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Rencontrez Mbanwie Queentabell qui cultive pour récolter des fonds afin de poursuivre une carrière d’infirmière
Le rêve de Mbanwie est de devenir sage-femme et de prendre soin des femmes enceintes pour assurer un accouchement en toute sécurité, mais pour l’instant, elle devra attendre et cultiver pour pouvoir générer des fonds pour s’envoyer à l’école.
En 2015, Mbanwie Queentabell quitte Batibo, dans la région du Nord-Ouest, pour Douala, la capitale économique du Cameroun, où elle travaille comme stagiaire dans une clinique hospitalière.
Un jour, elle s’est retrouvée confrontée à une situation où une femme enceinte qui avait ignoré les conseils de l’infirmière avait eu un accouchement compliqué qui avait conduit à son décès, mais l’enfant avait heureusement survécu.
« La femme en question avait reçu un rendez-vous pour faire une échographie, mais elle n’a pas pu le faire, faute de moyens. Mais au moment de l’accouchement, quelque chose s’est passé. Elle a été opérée, mais elle a perdu la vie alors que le bébé a survécu », explique Mbanwie.
Depuis lors, Mbanwie, 24 ans, est devenue très sensible aux femmes enceintes et souhaite devenir sage-femme.
« Le plus souvent, quand je vois des femmes qui perdent la vie en accouchant, je me sens tellement mal et je pleure toujours », a-t-elle déclaré.
« Je veux devenir sage-femme pour aider à sauver des vies », a-t-elle ajouté.
Ainsi, après trois ans à l’hôpital, elle est partie, mais cela ne signifiait pas la fin du chemin pour elle, étant donné qu’elle apprenait à l’hôpital sans aucune expérience en soins infirmiers.
Depuis lors, Mbanwie a décidé qu’elle travaillerait et collecterait des fonds pour pouvoir se former afin d’obtenir un certificat de niveau avancé et un diplôme en soins infirmiers.
Mais pour y parvenir, elle doit se lancer dans l’agriculture pour réunir les fonds nécessaires à sa carrière d’infirmière. L’agriculture a toujours été une passion pour elle lorsqu’elle grandissait dans le village, a déclaré Mbanwie à MMI.
L’agriculture devient une nouvelle passion
Dans la capitale économique, Douala, Mbanwie loue des fermes là-bas et même à Mutengene dans le Sud-Ouest, pour cultiver du manioc, des plantains et d’autres cultures.
Elle dit qu’elle le fait avec fierté parce qu’elle a le sens de l’orientation.
« Ce que j’aime dans l’agriculture, c’est qu’elle m’a beaucoup aidée à lutter contre la faim et qu’elle me permet de dépenser moins en denrées alimentaires », confie-t-elle à MMI lors d’une interview.
Elle ne se cache pas de ce qui lui permet de manger. C’est pour cela qu’elle est aimée par ses followers sur les réseaux sociaux comme Facebook.
Aujourd’hui, tout en cultivant pour financer ses études, Mbanwie n’a pas oublié les obstacles rencontrés lors de ses années d’école primaire.
« Je me souviens qu’à la fin de l’école, je me précipitais pour aller aider ma grand-mère à la ferme. C’était difficile, mais cela m’a appris la valeur du dévouement et du travail acharné », dit-elle.
Malgré les obstacles que rencontre le fait d’être une femme indépendante, elle croit que ses rêves deviendront réalité. Elle veut cultiver la terre, s’instruire et espère un jour posséder un hôpital pour sauver des vies.
Moments tristes et solitaires
En ligne, Mbanwie tient bon et essaie de rester forte. En parlant à MMI, elle était calme et riait de joie.
Mais derrière ce moment souriant se cache un moment profond et triste de la vie qu’elle essaie d’oublier.
Mbanwie Queen a grandi à Batibo avec sa grand-mère, qu’elle pensait être sa mère biologique, jusqu’à l’âge de 7 ans.
