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Départ des Banques Internationales d’Afrique  : une double épreuve pour le Continent

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Départ des Banques Internationales d’Afrique  : une double épreuve pour le Continent
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Le retrait bancaire français du continent Africain est apparu en plein jour avec le mouvement entrepris par Société Générale, l’an dernier. Un nouveau dirigeant, et un nouveau dessein stratégique, justifiaient et expliquaient ce départ. Mais à y regarder de plus près, ce mouvement est loin d’être isolé. D’autres banques françaises ont suivi ce chemin stratégique. Encore plus étonnant, les banques anglo-saxonnes ont pris la même décision… Au-delà des justifications ponctuelles, quelles réalités profondes révèlent un tel mouvement sectoriel, international ? Espoir ou épreuve pour l’Afrique ?

Par Gérard Vespierre, président de Strategic Conseils.

Société Générale annonçait mi-juin 2023 la cession de ses filiales au Congo Brazzaville, en Guinée Equatoriale, au Tchad et en Mauritanie, ainsi que le lancement d’une « réflexion stratégique » pour sa filiale en Tunisie.L’arrivée de Slawomir Krupa, quelques semaines plus tôt, succédant à Frédéric Oudéa, à la tête du groupe bancaire français, plaçait naturellement cette cession dans le cadre d’un nouveau plan stratégique, articulé autour de nouvelles priorités. Il convient néanmoins de remarquer que le délai global d’une telle opération, comprenant le diagnostic, la décision, le ciblage des repreneurs, et le temps des nécessaires négociations, fait en réalité remonter le démarrage de l’opération à l’année précédente, et donc avant la prise formelle de commandement de Slawomir Krupa. Deux entités financières panafricaines, en expansion, Vista Bank et Coris Bank, seront les deux repreneurs.

Mais cette opération allait bientôt apparaître comme la première d’une série, toutes articulées autour du Continent Africain. En effet à la fin de l’année 2023, Société Générale confirmait son départ du Mozambique et du Burkina Fasso. Cette année au mois d’avril, c’est au tour de la filiale Marocaine d’être cédée au groupe financier local Saham. Des négociations concernant d’autres pays africains sont actuellement en cours.

Un mouvement français plus général

D’autres groupes bancaires français sont dans la même dynamique de prise de distance par rapport au marché Africain, ou, se sont même abstenus d’y être présents.

BNP Paribas annonçait, le 6 mai avoir mis fin à ses activités en Afrique du Sud, après douze ans de présence dans le pays. Mais une stratégie beaucoup plus globale était communiquée dès mi-2018 quand le groupe a annoncé « travailler à la cession de ses parts » (47%) dans la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig). Début 2019, le groupe bancaire indiquait « ouvrir une réflexion stratégique » sur sa participation au capital de l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) en Tunisie. Ces opérations se dont réalisées. Depuis, les désinvestissements se sont poursuivis au Mali, Burkina-Fasso, Sénégal, en Côte d’Ivoire, et aux Comores.

Le groupe mutualiste BPCE a initié une telle stratégie de désengagement dès 2018 concernant sa présence en Tunisie, au Cameroun, à Madagascar, et en République du Congo.

Crédit Agricole CIB, Banque d’Investissement et de Financement (BIF) est présent sur tous les continents de la planète à l’exception de l’ensemble du Continent Africain. Un choix stratégique… en amont…

En restant sur le continent Africain, il est intéressant de changer de zone d’influence, en regardant vers le réseau bancaire, anglophone.

Le désinvestissement anglo-saxon

Royal Bank of Scotland fut la première à sortir du continent africain en y arrêtant son activité de Banque privée, dès 2015.

Standard Chartered Bank, figurant parmi les 30 plus grandes capitalisations Britanniques, a annoncé en avril 2022 son désinvestissement du Cameroun, d’Angola, de Gambie, de Sierra Leone et du Zimbabwe, ainsi que sa sortie de toutes ses activités en Côte d’Ivoire et en Tanzanie.

La Banque Barclays a clos ses participations, également relativement récemment, en 2022, en cédant ses activités en Afrique du Sud, au groupe financier local Absa.

Enfin, les États-Unis s’inscrivent également (et inévitablement) dans ce mouvement, puisque le grand groupe bancaire américain Citi (issu de la fusion de Citicorp et de Travelers Group) est sorti ces dernières années de ses activités de Banque de détail, en Égypte.

En quelques années, la dynamique stratégique bancaire, anglo-saxonne, sur le continent africain, apparaît globale et identique à la dynamique française.

Quelles peuvent être les raisons d’un tel mouvement général ?

