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Brenda Biya conteste les lois anti-gay dans une explosion sur les réseaux sociaux
Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya, a fait sensation sur les réseaux sociaux avec une série de messages exprimant son affection pour sa compagne, Layyons Valença. Au milieu des restrictions juridiques et de la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes LGBTQ+ au Cameroun, cette situation est apparue, soulevant la question de savoir si les lois seront modifiées pour les favoriser ou simplement ignorées.
Brenda, qui s’est récemment lancée dans une nouvelle aventure artistique, a partagé une série de messages francs sur Instagram. Ses paroles traduisaient un mélange de détermination et d’exaspération, s’adressant à la fois à ses fidèles partisans et à ses critiques. Elle a comblé Valença d’affection tout en exprimant son inquiétude face à l’attention constante des médias et aux critiques injustes auxquelles elle fait face parce qu’elle est fidèle à elle-même.
Un article particulièrement enthousiaste s’exclame : « Nous avons un impact énorme sur Internet ! » Si vous n’êtes pas satisfait de ce que vous voyez, pensez à vous désabonner. J’ai des sentiments très forts pour toi et je veux que tout le monde en soit conscient. Biya s’adresse directement à ses détracteurs, laissant entendre qu’ils devraient simplement se désengager s’ils ont des objections à sa relation.
Changement de position
En 2022, Brenda Biya s’est publiquement identifiée comme bisexuelle, une annonce qui avait déjà suscité une vive polémique. En janvier de cette année, elle a de nouveau utilisé les réseaux sociaux pour déclarer catégoriquement qu’elle n’était pas lesbienne. Cependant, sa récente déclaration sur sa relation avec Valença marque une escalade significative dans sa remise en question du statu quo. Elle reconnaît la controverse suscitée par ses déclarations et ses actions, déclarant : « Au diable si je le fais, au diable si je ne le fais pas. Pourquoi je monopolise tous les blogs / médias camerounais ? Trouvez quelqu’un d’autre à qui parler. Ça vieillit.
Son défi ne concerne pas seulement l’amour personnel, mais aussi une déclaration plus large contre les normes sociétales rigides et souvent violentes. « Vous êtes considéré comme controversé au Cameroun parce qu’ils sont tellement coincés dans leurs habitudes. Ce qui est drôle, c’est qu’ils vous insultent alors que vous êtes simplement authentique », a-t-elle écrit, soulignant la résistance profondément enracinée au changement et à l’acceptation dans la société camerounaise.
La relation de Brenda avec Valença n’est pas seulement une affaire personnelle ; c’est un acte public de résistance. En vivant ouvertement sa vérité, elle défie une nation qui reste farouchement opposée aux droits LGBTQIA+. Son message est clair : « Continuez à repousser les barrières, ne cessez jamais d’être vous-même et ne laissez jamais la haine vous ronger. J’ai dit ce que j’ai dit !
Malgré les risques potentiels, Brenda Biya utilise sa plateforme pour plaider en faveur du changement, un sentiment qu’elle a exprimé en répondant à la question d’un abonné sur l’intolérance au Cameroun. « Je ne cautionne pas la haine. Je pense que la mentalité doit changer, mais elle changera une fois que le peuple sera prêt. »
Différents styles pour différentes personnes ?
Cet acte revêt une grande importance. Le programme unique de Brenda découle de sa position de fille du président. Son acceptation ouverte de sa sexualité confronte l’homophobie profondément enracinée dans la société camerounaise et son système juridique. L’année dernière, un incident très controversé s’est produit et a suscité de nombreuses critiques à l’échelle mondiale. Deux femmes transgenres, Shakiro et Patricia, ont été appréhendées et condamnées à une peine de cinq ans de prison pour « tentative d’homosexualité », uniquement parce qu’elles portaient des vêtements féminins. Leur cas a mis en lumière les risques auxquels sont confrontées les personnes LGBTQ+ au Cameroun.
Les propos de Biya font néanmoins allusion de manière subtile aux difficultés auxquelles elle est confrontée. Elle exprime son agacement face à l’attention constante des médias, se demandant pourquoi elle est toujours au centre de l’attention. Il existe des inquiétudes légitimes concernant les conséquences potentielles de ses actes, non seulement pour elle-même mais aussi pour la communauté LGBTQ+ au Cameroun.