C’est à ce moment-là qu’on lui a annoncé que sa mère était morte après lui avoir donné naissance.
Elle était très jeune ; elle ne savait pas ce que cela signifiait jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge adulte et commence à comprendre ce que cela signifiait de ne pas avoir de mère.
Le vide déjà laissé par sa mère s’est encore creusé en 2014, quelques mois avant qu’elle n’écrive son Certificat d’études générales ordinaire.
Sa grand-mère, qu’elle aimait tant, est décédée. À l’âge de 17 ans, la vie est devenue très difficile pour elle.
L’histoire de fond !
En 2015, une femme de Douala a exprimé le souhait de trouver une fille pour l’aider à l’hôpital. C’est ainsi que Mbanwie s’est retrouvée à Douala, où elle a exercé le métier d’infirmière.
N’ayant pas de connaissances théoriques, elle se lance dans l’agriculture, espérant gagner de l’argent et s’instruire.
« En plus de l’agriculture, je suis une femme d’affaires. Je vends de la literie, des appareils ménagers et des produits cosmétiques. »
Mais la seule chose pour laquelle elle est connue est la culture de plantes comme le manioc, le maïs et les plantains.
La vie, dit-elle, est très difficile. Le fait d’être la fille unique de ses parents la rend parfois seule, ce qui lui permet de réfléchir profondément à ce qu’elle veut faire, non seulement pour son propre bien mais aussi pour celui de la communauté.
Elle est devenue une force avec laquelle il faut compter en ligne, et beaucoup aiment ce qu’elle cultive, et elle en est fière.
« Le plus souvent, j’ai reçu des propos désobligeants de la part de mes camarades. Elles pensent que je poste des photos pour me mettre en valeur ou que j’ai des objectifs cachés (je cherche un mari). Cependant, je n’ai pas laissé les critiques (idées fausses) m’atteindre. C’est pourquoi je suis là où je suis aujourd’hui », raconte-t-elle à MMI.
Elle espère retourner à l’école au cours de la prochaine année scolaire 2024-2025 pour atteindre son niveau avancé.
Mimi Mefo Info
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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz
Le 31 décembre 2024, la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH a lancé un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Kumba, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest.
Avec un budget total de 6,4 milliards de FCFA, réparti sur deux exercices budgétaires (2024 et 2025), les travaux s’étaleront sur une période de 24 mois dès réception de l’ordre de service. Trois candidats, préalablement qualifiés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2024, sont en lice pour ce projet. Il s’agit des entreprises Amob Sarl, le Groupement Reapfields Resources LTD et Kraftmaster.
Avant cette étape, le 16 décembre 2024, la CSPH a également dévoilé les résultats d’un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz à Mvila-Yeminsem. Le projet, dont le coût global atteint 6,2 milliards de FCFA, a été attribué à Parlym Cameroun pour le lot I, avec un contrat de 5,9 milliards de FCFA. Le lot II, d’un montant de 339,7 millions de FCFA, a été confié au groupe Mazal et associés. Pour les deux projets, la durée des travaux est de 24 mois
En attendant le lancement effectif des travaux à Ebolowa et Kumba, la CSPH prévoit d’inaugurer, avant la fin de l’année 2025, le centre emplisseur de gaz domestique de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Cette annonce a été faite le 16 février 2024 par le directeur général de la CSPH, Okié Johnson Ndoh, lors d’une visite de chantier.
Ces infrastructures, en plus de garantir un accès équitable à une énergie essentielle, visent à réduire les surcoûts liés à l’éloignement des centres de distribution actuels. À ce jour, le prix réglementé d’une bouteille de 12 kg est de 6 500 FCFA, mais il atteint parfois 10 000 FCFA dans les zones reculées, notamment en raison des frais de transport.
Des impacts environnementaux positifs
Au-delà de l’aspect économique, les centres d’emplissage jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement. En augmentant l’accès au gaz domestique, ils contribuent à limiter l’utilisation du bois de chauffage, principale source d’énergie dans de nombreux ménages. Cette pratique favorise la déforestation dans le sud et accélère la désertification dans le septentrion.
