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Gouvernance : le plan d’Atanga Nji contre les opposants les plus en vue


En ouvrant les travaux de la première conférence semestrielle des gouverneurs, Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué que « le grand défi des autorités administratives c’est d’abord de préserver les acquis de la Nation contre vents et marées ». Rappelant que « les autorités administratives ont pour principale mission le maintien de l’ordre, la protection des personnes et de leurs biens, et le suivi de l’exécution des projets de développement pour le bien de tous». Et surtout, « dans le domaine du maintien de l’ordre, l’autorité administrative doit être un pédagogue et un conseiller, mais elle doit faire preuve également de fermeté face à ceux qui ont pour sport favori de défier l’autorité de l’Etat. Force restera à la loi dans vos unités administratives respectives».
Le pont était vite trouvé pour foncer droit sur Maurice Kamto dont il a fait diffuser un extrait de la dernière conférence de presse au cours de laquelle le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) menace d’insurrection le régime de Yaoundé si les règles de jeu ne sont pas équitables lors des prochaines échéances électorales. « …ça donnera ce que ça donnera ; ceux qui vont mourir et les survivants vont rester construire le pays», avait-il menacé.
A l’occasion, Maurice Kamto éventrait un projet de révision du Code électoral taillé à la seule mesure du régime et qui devait écarter de la course présidentielle non seulement le MRC et Maurice Kamto, absent au Parlement et dans les conseils municipaux, mais aussi le député Jean Michel Nintcheu, député transfuge du Social democratic front (SDF), qui a déjà lancé un mouvement devant porter la candidature de Maurice Kamto comme « candidat unique de l’opposition ». Cabral Libi’i arrivé en 3ème position en 2018, est lui aussi une cible de cette manœuvre devenue secret de polichinelle, si elle prospérait : lui qui est en train d’être évincé de la présidence du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), au profit de Robert Kona, cofondateur du parti. Avec la bénédiction de Paul Atanga Nji.
La menace ne vient plus seulement de Maurice Kamto, mais aussi de l’honorable Cabral Libi’i qui ne met plus les gants pour aller au front dans la lutte pour le contrôle du Pcrn. « Les acteurs politiques et sociaux doivent mener leurs activités dans le strict respect des lois de la République, car la liberté a des limites, sinon l’anarchie s’installe », tente d’imposer Atanga Nji, pour qui « dans un pays aussi libre que le Cameroun, nous devons utiliser nos intelligences pour construire et non pour détruire. Nous devons éviter les excès verbaux, les mots d’ordres irresponsables, les discours haineux, la surenchère politique qui sont des facteurs à risque pouvant semer les germes de la déstabilisation».
Maintien de l’ordre
Le contexte s’y prêtait. Le thème des travaux était « Autorités Administratives et maintien de l’ordre en période pré-électorale ». et le Minat avait indiqué que « les présents travaux nous offrent l’heureuse opportunité d’affiner ensemble, les actions à mener, dans le but bien compris, de préserver l’ordre public et la paix sur toute l’étendue du territoire national, avant, pendant et après les différents processus électoraux». Ces actions consistent en des représailles contre les opposants les plus en vue. Entre autres actions également, «les engins à deux roues seront désormais interdits dans certaines localités du pays au profit des tricycles qui cadrent mieux avec les opérations de maintien de l’ordre», annonce-t-il. « Eu égard à la récurrence des kidnappings contre demande de rançon ».
Martin Mbarga Nguele et Gallax Etoga, respectivement Délégué général à la sûreté nationale et secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de la gendarmerie, ayant fait « l’évaluation de la situation sécuritaire du pays». Evaluation qui a vu un terrain sociopolitique particulièrement fragile, avec entre autres la recrudescence des accidents de circulation, la montée en puissance de la criminalité et des homicides, la violence urbaine, la violence politique sur l’espace public,…
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Présidentielle 2025 : L’UMS de Pierre Kwemo n’a pas investi Maurice Kamto

Maurice Kamto ne sera finalement pas le candidat de l’Union des mouvements socialistes (UMS) comme l’ont annoncé des informations ayant pour source le lanceur d’alertes Boris Bertolt. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) se trouvait d’ailleurs à mille lieux de Yaoundé où se tenait le meeting de l’UMS. Maurice Kamto entretenait la diaspora camerounaise réunie à Paris, place de la République, sur les enjeux de la future élection présidentielle au Cameroun, prévue en octobre prochain.
Au Palais des Congrès de Yaoundé, les militants de l’UMS ont jeté leur dévolu sur leur président Pierre Kwémo. Le maire de Bafang sera donc le candidat de l’UMS pour la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Et dans la foulée de son investiture, Pierre Kwémo a indiqué qu’il ne ferra de coalition qu’avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Coupant l’herbe sous les pieds de ceux qui, malgré l’absence de Maurice Kamto à ce congrès, croyaient aux informations de Boris Bertolt, réputé proche du leader du MRC. C’est que ce congrès intervient dans un contexte marqué par le sempiternel débat sur la nécessité d’une candidat unique de l’opposition, mais aussi et surtout, la personne de Maurice Kamto dont la candidature fait débat, en raison de ce que son parti, le MRC, n’est pas allé aux législatives et municipales de 2020. Sauf qu’entre temps, des élus d’autres partis, notamment ceux du Social democratic front (SDF), ont démissionné de leur parti pour rejoindre le MRC. Amplifiant le débat sur la nullité du mandat impératif.
Alors que ce débat fait rage sur l’espace public, et que le gouvernement avec au premier rang Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat), a déjà indiqué clairement que Maurice Kamto s’est disqualifié lui-même de la prochaine présidentielle, la possibilité pour Maurice Kamto de se faire investir par un autre parti, fait son chemin. Ce ne sera pas l’UMS. Pour le moment. Pierre Kwémo, lui, s’aligne derrière la foultitude de candidats qui se sont déjà déclarés en course pour Etoudi.
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Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD dans un contexte de turbulences financières