Bien que Brenda Biya exprime son optimisme quant à un avenir caractérisé par une plus grande tolérance, elle déclare fermement : « Je ne soutiens ni n’approuve la haine. » Je crois qu’un changement de mentalité est nécessaire, mais il ne se produira que lorsque les individus y seront véritablement préparés. Cependant, il est important de noter que cette déclaration ne contient pas de plans ou d’actions spécifiques pour provoquer ce changement. Il n’est pas certain que ses déclarations sur les réseaux sociaux conduiront à des avancées concrètes en faveur des droits LGBTQ+ au Cameroun ou de tout autre droit d’ailleurs.
Le Cameroun est connu non seulement pour sa position anti-LGBTQ+ mais aussi pour être un pays où toutes les formes de droits humains sont réprimées. Il est l’un des pays où l’on emprisonne le plus de journalistes en Afrique subsaharienne.
Mimi Mefo Info
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L’Etat augmente de 27,7 % l’enveloppe dédiée à la budgétisation sensible au genre
En 2025, les dépenses sensibles au genre dans les dix ministères pilotes préalablement sélectionnés vont atteindre 92,46 milliards de FCFA, contre 72,42 milliards de FCFA en 2024, soit une augmentation de 20,04 milliards de FCFA (+27,7 %). Ces dépenses représentent désormais 1,28 % du budget général, contre 1,0 % en 2024.
Une répartition contrastée entre les ministères pilotes
La répartition de ces dépenses révèle des évolutions significatives, mais aussi des baisses notables selon les ministères. Le ministère de la Santé publique reste en tête avec 48,8 milliards de FCFA en 2025, en hausse de 15,4 % par rapport à 2024 (42,3 milliards de FCFA). Suivent le ministère de l’Éducation de base (20,2 milliards de FCFA, contre 6,1 milliards en 2024, soit une hausse spectaculaire de 231,1 %) et le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (6,4 milliards de FCFA, en progression de 42,2 %). Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, acteur central de cette politique, bénéficie pour sa part d’une hausse de 42 %, avec une enveloppe passant de 4,5 milliards à 6,4 milliards de FCFA
Cependant, certaines baisses interpellent. Les dépenses du ministère des Enseignements secondaires chutent de 10,5 milliards de FCFA en 2024 à 4,6 milliards en 2025 (-56,2 %). De même, le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales enregistre une baisse marquée, passant de 5,2 milliards de FCFA à 1,7 milliard (-67,3 %). Une tendance similaire est observée au ministère des Affaires sociales, où l’enveloppe passe de 2,9 milliards à 1,6 milliard de FCFA,
À l’inverse, des ministères historiquement peu impliqués dans les questions de genre voient leur enveloppe croître de façon notable. Le ministère de la Décentralisation et du Développement local, par exemple, voit son budget passer de 96,5 millions de FCFA en 2024 à 457,8 millions en 2025 (+374,5 %). Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, absent de cette dynamique en 2024, bénéficie cette année d’une enveloppe de 4,3 milliards de FCFA.
Obstacles
Malgré les avancées budgétaires, plusieurs contraintes freinent la mise en œuvre efficace de la BSG au Cameroun. Lors des Cafés thématiques sur les réformes de la gestion des finances publiques, organisés le 26 novembre 2024, Sophie Boumsong, chef de la division de la Réforme budgétaire au ministère des Finances, a souligné les limites actuelles. « Nous avons sélectionné des ministères pilotes parce qu’ils se prêtent, par leur nature même, à une analyse plus évidente des questions de genre », a-t-elle expliqué, en citant les exemples du ministère des Affaires sociales et de celui de la Promotion de la Femme et de la Famille.
Cependant, intégrer cette approche dans des départements moins naturellement « genrés », comme les Travaux publics, nécessite des études approfondies. « Comment intégrer concrètement la perspective genre dans ce type de ministère ? Cela passe par des analyses préalables et des études approfondies. Ce sera l’une des priorités de notre plan d’urgence », a-t-elle ajouté
Pour amorcer cette révolution, les administrations sont encouragées à se doter d’indicateurs genre. « Des données telles que le nombre de femmes dans les effectifs, la proportion de femmes occupant des postes de responsabilité ou suivant des formations pour progresser dans leur carrière sont relativement faciles à collecter dans tous les ministères », a précisé Sophie Boumsong.
