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Electricité : Eneo rassure les chefs d’entreprises sur l’offre énergétique
En visite à la centrale hydroélectrique d’Edéa, l’un des principaux contributeurs à la production nationale d’électricité, une délégation du patronat camerounais a été édifiée sur les travaux de modernisation des infrastructures pour répondre notamment à la demande industrielle estimée à environ 400 mégawatts.
Le courant passe entre les industriels et les acteurs du secteur de l’électricité après une « haute tension » observée en février dernier du fait de nombreux délestages. Une délégation conduite par le Président du Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM) était à la centrale hydroélectrique d’Edéa le 21 juin 2024. Ces hommes d’affaires ont ainsi pu apprécier les travaux de modernisation des infrastructures, notamment au sein de cette unité de production considérée comme l’une des plus importantes du pays.
La centrale d’Edéa est en effet dotée d’une capacité installée de 276 MW, pour une offre globale nationale de 1500 MW. En activité depuis les années 50, cette centrale est encore à ce jour, selon Eneo, « en excellent état de marche ». C’est également le constat fait par le Gecam. « Nous partons d’ici satisfaits. Malgré son ancienneté, cette usine a su se moderniser, en mettant en place des pratiques d’amélioration continue, en assurant une maintenance régulière et de haut niveau. Nous adressons nos encouragements au Gouvernement et à l’entreprise ENEO », a indiqué Celestin Tawamba.
Cette visite était aussi l’occasion pour Eneo de faire le point sur les enjeux et les problématiques de ce secteur névralgique pour l’économie. « Edéa illustre à suffisance les efforts d’ENEO pour maintenir et développer les outils de production à sa charge mais aussi améliorer la distribution de l’électricité. Le GECAM incarne la force industrielle et la force économique du Cameroun. Il est donc tout naturel qu’ENEO s’ouvre, pour expliquer ses réalisations et défis, et comprendre également les contraintes des membres du GECAM», a déclaré Amine Homman Ludiye, le Directeur Général d’Eneo.
Les membres du Gecam ont pu être édifiés sur les différents chantiers visant à répondre aux besoins actuels et futurs. Les chefs d’entreprise ont cependant été rassurés sur les efforts visant à satisfaire notamment la demande industrielle estimée à environ 400 mégawatts à court terme et à plus de 700 mégawatts moyen terme. Les besoins des industries devront être comblés en partie grâce aux premiers mégawatts de Nachtigal, mais aussi le renforcement des investissements sur le réseau de Douala en cours. L’autre chantier majeur qui s’étend entre 2024-2026, c’est le gouvernement la réalisation des projets de transport et de distribution dans le cadre du Programme Axé sur les Résultats (PforR) financé par la Banque Mondiale. Ces projets permettront d’augmenter les capacités de transformation des postes existants de 2898 à 3136,9 MVA.
Il faut dire que la question de l’électricité est cruciale pour les entreprises.Une enquête menée par le Gicam en 2022, a révéléqu’après l’inflation, l’énergie électrique était la contrainte majeure pour 64%, d’entreprises.
Réaction
Célestin Tawamba, président du Gecam
« Nous avons compris que la problématique de la production d’énergie est presque résolue »
« Nous avons visité la mère des barrages. Ça nous a permis encore de mieux comprendre la problématique de l’énergie au Cameroun qui est fondamentale pour le développement et l’émergence du Cameroun. Nous avons d’abord pris note de ce que cette usine bien qu’elle soit ancienne a su se transformer et se mettre au niveau, d’améliorer avec un entretien régulier, capacité de maintenance de haut niveau. Nous partons d’ici satisfaits. Malgré son ancienneté, cette usine a su se moderniser, en mettant en place des pratiques d’amélioration continue, en assurant une maintenance régulière et de haut niveau. Nous adressons nos encouragements au Gouvernement et à l’entreprise ENEO. Une fierté personnelle aura été de voir des patriotes très dévoués. Nous avons également compris que la problématique de l’alimentation de l’énergie en termes de production est presque résolue au regard de la demande actuelle et des projets en cours, et que les enjeux liés aux réseaux de transport et de distribution devraient être résolus. Ces éléments contribueront à améliorer notre plaidoyer et à mieux soutenir les pouvoirs publics dans la recherche des solutions. De plus, ils permettront de rassurer les investisseurs quant à la prise en main de la problématique de l’énergie, pour favoriser l’attractivité du Cameroun dans les années à venir. »
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L’Etat veut économiser 5 milliards de FCFA chaque année en réduisant sa consommation d’électricité
C ’est en 2019 que le gouvernement s’est résolument engagé dans une politique ambitieuse d’efficacité énergétique. Après plusieurs études et programmes initiés par le ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee), souvent sans résultats concrets, une collaboration stratégique a été nouée avec l’Organisation Internationale de la Francophonie. L’objectif principal de ce partenariat est de permettre à l’État de s’assurer qu’il paie le juste prix de sa consommation électrique dans les bâtiments publics à court terme et pour l’éclairage public à moyen terme.
