Actualités locales
Que deviendra le Mrc après la présidentielle 2025 ?

La question est du politologue Moussa Njoya. De l’avis de ce dernier, cette formation politique de l’opposition se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Notamment, avec une grande division des militants : le pro-Tchiroma et les pro-Bello.
Lire ici son analyse :
𝐋𝐚 𝐥𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐮𝐬𝐬𝐚 𝐍𝐣𝐨𝐲𝐚 …
𝐋𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐝’𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 !
L’élection présidentielle s’est (enfin) tenue, dans un calme relatif. Le pays tout entier retient maintenant son souffle, en attendant. En attendant les résultats, mais surtout en attendant de voir quel sera désormais notre quotidien.
Car ces derniers mois, à lire, écouter et voir certains dire et faire, l’on a parfois cru que le 12 octobre sonnerait la fin des temps, la fin d’un temps.
Mais nous voici bien le jour d’après, point encore de cataclysme, mais bien des questions.
𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 « 𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐬 » ?
Ils étaient coutumiers de l’espace public. Parcourant plateaux de télé et de radios avec une grande assiduité, et réguliers des colonnes des journaux et des publications dans les réseaux sociaux, ils incarnaient depuis un bon moment la neutralité, la lucidité et jouissaient d’une grande crédibilité.
Mais à l’occasion de cette élection, ils ont tombé la chemise, ont dévoilé leurs vrais « maillots », en donnant des consignes de vote au profit d’un des candidats. Le dernier en date : Fridolin Nké, expert autoproclamé en discernement, a surpris tout le monde il y a de cela quelques jours, en appelant, dans une longue « lettre », qu’il a d’abord lu en direct sur Facebook, à voter pour Paul Biya.
Avant lui, c’était David Eboutou, titulaire d’un doctorat en histoire, « panafricaniste » de circonstance, mettant souvent sa « logistique intellectuelle » au service de quelques dirigeants africains en indélicatesse avec la démocratie tels que Sassou Nguesso du Congo ou encore Mahamat Deby Itno du Tchad, qui appelait, sous la bannière d’une mystérieuse et bien curieuse organisation dénommée CPF-2025, à voter pour Paul Biya.
À rebours, Aristide Mono, docteur en science politique, consultant permanent du groupe de médias équinoxe, dont les éditoriaux transpirent la proximité avec le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a rejoint publiquement et officiellement la vague jaune de Issa Tchiroma Bakary.
À ses côtés, quelques autres figures de la « société civile » tels que Alice Nkom, avocate réputée pour sa défense des homosexuels, Rebecca Enonchong, activiste dans le secteur du numérique ou encore Calixte Beyala, auteure franco-camerounaise à succès, anciennement proche des salons feutrés du palais de l’Unité, qui ont rejoint la mouvance de Issa Tchiroma Bakary.
Que deviendront désormais tous des « experts » et acteurs de la « société civile » ? Pousseront-ils la logique jusqu’au bout en prenant leurs cartes dans ces différents partis politiques ?
De toutes les manières, ils ne sauront plus véritablement brandir la bannière de la neutralité politique !
𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 ?
Si rien à priori n’interdit à un journaliste d’afficher ses préférences idéologiques et politiques, toujours est-il qu’au Cameroun l’on nous a habitué à une certaine exigence de la neutralité des hommes de médias.
Mais durant cette élection certains journalistes et animateurs, à l’instar de « Francis Libéral », Bruno Bidjang ou encore Raul Christophe Bia, ont clairement affiché leur préférence pour certains candidats, y compris en revêtant les couleurs de certains partis politiques aux antennes lors de leurs émissions.
Alors que le conseil national de la communication à travers un manuel publié dans le cadre de ce processus électoral se faisait fort de rappeler que : « le décret du 13 février 1992, fixant les modalités d’accès des partis politiques aux médias audiovisuels du service public de la communication, dispose en son article 9(4) que, les collaborateurs du service public de la communication audiovisuelle qui sont parties prenantes à l’élection en étant candidats ou mandatés des candidats doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, s’abstenir de paraître à l’écran, de s’exprimer sur les ondes ou de figurer au générique d’une émission pendant la durée de la campagne électorale et jusqu’à la fin du scrutin.
Cette interdiction qui doit objectivement s’étendre aux médias audiovisuels privés, se fonde sur le souci de la sincérité du scrutin.
Le journaliste impliqué en qualité de candidat ou de personne mandatée par un candidat ou un parti politique ne doit pas, dans le cadre de l’exercice de sa profession, être amené à influencer d’une manière ou d’une autre la liberté du suffrage. ».
L’on ne saurait oublier Guibaï Gatama, directeur de publication de notre journal L’œil du Sahel, chantre du retour du « Grand-Nord » au centre du jeu politique camerounais et du retour des nordistes vers les « verts pâturages d’Etoudi », mais qui a oublié de donner une consigne de vote claire au profit d’un des deux candidats du septentrion.
𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐮𝐫𝐬 ?
Certains artistes ont également affiché publiquement leur préférence. C’est notamment le cas des comédiens Moustik le charismatique, Valérie Dongo, Fingon Tralala ou encore des chanteurs tels que Belka Tobis et One Love. Il en est de même pour certains « influenceurs », notamment installés en Occident.
La question qui se pose est celle des rapports qu’ils auront désormais avec leurs fans et followers, notamment ceux qui ne partagent pas leurs choix et options politiques.
𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚 𝐥𝐞 𝐌𝐑𝐂 ?
L’élection présidentielle en cours a été une épreuve extrêmement difficile pour certaines formations politiques, surtout le MRC, qui a d’abord dû se séparer de son président Maurice Kamto, qui pour candidater a dû rejoindre les rangs du MANIDEM d’Ekanè Anicet. Comble des épreuves, sa candidature a été rejetée par le conseil constitutionnel, suite au surgissement de Dieudonné Yegba, qui avait aussi déposé sa candidature.
Ce parti politique se retrouve profondément divisé aujourd’hui entre les pro-Tchiroma, les pro-Bello et les « KOR », entendez par là les partisans du « Kamto ou rien ! ». Une bonne partie du directoire et des soutiens du MRC dans la diaspora reprochant par ailleurs à Maurice Kamto son poncepilatisme, en refusant de donner des consignes de vote claires au profit d’un des candidats en lice.
Et désormais, ça fuse de partout. L’on ne fait plus économie de ses « balles », qu’on assène à ses camarades à tel point qu’on se demande ce que deviendra le MRC après ce scrutin. Se séparera-t-il d’une partie de son directoire ? Dans quelles conditions ce parti prendra-t-il part aux prochaines élections locales ? Et plus grave, Maurice Kamto pourra-t-il reprendre la tête du MRC ?
Bref, ce qui se joue n’est ni plus ni moins la survie de ce parti politique qui a pourtant tenu le lead de l’opposition ces sept dernières années !
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Actualités locales
Cameroun-RDC : Un choc explosif pour une place en finale des barrages du mondial 2026


Ce jeudi soir à Rabat, les Lions Indomptables affrontent les Léopards congolais dans un match à quitte ou double qui pourrait sceller leur destin mondial.
Le rendez-vous est pris. Ce jeudi 13 novembre 2025 à 20h au stade El Barid de Rabat, le Cameroun et la République Démocratique du Congo vont se livrer une bataille sans merci en demi-finale des barrages continentaux de la Coupe du Monde 2026. Pour ces deux géants du football africain, l’enjeu est colossal : une seule victoire les sépare de la finale et d’un rêve de qualification pour la plus grande compétition planétaire.
Un duel de prestige aux allures de finale
Cette affiche oppose deux nations au palmarès impressionnant, qui ont marqué l’histoire du football africain. D’un côté, les Lions Indomptables du Cameroun, quintuple vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations, cherchent à retrouver la scène mondiale après avoir manqué le rendez-vous qatarien de 2022. De l’autre, les Léopards de la RDC, en quête de rachat après des années d’absence sur la scène internationale, arrivent avec une détermination farouche et un effectif en pleine confiance.
La tension est palpable, et l’issue de cette rencontre pourrait redéfinir les ambitions mondiales de l’une ou l’autre sélection.
Le Cameroun fragilisé mais déterminé
Les hommes du sélectionneur camerounais devront composer sans deux de leurs cadres majeurs. L’absence d’André-Frank Zambo Anguissa, milieu de terrain expérimenté de Naples, et d’Eric Maxim Choupo-Moting, vétéran et buteur clinique, pèse lourd dans les rangs des Lions. Ces forfaits pour blessure obligent le staff technique à revoir sa copie et à faire confiance à d’autres éléments pour porter l’équipe.
Malgré ces coups durs, le Cameroun peut compter sur sa solide ossature défensive et son expérience des grands rendez-vous. La résilience et l’état d’esprit guerrier qui caractérisent les Lions Indomptables pourraient faire la différence dans ce genre de match couperet où la moindre erreur peut être fatale.
La RDC, l’outsider ambitieux
En face, les Léopards congolais n’ont rien à envier à leur adversaire du soir. Portée par une génération talentueuse et une dynamique positive, la RDC arrive à Rabat avec l’ambition de créer l’exploit. L’effectif congolais, en grande forme physique et mentale, compte bien déjouer les pronostics et prouver que le football africain réserve toujours des surprises.
Cette équipe congolaise, souvent sous-estimée, possède les armes pour inquiéter n’importe quel adversaire. Sa vitesse offensive, sa technique collective et son envie débordante pourraient poser de sérieux problèmes à la défense camerounaise.