(Defis Actuels) – La Banque africaine de développement (BAD) a un nouveau président. Sidi Ould Tah, ancien ministre mauritanien de l’Économie, a été élu ce jeudi 29 mai à la tête de la prestigieuse institution, à l’issue de trois tours de scrutin organisés à Abidjan, siège de la banque. Avec 76,18 % des voix, il a nettement devancé ses concurrents, notamment le Zambien Samuel Munzele Maimbo (20,26 %) et le Sénégalais Amadou Hott (3,55 %).
L’élection, qui exigeait une double majorité – celle des pays membres et celle des pays africains –, a clairement tourné à l’avantage de M. Tah, qui a recueilli plus de 72 % des suffrages africains. Ce large soutien traduit un consensus autour de sa candidature et de son parcours à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a dirigée pendant une décennie.
Un mandat placé sous haute pression
La prise de fonction de M. Tah intervient à un moment critique pour la BAD. L’institution, fondée en 1964 et comptant aujourd’hui 81 membres (dont 54 africains), doit composer avec un environnement international incertain. L’annonce récente du retrait des États-Unis de leur contribution au Fonds africain de développement – estimée à 500 millions de dollars – met sous tension sa capacité d’intervention, notamment dans les pays à faible revenu.
Le nouveau président devra ainsi rapidement rassurer les partenaires techniques et financiers tout en préservant la dynamique impulsée par son prédécesseur, le Nigérian Akinwumi Adesina. Sous ce dernier, la BAD s’est imposée comme un acteur financier global, doublant ses ambitions et triplant son capital souscrit, passé de 93 à 318 milliards de dollars en dix ans.
La continuité dans le changement
Sidi Ould Tah hérite également d’un agenda stratégique structuré autour des « High 5 », les cinq priorités définies par M. Adesina : éclairer l’Afrique, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie des populations. Ces axes ont permis de toucher 565 millions d’Africains à travers des projets d’envergure, tels que la plus grande station d’épuration d’Afrique à Gabal el Asfar (Égypte), le pont Sénégambien, l’extension du port de Lomé (Togo) ou encore des initiatives d’électrification au Kenya.
Le nouveau président pourra s’appuyer sur cette assise pour tracer sa propre voie, en veillant à renforcer l’impact de la banque face aux défis du financement du développement durable et de la résilience des économies africaines.
Une élection stratégique, des équilibres diplomatiques
Le scrutin de jeudi à Abidjan a révélé l’importance des équilibres diplomatiques et du poids des contributions au capital. Les voix des grands actionnaires africains (Nigeria, Égypte, Algérie, Afrique du Sud, Maroc) ainsi que celles des partenaires non-régionaux comme les États-Unis et le Japon ont été décisives dans le basculement des alliances en faveur de M. Tah.
À travers cette élection, la BAD confirme sa vocation d’institution continentale au service de la transformation économique de l’Afrique, mais aussi sa capacité à peser dans les rapports de force internationaux. Reste désormais à son nouveau dirigeant de faire valoir cette influence dans un contexte géopolitique marqué par le repli de certains bailleurs et la montée des besoins de financement structurels sur le continent.
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Fécafoot : le chien aboie, Samuel Eto’o passe

« Je ne cède pas au chantage». En ces termes clairs prononcés dans son discours d’ouverture à l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) le 24 mai dernier, Samuel Eto’o le président de l’instance faîtière du football camerounais, a opposé une fin de non-recevoir aux présidents de clubs qui réclament le paiement des subventions dues aux clubs professionnels, ainsi que les contestations concernant l’arbitrage des matchs des championnats d’élite.
Samuel Eto’o en a un autre regard: « Malgré un contexte peu favorable marqué par des attaques de toutes parts, nous avons réussi le pari de l’organisation d’un championnat attractif et compétitif», contrarie-t-il ses pourfendeurs. » Malheureusement certains acteurs nostalgiques d’une époque où de petits arrangements au détriment de l’intérêt commun ont voulu saborder nos efforts. Certains ont voulu boycotter notre championnat« , regrette-t-il. « Vous pouvez vous rendre compte : notre championnat se joue normalement. Je peux vous rassurer que nous irons jusqu’au bout selon les règles fixées« , défie-t-il les partisans du boycott. Mieux »en dépit des obstacles, nous enregistrons des succès Ils n’ont pas réussi« , assure-t-il.
Parlant des cas Djiko FC de Bandjoun et Bamboutos FC de Mbouda qui ont décidé de se retirer du championnat Élite one. Bamboutos FC a finalement repris après deux matchs manqués, grâce aux négociations d’élites de l’Ouest. Pour Samuel Eto’o, il s’agit d’agitations d’acteurs qui refusent de s’arrimer aux exigences du football professionnel.
2,8 milliards CFA pour le fonctionnement du cabinet d’Eto’o
Et du coup, le patron du football camerounais n’envisage pas (encore) à verser aux clubs des championnats professionnels la subvention qu’ils réclament, malgré que l’Etat ait déjà débloqué sa quote-part dans cette rubrique, soit la somme de 560 millions Fcfa. Rien à dire au sujet des primes de sponsoring. D’ailleurs, si le budget de la Fécafoot a finalement été adopté en plein milieu d’exercice, des pans entiers de ce budget restent secrets. Comme cette rubrique du financement des championnats professionnels. On se contentera de savoir que dans un budget de 7,9 milliards Fcfa, le cabinet du président de la Fécafoot ponctionnera 2,8 milliards Fcfa.
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