Dans ce cadre, des équipements comme des serveurs, des postes clients (ordinateurs) et le logiciel Vsoft — conçu pour la vérification, l’optimisation et la facturation — ont été acquis dès 2023. Ce dispositif technologique a permis, l’année suivante, d’initier un contrôle approfondi et une optimisation des factures d’électricité du secteur public.
UNE SURCONSOMMATION DÉMESURÉE RÉVÉLÉE
Dans le détail, un audit exhaustif mené sur 267 abonnés en moyenne tension (MT) sur les 428 identifiés au 31 décembre 2023 a révélé une surévaluation des puissances souscrites par l’administration publique. Alors que les besoins réels en électricité ne dépassaient pas 17 MW, l’État avait contracté des abonnements totalisant 56 MW, soit plus de trois fois la consommation nécessaire.
Pour remédier à ce gaspillage énergétique et financier, Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Énergie, a instruit Eneo, l’opérateur chargé de la distribution d’électricité, de ramener ces puissances souscrites à un niveau correspondant aux besoins réels. Cette mesure a permis à l’Etat « d’économiser 624,7 millions de FCFA sur sa facture d’électricité entre décembre 2023 et février 2024 », a révélé le membre du gouvernement devant les députés en décembre dernier.
DES ÉCONOMIES PROMISES À CROÎTRE
Selon les projections du gouvernement, ces économies devaient atteindre 2,4 milliards de FCFA à la fin de l’année 2024. « L’État avait souscrit à des abonnements d’électricité largement supérieurs à ses besoins réels. Par exemple, il payait pour une puissance totale de 56 MW, alors qu’il n’en utilisait que 17 MW. Cette situation équivalait à gaspiller de l’argent public. Grâce aux ajustements opérés par Eneo en 2024, l’État ne paie désormais que pour ce qu’il consomme réellement, soit 17 MW », explique une source proche du dossier.
En généralisant cette politique à l’ensemble du territoire, le gouvernement espère réduire ses coûts énergétiques de 10 % à 20 % par an, soit des économies annuelles estimées entre 3 et 5 milliards de FCFA. Gaston Eloundou Essomba conditionne cependant l’atteinte de ces objectifs à la mise en œuvre rigoureuse de plusieurs actions dès 2025. Il s’agit notamment d’optimiser les postes Moyenne tension (MT) clients état par l’installation de batteries de condensateurs ; d’assainir le fichier des abonnés MT et basse tension (BT) par une collecte de données techniques contradictoires et opposables à Eneo ; d’analyser les factures BT pour l’ensemble des 16 846 abonnés de l’état ; de vérifier la cohérence des index de facturation et des calculs à l’aide du logiciel Vsoft ; de déployer des mécanismes d’optimisation de l’éclairage public.
UNE DETTE QUI PÈSE SUR LES RELATIONS ENTRE L’ÉTAT ET ENEO
Ces initiatives, si elles sont bien appliquées, pourraient mettre fin aux tensions récurrentes sur la dette entre l’État et Eneo. Actuellement, selon les estimations officielles, l’État doit à Eneo environ 120 milliards de FCFA, tandis que la dette totale de l’entreprise envers ses créanciers atteint 489 milliards de FCFA. De son côté, Eneo réclame à l’État des arriérés évalués à 266 milliards de FCFA depuis 2022, dont 60 milliards au titre de l’éclairage public. Cependant, ces montants restent sujets à controverse. Eneo affirme que le différend sur l’éclairage public découle d’un manque de moyens de comptage fiables, une raison avancée par l’État pour contester certaines factures.
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Eneo : le management va injecter 240 millions dans la mutuelle des employés en 2025
La contribution du patronat va passer de 60 à 80 millions par mois dès cette année pour faire face à des défaillances du GIC P Eneo qui constitue l’actionnariat du personnel au sein de l’entreprise.
Le management d’Eneo Cameroun a décidé de renforcer son soutien à la Mutuelle de Retraite Complémentaire des Agents Eneo et Démembrements (MURCAS). Le Directeur Général de l’entreprise a annoncé une hausse dès cette année des injections mensuelles du patronat. « La contribution patronale d’ENEO dans la MURCAS connaitra une augmentation de 20 millions de francs CFA par mois à partir de l’année 2025 », a déclaré Amine Homman Ludiye adressant les vœux de nouvel an à son personnel.
Cette décision intervient dans un climat morose qui règne au sein des salariés de l’entreprise mais aussi des retraités.Tous se plaignent en réalité de n’avoir pas reçu dedividendes de GIC-P-ENEO qui porte 5% des parts détenues par le personnel dans le capital de l’entreprise. Ce, alors qu’il leur avait été promis une rentabilité correspondant pratiquement au double de la valeur injectée par chacun. Mais depuis, aucun radis n’a été perçu. On assiste surtout à une grogne des retraités qui voulant quitter le GIC n’ont perçu aucun droit. Pour rentabiliser donc les investissements du personnel dans le capital social d’Eneo, la mutuelle qui réunit plus de 3000 agents Eneo et des salariés d’autres acteurs du secteur de l’électricité, a décidé d’injecter des fonds dans le GIC-P-ENEO. Ceci en reprenant notamment les parts de certains agents plus particulièrement des retraités pour ainsi les désintéresser. « Grâce aux analyses approfondies et options présentées par la Direction Générale, le GIC-P et ses instances de gouvernance sont en bonne négociation avec la MURCAS. L’objectif étant d’injecter des liquidités dans le GIC-P-ENEO pour lui permettre d’engager la sortie des non-actifs, d’une part, et d’autre part mettre en place un dispositif permettant la gestion des actionnaires actifs », explique Amine Homman Ludiye.