Un ticket pour la finale en jeu
Au-delà de la rivalité historique, c’est bien une place en finale des barrages qui se joue ce soir. Le vainqueur de cette demi-finale franchira un pas décisif vers l’obtention d’un précieux sésame pour la Coupe du Monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Pour les deux nations, c’est l’occasion rêvée de rejoindre l’élite mondiale et de porter haut les couleurs du football africain.
L’atmosphère s’annonce électrique au stade El Barid de Rabat, et les supporters des deux camps retiendront leur souffle pendant 90 minutes (ou plus) de suspense insoutenable.
Mobilisation générale
Du côté camerounais, c’est l’heure de la mobilisation totale. Joueurs, staff technique, dirigeants et supporters sont appelés à se rassembler derrière les Lions Indomptables pour les porter vers la victoire. Chaque Camerounais, où qu’il se trouve, aura les yeux rivés sur ce match crucial qui pourrait écrire une nouvelle page glorieuse de l’histoire du football national.
Le coup d’envoi sera donné à 20h, heure locale. Que le meilleur gagne, mais ce soir, tout un peuple espère que ce sera le Cameroun.
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Production biologique : un projet de loi pour positionner le Cameroun sur un marché de 136 milliards €

(Investir au Cameroun) – Le Cameroun prépare un cadre légal pour réglementer la production d’aliments biologiques destinés à la consommation humaine et animale. Objectifs : professionnaliser une filière encore largement informelle et « permettre une meilleure visibilité et une rentabilité accrue des produits camerounais sur le marché international ». Le projet de loi régissant la production biologique a été déposé au Parlement le 10 novembre.
Selon le gouvernement, citant le Research Institute of Organic Agriculture (FiBL) et la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM), « le marché des produits biologiques a enregistré une croissance exponentielle, avec une valeur estimée à 136 milliards d’euros » sur les quatre dernières décennies. « C’est dire que ce mode de production est une niche commerciale pour notre pays », ajoute-t-il.
Le texte définit la production biologique comme un système végétal, animal, aquacole, apicole et forestier fondé sur des pratiques respectueuses des équilibres naturels, limitant strictement les intrants chimiques de synthèse et excluant les organismes génétiquement modifiés. Il vise les principales cultures déjà produites de manière informelle au Cameroun : cacao, café, coton, fruits et légumes, vivriers, miel, poivre, patate douce, cire d’abeille, citronnelle, beurre de karité, entre autres.
Au-delà de la compétitivité à l’export, le gouvernement met en avant des bénéfices d’adaptation climatique. En encadrant les pratiques, la loi favoriserait des techniques susceptibles de limiter, à terme, l’impact des dérèglements sur les productions agropastorales. Un rapport récent de l’Observatoire national sur les changements climatiques chiffre à 6 710 milliards FCFA les pertes agricoles liées aux variations climatiques entre 1980 et 2022, soit plus de 24 % du PIB.
Pour convertir ce potentiel en parts de marché, la loi devra s’accompagner d’instruments opérationnels : normes nationales alignées sur les référentiels internationaux, dispositifs de certification et d’accréditation crédibles, traçabilité et contrôle public-privé, laboratoires reconnus et appui technique aux petits producteurs. À ces conditions, la montée en gamme pourra soutenir la diversification des exportations tout en renforçant la résilience des systèmes agricoles.
Ludovic Amara
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Manchester United fonce sur Carlos Baleba, le Lion indomptable en route pour Old Trafford ?


Cette saison pourrait marquer la fin de l’aventure de Carlos Baleba avec Brighton. Le jeune milieu défensif camerounais attire toutes les convoitises, et c’est Manchester United qui semble le suivre de près.
Selon des informations exclusives révélées par le journaliste David Ornstein à Planet Football, le club mancunien n’a pas oublié le talent du Lion indomptable.
« Ils le veulent et il les veut ! Brighton ne veut pas le laisser partir, mais nous verrons ce que l’avenir nous réserve », a déclaré Ornstein. Le journaliste ajoute que Manchester United doit impérativement se renforcer au poste de numéro six, et que Ruben Amorim considère Baleba comme un élément clé pour achever la reconstruction de son équipe.
Malgré un début de saison difficile, où le Camerounais n’a inscrit aucun but ni délivré de passe décisive en 11 matchs de Premier League, son talent ne laisse pas indifférent. Manchester United préparerait ainsi une offre avoisinant les 100 millions d’euros pour s’attacher ses services.
Si le transfert se concrétise, Baleba rejoindrait un projet ambitieux à Old Trafford, avec la pression mais aussi l’opportunité de franchir un palier dans sa carrière et de s’imposer dans l’un des clubs les plus prestigieux du football anglais.
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