Selon le ministère des Forêts et de la Faune, le marché camerounais consomme chaque année des volumes de charbon représentant une valeur de 17 milliards de FCFA. Cette dynamique, bien que lucrative, constitue une menace environnementale majeure selon plusieurs ONG.
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Garoua: Italiens et espagnols en compétition pour un projet de construction de 220 logements sociaux
En septembre dernier, la Société immobilière du Cameroun (SIC), bras opérationnel de l’État en matière de construction et de gestion des logements sociaux, a lancé un appel à manifestation d’intérêt international. L’objectif était de recruter des prestataires proposant des technologies innovantes pour réduire les coûts et les délais de réalisation, en vue de la construction de 220 logements sociaux au quartier Kollere-Bornouans, à Garoua, dans la région du Nord.
À l’issue de ce processus, deux entreprises étrangères, disposant de représentations locales, ont été présélectionnées pour exécuter ce projet ambitieux. Il s’agit de Selip Spa, un acteur italien reconnu, et de Pablo & Nathalia Holding Group, un groupe espagnol. Les deux prétendants s’affronteront lors d’une nouvelle phase de sélection lancée par la SIC le 23 décembre 2024, sous forme d’un appel d’offres international restreint.
Le contrat, estimé à 12,3 milliards FCFA, couvre la construction de 17 immeubles R+4 : cinq immeubles de type 1 comprenant chacun 20 appartements T4, et douze immeubles de type 2 avec chacun 10 logements T4 modulables en T3. Le projet inclut également les voiries, les réseaux divers, ainsi que des aménagements extérieurs. Son financement sera assuré par le budget d’investissement de la SIC pour les exercices 2025 et suivants.
Un projet en gestation depuis 2018
Les logements sociaux du quartier Kollere-Bornouans ne datent pas d’hier. En 2018, Gabriel Bengono, alors directeur général de la SIC, avait visité le site prévu pour accueillir ce projet destiné théoriquement aux ménages les moins aisés. À l’époque, l’ambition initiale était de construire 700 logements sur une superficie de 4,5 hectares
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Mokom Ndi Ndzah, directeur général de Stoneshed Asset Management: «La gestion d’actifs est un levier essentiel pour financer le développement économique en zone CEMAC»
Quel est l’état actuel de la gestion d’actifs dans la région Cemac ?
La gestion d’actifs dans la région Cemac est en pleine croissance, avec un potentiel encore largement inexploité. En 2024, seulement deux nouveaux fonds ont été approuvés par la Cosumaf, ce qui reflète une stratégie délibérée visant à renforcer les capacités des intermédiaires du marché financier. Cette approche garantit que les acteurs du marché sont bien préparés pour répondre aux besoins croissants des investisseurs. Le potentiel est immense : avec plus de 50 millions d’habitants, la région a la capacité de mobiliser des pools d’épargne beaucoup plus importants pour financer des secteurs clés comme les infrastructures, l’agriculture et la technologie.
Quel rôle joue la Cosumaf dans l’avenir des marchés financiers de la région ?
La Cosumaf est le pilier de la régulation dans la région, garantissant que nos marchés financiers restent sécurisés et transparents. Leur stratégie actuelle de renforcement des capacités des intermédiaires est une démarche stratégique pour bâtir la confiance dans le marché. En s’assurant que les gestionnaires d’actifs, les courtiers et les conseillers respectent les normes les plus élevées, la Cosumaf jette les bases d’une croissance durable. En outre, leur accent sur l’éducation et la formation attire de nouveaux participants, notamment les jeunes investisseurs et les entreprises. Le résultat ? Un marché qui devient lentement mais sûrement plus inclusif et dynamique.
Comment la gestion d’actifs peut-elle contribuer au développement économique de la région CEMAC ?