Cependant, ces initiatives peinent à se généraliser, freinées par des résistances institutionnelles et un manque de sensibilisation, a-t-elle indiqué. L’allocation budgétaire elle-même reste un défi. « Nous avons introduit des mécanismes pour marquer toutes les activités sensibles au genre au sein des administrations. L’objectif est d’éviter que les fonds alloués soient redirigés vers d’autres activités non prévues », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, indique-t-elle, le développement d’une nomenclature budgétaire spécifique aux questions de genre est également envisagé, bien que « cela s’inscrive dans un travail de longue haleine »
Ces préoccupations trouvent un début de réponse dans le Plan stratégique de réformes de la gestion des finances publiques 2024-2027. Pour l’année en cours ce document prévoit entre autres, l’élaboration et la validation d’un référentiel d’analyse du budget sensible au genre.
La BSG, consacrée au Cameroun par la circulaire présidentielle du 30 août 2021, vise à analyser et adapter les politiques fiscales, les dépenses et les recettes publiques pour réduire les inégalités entre les sexes. Il s’agit d’intégrer une perspective de genre à toutes les étapes du cycle budgétaire pour évaluer l’impact des finances publiques sur les conditions des hommes et des femmes, en tenant compte des dimensions sociales, économiques et culturelles.
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Afriland First Bank lève 37,5 milliards de FCFA pour financer les PME locales
Dans un effort pour stimuler le développement économique au Cameroun, la Société financière internationale (SFI), branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a accordé, le 2 janvier 2025, un prêt de 37,5 milliards de FCFA à Afriland First Bank. Ce financement vise à améliorer l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) locales aux crédits à long terme. Ces entreprises représentent plus de 99 % du tissu économique national, selon les chiffres officiels.
Ce prêt structuré en deux volets répartit le financement entre la SFI, qui contribue à hauteur de 12,5 milliards de FCFA, et un consortium de prêteurs partenaires mobilisant les 25 milliards de FCFA restants. La convention prévoit une durée de remboursement de cinq ans, avec une période de grâce d’un an. En complément, une garantie de 1,875 milliard de FCFA, fournie par l’Association internationale de développement (IDA), sécurise ce prêt, entièrement destiné au soutien des PME camerounaises.
Promotion de l’entrepreneuriat féminin
Une particularité de cette initiative réside dans son ambition de promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Au moins 25 % des fonds seront alloués à des entreprises dirigées par des femmes. Cette approche inclusive répond aux statistiques récentes selon lesquelles 38 % des entreprises camerounaises sont détenues par des femmes, qui occupent également une place notable dans le secteur manufacturier (23 %) et constituent plus de la moitié de la population (51 %).
Malgré leur dynamisme, ces femmes entrepreneurs continuent de rencontrer d’importantes difficultés pour accéder au financement, soulignent des études de la Banque mondiale et des données gouvernementales. Avec ce nouvel appui financier, Afriland First Bank ambitionne non seulement de renforcer son rôle de leader bancaire au Cameroun, mais également de répondre à un défi crucial : améliorer l’accès au crédit pour un secteur clé du développement économique national.
En investissant dans les PME, notamment celles dirigées par des femmes, ce partenariat entre la SFI, l’IDA et Afriland First Bank pourrait transformer durablement le paysage entrepreneurial au Cameroun.
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Lutte contre la vie chère : La ruée vers les ventes directes de produits de grande consommation
Il est 13 heures, ce 7 janvier 2025, Angèle, une ménagère de 60 ans revolus, fulmine. Sous un soleil implacable, elle patiente depuis trois heures sur le Boulevard du 20 Mai, dans l’espoir d’acquérir un sac de riz Big Joe à prix promotionnel. Habitant à Nkoabang, un quartier excentré de Yaoundé, elle raconte sa désillusion : « C’est la troisième fois que je viens, et toujours rien. On nous dit de revenir demain à 8 heures, mais si je veux être sûre d’avoir une place, Bouba me conseille d’arriver à 5 heures du matin. » Non loin d’elle, un jeune homme propose une solution : lui donner 17.000 FCFA aujourd’hui et revenir chercher son sac le lendemain. Mais Angèles, méfiante, décline. Devant les stands de vente, une trentaine de personnes attendent, prêtes à braver les longues heures d’attente pour économiser 4.000 FCFA sur un sac de 50 kg, vendu exceptionnellement à 15.000 FCFA au lieu des 19.000 FCFA habituels.
