobre prochain.
Au Palais des Congrès de Yaoundé, les militants de l’UMS ont jeté leur dévolu sur leur président Pierre Kwémo. Le maire de Bafang sera donc le candidat de l’UMS pour la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Et dans la foulée de son investiture, Pierre Kwémo a indiqué qu’il ne ferra de coalition qu’avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Coupant l’herbe sous les pieds de ceux qui, malgré l’absence de Maurice Kamto à ce congrès, croyaient aux informations de Boris Bertolt, réputé proche du leader du MRC. C’est que ce congrès intervient dans un contexte marqué par le sempiternel débat sur la nécessité d’une candidat unique de l’opposition, mais aussi et surtout, la personne de Maurice Kamto dont la candidature fait débat, en raison de ce que son parti, le MRC, n’est pas allé aux législatives et municipales de 2020. Sauf qu’entre temps, des élus d’autres partis, notamment ceux du Social democratic front (SDF), ont démissionné de leur parti pour rejoindre le MRC. Amplifiant le débat sur la nullité du mandat impératif.
Alors que ce débat fait rage sur l’espace public, et que le gouvernement avec au premier rang Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat), a déjà indiqué clairement que Maurice Kamto s’est disqualifié lui-même de la prochaine présidentielle, la possibilité pour Maurice Kamto de se faire investir par un autre parti, fait son chemin. Ce ne sera pas l’UMS. Pour le moment. Pierre Kwémo, lui, s’aligne derrière la foultitude de candidats qui se sont déjà déclarés en course pour Etoudi.
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Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD dans un contexte de turbulences financières

(Defis Actuels) – La Banque africaine de développement (BAD) a un nouveau président. Sidi Ould Tah, ancien ministre mauritanien de l’Économie, a été élu ce jeudi 29 mai à la tête de la prestigieuse institution, à l’issue de trois tours de scrutin organisés à Abidjan, siège de la banque. Avec 76,18 % des voix, il a nettement devancé ses concurrents, notamment le Zambien Samuel Munzele Maimbo (20,26 %) et le Sénégalais Amadou Hott (3,55 %).
L’élection, qui exigeait une double majorité – celle des pays membres et celle des pays africains –, a clairement tourné à l’avantage de M. Tah, qui a recueilli plus de 72 % des suffrages africains. Ce large soutien traduit un consensus autour de sa candidature et de son parcours à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a dirigée pendant une décennie.
Un mandat placé sous haute pression
La prise de fonction de M. Tah intervient à un moment critique pour la BAD. L’institution, fondée en 1964 et comptant aujourd’hui 81 membres (dont 54 africains), doit composer avec un environnement international incertain. L’annonce récente du retrait des États-Unis de leur contribution au Fonds africain de développement – estimée à 500 millions de dollars – met sous tension sa capacité d’intervention, notamment dans les pays à faible revenu.
Le nouveau président devra ainsi rapidement rassurer les partenaires techniques et financiers tout en préservant la dynamique impulsée par son prédécesseur, le Nigérian Akinwumi Adesina. Sous ce dernier, la BAD s’est imposée comme un acteur financier global, doublant ses ambitions et triplant son capital souscrit, passé de 93 à 318 milliards de dollars en dix ans.
La continuité dans le changement
Sidi Ould Tah hérite également d’un agenda stratégique structuré autour des « High 5 », les cinq priorités définies par M. Adesina : éclairer l’Afrique, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie des populations. Ces axes ont permis de toucher 565 millions d’Africains à travers des projets d’envergure, tels que la plus grande station d’épuration d’Afrique à Gabal el Asfar (Égypte), le pont Sénégambien, l’extension du port de Lomé (Togo) ou encore des initiatives d’électrification au Kenya.
Le nouveau président pourra s’appuyer sur cette assise pour tracer sa propre voie, en veillant à renforcer l’impact de la banque face aux défis du financement du développement durable et de la résilience des économies africaines.
Une élection stratégique, des équilibres diplomatiques
Le scrutin de jeudi à Abidjan a révélé l’importance des équilibres diplomatiques et du poids des contributions au capital. Les voix des grands actionnaires africains (Nigeria, Égypte, Algérie, Afrique du Sud, Maroc) ainsi que celles des partenaires non-régionaux comme les États-Unis et le Japon ont été décisives dans le basculement des alliances en faveur de M. Tah.
À travers cette élection, la BAD confirme sa vocation d’institution continentale au service de la transformation économique de l’Afrique, mais aussi sa capacité à peser dans les rapports de force internationaux. Reste désormais à son nouveau dirigeant de faire valoir cette influence dans un contexte géopolitique marqué par le repli de certains bailleurs et la montée des besoins de financement structurels sur le continent.
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Fécafoot : le chien aboie, Samuel Eto’o passe

« Je ne cède pas au chantage». En ces termes clairs prononcés dans son discours d’ouverture à l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) le 24 mai dernier, Samuel Eto’o le président de l’instance faîtière du football camerounais, a opposé une fin de non-recevoir aux présidents de clubs qui réclament le paiement des subventions dues aux clubs professionnels, ainsi que les contestations concernant l’arbitrage des matchs des championnats d’élite.
Samuel Eto’o en a un autre regard: « Malgré un contexte peu favorable marqué par des attaques de toutes parts, nous avons réussi le pari de l’organisation d’un championnat attractif et compétitif», contrarie-t-il ses pourfendeurs. » Malheureusement certains acteurs nostalgiques d’une époque où de petits arrangements au détriment de l’intérêt commun ont voulu saborder nos efforts. Certains ont voulu boycotter notre championnat« , regrette-t-il. « Vous pouvez vous rendre compte : notre championnat se joue normalement. Je peux vous rassurer que nous irons jusqu’au bout selon les règles fixées« , défie-t-il les partisans du boycott. Mieux »en dépit des obstacles, nous enregistrons des succès Ils n’ont pas réussi« , assure-t-il.
Parlant des cas Djiko FC de Bandjoun et Bamboutos FC de Mbouda qui ont décidé de se retirer du championnat Élite one. Bamboutos FC a finalement repris après deux matchs manqués, grâce aux négociations d’élites de l’Ouest. Pour Samuel Eto’o, il s’agit d’agitations d’acteurs qui refusent de s’arrimer aux exigences du football professionnel.
2,8 milliards CFA pour le fonctionnement du cabinet d’Eto’o
Et du coup, le patron du football camerounais n’envisage pas (encore) à verser aux clubs des championnats professionnels la subvention qu’ils réclament, malgré que l’Etat ait déjà débloqué sa quote-part dans cette rubrique, soit la somme de 560 millions Fcfa. Rien à dire au sujet des primes de sponsoring. D’ailleurs, si le budget de la Fécafoot a finalement été adopté en plein milieu d’exercice, des pans entiers de ce budget restent secrets. Comme cette rubrique du financement des championnats professionnels. On se contentera de savoir que dans un budget de 7,9 milliards Fcfa, le cabinet du président de la Fécafoot ponctionnera 2,8 milliards Fcfa.
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