La gestion d’actifs est un pont entre le capital et les opportunités. Par exemple, un fonds commun bien structuré peut regrouper l’épargne de milliers de ménages pour financer des projets essentiels comme des routes, des centrales énergétiques ou des hôpitaux. Imaginez l’impact si seulement 10 % de l’épargne des ménages dans la région Cemac, représentant des milliards de FCFA, étaient investis dans des projets locaux. Cela stimulerait non seulement la croissance économique, mais offrirait également des rendements stables aux investisseurs, créant ainsi un cercle vertueux de développement et de création de richesse.
Quelles stratégies les partenariats public-privé (PPP) peuvent-ils adopter pour réussir dans la région ?
Les PPP prospèrent grâce à la confiance, la transparence et le bénéfice mutuel. Pour qu’ils réussissent dans la région Cemac, trois stratégies clés sont essentielles :
1. Des structures de gouvernance claires : un cadre transparent garantit que toutes les parties comprennent leurs rôles et responsabilités.
2. Réduction des risques : en offrant des garanties ou des mécanismes de cofinancement, les gouvernements peuvent rendre les projets plus attractifs pour les investisseurs privés.
3. Renforcement des capacités : assurer que les institutions locales et les parties prenantes possèdent les compétences nécessaires pour gérer efficacement les PPP.
Le port en eau profonde de Kribi est un excellent cas d’étude. Son succès repose sur une forte collaboration et un cadre de gouvernance clair, permettant d’en faire un hub commercial vital pour la région.
Quelles sont les priorités pour développer les marchés financiers dans la région Cemac ?
Pour développer nos marchés financiers, nous devons nous concentrer sur :
1. L’éducation et la sensibilisation : de nombreuses personnes et entreprises ignorent encore les avantages de participer aux marchés financiers.
2. Des produits simplifiés : les produits d’investissement doivent être accessibles et compréhensibles, permettant même aux petits investisseurs de participer.
3. L’intégration régionale : en favorisant l’investissement transfrontalier et en harmonisant les réglementations, nous pouvons créer un marché plus vaste et plus liquide.
Créer des produits simples à revenu fixe pourrait attirer plus de participants. Imaginez un enseignant à Douala qui pourrait investir 10 000 FCFA par mois dans un produit qui finance des écoles ou des hôpitaux tout en générant un rendement stable.
Quelles opportunités s’offrent aux investisseurs dans les marchés financiers de la région CEMAC ?
La région CEMAC offre des opportunités incroyables, notamment dans des secteurs comme les infrastructures, l’agriculture et les énergies renouvelables. Par exemple, l’élan pour les infrastructures régionales pourrait débloquer des projets d’une valeur de plus de 1 000 milliards de FCFA dans la prochaine décennie. De plus, la classe moyenne en expansion offre des opportunités dans les biens de consommation, le logement et les services financiers. En investissant dès maintenant, les entreprises et les individus peuvent se positionner à l’avant-garde de cette transformation.
Quel conseil donneriez-vous aux individus et aux entreprises souhaitant investir dans la région CEMAC ?
Aux individus : commencez modestement mais pensez grand. Avec seulement 5 000 FCFA, vous pouvez débuter votre parcours d’investissement à travers des fonds collectifs comme les fonds communs de placement. Avec le temps, ces investissements peuvent croître et vous aider à atteindre l’indépendance financière. Aux entreprises : collaborez. Que ce soit par le biais de PPP ou de partenariats avec des intermédiaires financiers locaux, la collaboration est la clé pour exploiter le plein potentiel de la région.
Quelle est votre vision pour l’avenir de la finance et des marchés financiers dans la région CEMAC ?
Ma vision est que la région CEMAC devienne un modèle de croissance financière inclusive et durable en Afrique. Cela nécessite que nous—gouvernements, secteur privé et régulateurs—travaillons ensemble avec un engagement commun envers le progrès. D’ici 2030, je crois que nous pouvons doubler la capitalisation boursière de notre marché et créer des produits financiers qui financent une véritable croissance économique tout en offrant de la valeur aux investisseurs.
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