Depuis fin décembre, le Boulevard du 20 Mai est pris d’assaut par des foules venues acheter le riz Big Joe, star incontestée de la campagne de vente promotionnelle organisée par le ministère du Commerce. La scène se répète chaque jour : dès les premières lueurs du jour, femmes, hommes, jeunes et enfants se massent en longues files sous la surveillance de porteurs, qui facturent 200 FCFA pour transporter les sacs jusqu’aux taxis en attente. « La demande est immense, mais le stock est suffisant », assure le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana. « Les ravitaillements sont réguliers, et il n’y a aucun risque de rupture », ajoute-t-il.
ÉQUITÉ TOTALE POUR L’ACCÈS AUX PRODUITS ESSENTIELS
Outre le riz, la foire commerciale propose une variété d’autres produits de première nécessité à prix réduits : le sel Diamant à 2.700 FCFA pour un sac de 18 kg, les spaghettis Broli à 375 FCFA le paquet, le sucre en poudre à 750 FCFA le kilogramme et en morceaux à 850 FCFA, le manioc bio à partir de 500 FCFA le tas, ainsi que les huiles alimentaires sont disponibles à partir de 1 250 FCFA le litre pour le Diamaor, et 1 400 FCFA le litre pour le Mayor notamment. Dans le cadre de cette initiative visant à alléger le coût de la vie, les ménages ont désormais la possibilité d’acheter du bœuf à des prix accessibles : 2300 FCFA le kilogramme avec os et 2700 sans os. Sur le terrain, de nombreux ménages expriment leur colère face à une situation qu’ils jugent injuste : certains marchands véreux profiteraient de la campagne pour acheter ces produits de première nécessité en vue de les revendre à des prix plus élevés une fois la promotion terminée. Pour éviter de telles dérives le ministère du Commerce a imposé des restrictions strictes, nous souffle une source au sein du ministère du Commerce. Concernant le riz Big Joe, par exemple, chaque ménage n’a droit qu’à un seul sac, une règle fermement édictée par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana pour garantir une distribution équitable. Dans un communiqué adressé à ses collaborateurs déconcentrés à travers le Cameroun, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé l’importance de l’opération spéciale de vente de produits de première nécessité, avec un focus particulier sur ce riz d’origine pakistanaise.
UNE CAMPAGNE QUI VA AU-DELÀ DE YAOUNDÉ ET DOUALA
Le ministre a insisté sur la nécessité pour ses équipes de veiller à ce que ce riz, proposé dans le cadre de ventes directes sur des sites dédiés, ne soit en aucun cas revendu dans les quartiers ou marchés par des commerçants. « Je vous demande de vous mettre immédiatement au travail, vous-même ainsi que vos équipes, afin de vous assurer que, sous aucun prétexte ni motif, ce riz n’est revendu dans les quartiers ou dans les marchés par les commerçants », at-il déclaré. Cette opération, qualifiée de « spéciale » et mise en place par le ministère, vise exclusivement les consommateurs, sans intermédiaires, dans le but de soulager les ménages confrontés à la flambée des prix des denrées alimentaires. Le succès populaire rencontré par cette initiative, notamment sur les sites de Yaoundé, témoigne de son impact positif, mais souligne également les défis liés à son exécution. En dépit des assurances de régularité des stocks, des dérives potentielles dans la distribution restent une préoccupation majeure pour le ministère.
Ces ventes, initiées le 23 décembre, concernent plusieurs localités au-delà de Yaoundé, notamment Douala, Nkongsamba, Tiko, Garoua-Boulaï et Guider. À Douala, trois axes structurent l’opération : des caravanes itinérantes, un marché promotionnel à Akwa et des boutiques-témoins disséminées dans la ville. Cette vaste campagne, saluée par les populations, reflète l’engagement du gouvernement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Pour Angèle et d’autres comme elle, chaque économie réalisée est une victoire. Mais pour y parvenir, il faut souvent endurer de longues heures d’attente, braver la chaleur et garder espoir. Sur le Boulevard du 20 Mai, le temps semble suspendu. Chacun, sac en main ou en attente, poursuit la même quête : celle de nourrir sa famille à moindre coût, dans un contexte économique de plus en plus exigeant.
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