Raisons primaires, raisons secondaires

La ligne officielle des explications des banques occidentales repose sur les constatations de résultats décevants sur le continent africain, que ce soit sur le montant de leur Produit Net bancaire, pour les uns, ou le taux de rentabilité pour les autres. Elles annoncent en conséquence vouloir se concentrer sur des orientations stratégiques, géographiques, prioritaires, plus rentables.

Mais les explications, plus réelles, et formulées de façon beaucoup plus discrète, concernent les risques beaucoup trop importants, et des « environnements juridiques peu fiables » pour les banques occidentales, de plus en plus encadrées par les règles prudentielles. S’y ajoutent, l’ombre de la corruption, les interférences politiques intérieures, omniprésentes, sur lesquelles viennent se greffer les implications extérieures géopolitiques, russes, de plus en plus nombreuses.

Il apparaît là un éventail très complet des causes pouvant aboutir à des sanctions et pénalités de la part des autorités de régulation bancaires, européennes et américaines. Le cumul de ces risques pour des institutions bancaires occidentales opérant, pour la plupart d’entre elles, sur le marché mondial, devient beaucoup trop élevé, tant en termes de potentielles conséquences financières, que d’image et de réputation.

Conséquences des conséquences

Ce reflux des grandes banques internationales de l’ensemble du continent africain conduit naturellement à la fois à une accélération de croissance des banques africaines, mais également à une « consanguinité » croissante des réseaux de financement sur le continent à un moment où ses besoins sont croissants.

Le Nigéria, plus grande économie du continent (à égalité avec l’Égypte en termes de PIB) devrait avoir un rôle moteur dans cette lutte contre la corruption. Or, selon le classement de Transparency International, ce pays se situe à la 145e place, et se catégorise donc comme une des économies les plus corrompues du monde. Une des plus grandes banques du pays, Ecobank Nigéria, filiale du groupe panafricain Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a été récemment accusée d’organiser une opération d’extorsion de fonds de 42 millions de dollars à l’encontre d’une société des Émirats arabes unis.

Une véritable lutte contre les pratiques frauduleuses doit être érigée en priorité. Des décisions sont prises, mais elles doivent être menées à leur terme. En 2023, L’African Development Bank a reconnu qu’un Fonds spécial en faveur de l’intégrité, doté de 55 millions de dollars, lancé à grand renfort de publicité, n’avait pas encore commencé son activité, et en conséquence, n’avait déboursé aucun montant pour soutenir des opérations ou programme contre la corruption.

Le FMI demande le retrait des participations d’États dans les structures bancaires. Dans le même temps, ces mêmes États veulent garder un accès aux financements internationaux.

Au-delà des investissements à accomplir dans l’exploitation des richesses naturelles, l’Afrique a, en effet, impérativement besoin de développer des infrastructures de transport de biens, de personnes et d’énergie, pour faire face aux exigences imposées par la croissance de sa population. Énormes besoins d’investissements lourds, dans le temps long.

Tous ces diagnostics imposent donc aux agents économiques africains, aux structures politiques, aux États, de revoir « la perméabilité » de leurs pratiques financières, et de se diriger le plus rapidement possible vers de plus saines et transparentes pratiques bancaires.

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16 raisons de cultiver du manioc

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16 raisons de cultiver du manioc
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Le manioc s’impose de plus en plus comme une culture incontournable au Cameroun, et ce, pour de nombreuses raisons. En comparaison avec le maïs, le manioc présente une rentabilité supérieure, avec une marge brute par hectare trois fois plus élevée.

Cette culture, facilement commercialisable, répond à une demande intérieure énorme, alimentant non seulement les foyers, mais également l’industrie.

Voici 16 raisons de cultiver du manioc :

1. Culture très rentable : le manioc est plus rentable que le maïs. La marge brute par hectare du manioc est trois fois supérieure à celle du maïs.

2. Marché prêt. Le manioc est très facile à vendre. Le marché intérieur est énorme. Le manioc est également utilisé à des fins industrielles comme dans la pâtisserie, la fabrication de cartons, de matériaux d’emballage, de bière, d’amidon, de colle, de pâtisserie et bien d’autres encore. Par conséquent, le marché des chips et de la farine de manioc est énorme.

3. Le manioc résiste à la sécheresse par rapport au maïs, ce qui en fait un bien pour la sécurité alimentaire des ménages et du pays.

4. Le manioc est facile à stocker. La récolte ne peut être récoltée qu’en fonction des besoins. Le surplus peut être stocké sous terre, ce qui entraîne de faibles pertes après récolte.