En augmentant la part du patronat dans la mutuelle, l’administration d’Eneo va surtout donner un coup de pouce aux retraités. La mutuelle a en effet pour objectif premier de préparer la retraite des employés. Avec 20 millions supplémentaires par mois, la contribution du patronat va ainsi passer de 60 à 80 millions de FCFA. Soit 240 millions de plus en 2025.
Mais il faut dire que la question de la gestion de l’actionnariat salarié d’Eneo reste préoccupante. Le collectif des organisations syndicales présentes au sein de l’entreprise se montrent très inquiet depuis l’annonce des négociations avec l’Etat pour le rachat des parts du fonds britannique actis, actionnaire majoritaire. Une autre étape historique qui vient se greffer au passé douloureux de GIC-P-ENEO. En effet, cette prise de participation du personnel dans le capital de la société, quoi que prévue dans le contrat de concession du service public de l’électricité au Cameroun de 2001, n’avait jamais été rétrocédée au personnel par AES, ancien concessionnaire. Ce n’est qu’en 2017, à l’arrivée d’Actis que les salariés ont pris contrôle de 5% du capital de l’entreprise.
D’autres défis actuels qui interpellent le management de l’entreprise sur la gestion des ressources humaines en 2025 sont entre autres,la poursuite de l’implémentation de la nouvelle convention collective de 2022 et l’optimisation de l’assurance maladie.
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Le Cameroun ouvre la voie aux importations massives de voitures électriques
Dans le cadre de la loi de finances 2025, entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier dernier, les importations de véhicules électriques bénéficient désormais d’un cadre fiscal favorable. Ces véhicules sont exemptés du droit d’accises, auparavant fixé à 12,5 % à l’importation. Par ailleurs, un abattement de 50 % sur la valeur imposable est appliqué, pendant une période de deux ans, sur les véhicules neufs à moteur électrique ainsi que sur leurs batteries et bornes de recharge. L’objectif est d’encourager l’adoption de moyens de transport plus respectueux de l’environnement, conformément aux ambitions gouvernementales de réduction des émissions polluantes.
Une mobilisation du secteur privé
Le projet de vulgarisation des véhicules électriques au Cameroun s’appuie en grande partie sur des acteurs privés, regroupés notamment au sein de l’Association pour la promotion de la mobilité électrique du Cameroun (Apeme-Cam). Fondée en 2023, cette organisation est dirigée par le président-directeur général de 3S Motors, en partenariat avec Patrocle Petridis, directeur général de Total Energies Marketing Cameroun, qui en assure la vice-présidence. Selon les prévisions de l’Apeme-Cam, les routes camerounaises devraient accueillir dès 2025 une flotte diversifiée de véhicules électriques, incluant des modèles à quatre, trois et deux roues.
L’entrée en scène des acteurs internationaux
Ce nouvel environnement favorable aux importations massives de véhicules électriques attire également l’attention des entreprises internationales, notamment chinoises, déjà bien implantées sur le marché des véhicules thermiques. Parmi elles, Songuo Motors, un géant de l’électrique, se positionne comme un acteur clé de cette transition.
Lors d’une visite officielle au Cameroun le 1ᵉʳ novembre dernier, des représentants de Songuo Motors ont rencontré le Premier ministre et le ministre des Transports pour finaliser les détails d’un projet ambitieux dont le but est d’introduire des taxis et minibus électriques dans les grandes agglomérations camerounaises. Avec un capital social de 500 millions de RMB (environ 42,6 milliards de FCFA), l’entreprise promet de révolutionner le transport urbain grâce à des véhicules à l’autonomie étendue et au coût d’exploitation réduit.
Ce projet, dont les investissements sont estimés à plusieurs dizaines de millions de dollars, devrait générer des milliers d’emplois directs et indirects. Après une phase pilote réussie en 2023, Songuo Motors entend faire du Cameroun sa première base dans la zone Cemac, renforçant ainsi sa présence sur le continent après son implantation en Afrique du Sud en 2019.
Une transition encore semée d’embûches
Malgré cet enthousiasme, le secteur camerounais des transports demeure dominé par les véhicules thermiques. En 2023, les importations de voitures neuves se sont chiffrées à 3 753 unités, contre près de 30 000 véhicules d’occasion, majoritairement des modèles anciens et très gourmands en carburant.
En outre, les défis pour intégrer durablement les véhicules électriques dans le paysage local sont nombreux. Ils incluent l’absence de tests et d’homologations pour ces véhicules, le manque d’infrastructures de recharge adaptées, ou encore la formation insuffisante des professionnels sur les spécificités techniques des batteries et bornes de recharge. Par ailleurs, la disponibilité en énergie électrique reste un enjeu majeur.
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