5. La culture est résistante aux maladies. Pas besoin d’insecticides, donc moins cher et facile à gérer.

6. Peut pousser presque partout, quelle que soit la fertilité du sol.

7. Utilisations multiples. Toutes les parties de la plante sont utiles. Les feuilles peuvent être utilisées pour les légumes, les tiges pour la plantation, les racines ou les tubercules peuvent être utilisés pour fabriquer de la farine, des chips ou peuvent être consommés crus.

8. Largement consommé dans de nombreux pays d’Afrique. Aliment de base dans de nombreuses régions.

9. Peut être traité en utilisant les méthodes les plus basiques ou naturelles comme le simple enfilage, le séchage au soleil et le pilonnage.

10. Énorme demande pour un usage domestique et industriel.

11. Peut être cultivé en association avec d’autres cultures comme le mil, les arachides et les haricots.

12. Ne nécessite aucun engrais chimique, ce qui rend sa culture moins chère.

13. Riche source d’amidon et de glucides, ce qui en fait une bonne culture de sécurité.

14. Complémentarité. Le manioc peut être consommé ensemble ou mélangé à d’autres cultures. Goût super avec les arachides, les haricots. Le sol de manioc mélangé à de la farine de maïs a meilleur goût.

15. Potentiel énorme de commercialisation. Le manioc peut facilement ou sera bientôt une culture commerciale étant donné ses multiples utilisations industrielles comme la fabrication d’amidon, de farine, de bière, etc.

16. Nutritif. Les feuilles de manioc sont nutritives et possèdent certaines propriétés médicinales.

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Pr. Prosper Nkou Mvondo : “Mouelle Kombi ignore les textes en vigueur, il ignore la convention, il ignore la volonté de Paul Biya”

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Pr. Prosper Nkou Mvondo : “Mouelle Kombi ignore les textes en vigueur, il ignore la convention, il ignore la volonté de Paul Biya”
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Prosper Nkou Mvondo n’est pas passé par quatre chemins pour répondre aux questions de Parfait Ayissi concernant la paix entre la FECAFOOT et le Minsep.

Lors de l’émission « Libre Expression » sur Info TV ce dimanche, le membre de l’exécutif de la Fédération camerounaise de football a fait savoir que la paix n’est pas totalement rétablie entre les deux parties.

Car si tel était le cas, le Pr. Narcisse Mouelle n’aurait pas présidé la première réunion en prélude à la rencontre Cameroun-Kenya qui selon lui, est du ressort de la FECAFOOT.

« Aujourd’hui, c’est Nkou Mvondo qui parle et non le membre du comité exécutif de la FECAFOOT […] Est-ce qu’entre le Ministère des Sports et la FECAFOOT, la hache de guerre est finalement enterrée ? Ma réponse est celle-ci : la hache de guerre n’est pas encore enterrée, la hache en question est toujours posée sur la table.

Et nous espérons qu’un jour cette hache sera enterrée. Commençons par cette réunion, qui n’avait pas lieu d’être, et qui, pour moi, est un autre acte d’agression, un autre acte de guerre, parce que le président de la FECAFOOT avait déjà tenu une première réunion concernant ce match à Douala.

D’où vient-il que le ministre, qui n’en a pas la qualité au regard des dispositions normatives, vienne nous dire qu’il organise la première réunion préparatoire ? […] Le ministre nous annonce que c’est la première réunion, c’est-à-dire qu’il ignore les textes en vigueur, il ignore la convention, il ignore la volonté du Président de la République qui l’a nommé en organisant une réunion illégale. Ce sont des agissements qui nous montrent que la hache de guerre n’est pas encore enterrée. »

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Lions Indomptables : 18 joueurs présents au stage avec André Onana pour les premières séances d’entraînement

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Lions Indomptables : 18 joueurs présents au stage avec André Onana pour les premières séances d’entraînement
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Dix-huit joueurs sont déjà présents à l’hôtel Hilton ce mardi matin avec notamment le gardien André Onana.

Le stage des Lions indomptables a débuté ce lundi. Après la légère séance d’entraînement avec 6 joueurs, 12 autres ont rejoint la tanière.

Le team press officer de la sélection nationale a mis à disposition la liste des joueurs déjà présents. Après le petit-déjeuner ce matin, ils vont s’entraîner à huis clos à 11h avant une autre séance prévue à 17h ouverte à la presse et au public.

Le point sur les joueurs présents :

Vincent Aboubakar
Michael Ngadeu Ngandjui
Christian Bassogog
Faï Collins
Jackson Tchatchoua
Patrick Soko
Pierre Kunde Malong
Simon Omossola
Boris Enow
Guy Marcelin Kilama
Simon Ngapanduentbu
Franck Zambo Anguissa
Christopher Wooh
Frank Magri
Carlos Baleba
Martin Hongla
Bryan Mbeumo
André Onana

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