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« Atanga Nji veut briser les relations saines Nord-Sud »

diangonange

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« Atanga Nji veut briser les relations saines Nord-Sud »
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L’observateur politique de notre landerneau dénonce les méthodes du ministre de l’Administration territoriale, notamment en cette période électorale.

Lire ici sa sortie :  

 

QUAND ATANGA NJI VEUT BRISER LES RELATIONS SAINES NORD-SUD

Quoi que l’on puisse dire, entre le Nord et le Sud, il existe une forme d’élégance et de respect réciproque, une façon de résoudre les différends dans le calme et la sérénité entre le Nord et le régime de Yaoundé. Une élégance que Atanga Dji veut détruire pour créer une tension inutile entre le Nord et le Sud, en d’autres termes le régime.

Autrement dit, le Nord n’a pas de problème avec le régime aussi grave qu’on puisse le penser. C’est Atanga Nji qui veut briser l’harmonie entre ceux de Garoua et le régime avec ses méthodes répressives qui ne plaisent pas aux populations du Nord, moins encore aux élites de Garoua, aux cadres du RDPC et à l’administration de la région du Nord, à commencer par le gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, en poste depuis 2014, lequel qui a été adopté par les populations du Nord et a eu assez de temps pour assimiler la mentalité de ses administrés, collaborateurs du Nord, élites, leaders du RDPC et de l’opposition.

Garoua et le Nord en général entretiennent une relation, certes parfois conflictuelle pour des raisons politiques et autres, mais qui n’a jamais atteint ce degré de violence que nous impose Atanga Nji. Issa Tchiroma Bakary, dans un de ses discours a évoqué cet état esprit bon enfant qui prévaut entre le Nord et le Sud. Hélas cette harmonie risque d’être brisée par le MINAT qui pense que les méthodes répressives utilisées ailleurs peuvent marcher à Garoua. Naturellement, c’est plutôt le contraire qui se produit, car à Garoua, on sait gérer toutes les crises sans jamais faire recours à la violence.

Le régime et les élites de Garoua de tout ordre doivent s’opposer à cette manœuvre d’Atanga Nji de mettre à mal  relations entre les Nord et le Sud, s’opposer à ses méthodes brutales de vouloir régler un problème politique par la violence donc il est coutumier et croit en faire étalage partout dans le pays sans conséquence. Cette fois-ci, ça ne passera pas, en tout cas pas à Garoua. S’il persiste, c’est tout le pays qui va prendre feu et il en sera le principal responsable.

Le problème n’est pas Tchiroma, mais celui qui le menace, envoie gendarmes et militaires à Garoua pour l’intimider lui et ses partisans. Nous avons un problème politique, nul besoin de militariser Garoua et d’envoyer des contingents de militaires et de gendarmes pour intimider les populations, snober et outrepasser les prérogatives des autorités administratives locales, mépriser les élites politiques de l’opposition et du pouvoir. Ça passe mal même aux yeux même des pro régime ce mépris autoritaire.

Stay calm Mister Minister. Garoua is a particular case. Take carte !

Ousmanou Magadji

NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d’Actu Cameroun.

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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »

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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »
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Armand Leka Essomba: « Le Rdpc ou celui qui l’incarne a perdu de son attractivité, de son charisme »

C’est l’analyse que fait Armand Leka Essomba de la réélection dans la contestation du président de la République Paul Biya pour un 8e mandat.

Pour cet enseignant en sociologie à Yaoundé 1 et qui dirige le Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines, les résultats ont démontré que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) traverse une période difficile.

« Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l’incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d’antan », a déclaré Armand Leka Essomba sur les ondes de RFI.

Sur le doute jeté sur la sincérité des résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel, des évoqués notamment par Monseigneur Samuel Kleda, Armand Leka Essomba évoque pour sa part une suspicion.

« Disons que ces suspicions, naturellement, sont d’autant plus alimentées que nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c’est surtout l’injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion », a indiqué Armand Leka Essomba sur RFI.

Selon les résultats officiels rendus publics par le Conseil constitutionnel, le président Paul Biya a été réélu avec 53,66% des voix pendant que son challenger n’a recueilli que 35% des voix.

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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »

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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »
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Patricia Tomaïno Ndam Njoya: « Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé »

Au surlendemain de la prestation de serment du président Paul Biya pour un nouveau mandat de 7 ans au termes d’élections présidentielles dont les résultats sont encore contestées, l’opposition a livré son analyse du discours d’investiture.

Interrogée par Rfi, la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, a dénoncé une spoliation du choix du peuple.

Commentant l’appel à l’union sacrée lancé par Paul Biya, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya n’a pas manqué de souligner que les résultats tels que proclamés ne sont pas conformes à la réalité.

La présidente de l’UDC, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, dénonce un système qui est verrouillé de l’intérieur.

« Le peuple a été dépouillé de son choix par un système verrouillé, contrôlé et sans recours véritable », a commenté Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya.

Le président Paul Biya a prêté serment pour un nouveau mandat de 7 ans. D’un autre côté, Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer une victoire électorale.

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« Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » – Mounouna Foutsou aux jeunes: « Quelles sont vos attentes ? »

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« Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » – Mounouna Foutsou aux jeunes: « Quelles sont vos attentes ? »

Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique se met déjà au travail pour traduire en réalité l’ambitieux programme annoncé par le président Paul Biya.

Il s’agi d’un « Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes » annoncé par le chef de l’État, Paul Biya, lors de son discours de prestation de serment, le jeudi 6 novembre 2025.

Trois jours après ce discours, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique a lancé une interpellation aux jeunes à ce sujet.

« Le President Paul Biya, à l’occasion de sa prestation de serment, a annoncé le Plan Spécial de Promotion de l’Emploi Jeunes. Le Gouvernement doit déjà opérationnaliser ledit Plan. Quelles sont vos attentes ? », a interrogé Mounouna Foutsou sur les réseaux sociaux.

Mounouna Foutsou désigné pour assurer l’intérim au ministère de l’Emploi , après la démission de Issa Tchiroma Bakary du gouvernement.

C’est une réponse, une première, que le président de la République Paul Biya propose pour prendre en charge les difficultés qui touchent la frange jeune.

« J’envisage de mettre en œuvre, dès les premiers mois de ce septennat, un plan spécial de promotion de l’emploi des jeunes, dont les axes principaux seront les suivants : Premièrement, la mise en place de facilités administratives et fiscales pour les entreprises privées avec en contrepartie, l’obligation pour celles-ci, de recruter les jeunes. Deuxièmement, le renforcement des mécanismes d’encadrement et d’accompagnement des jeunes, dans la conception, la mise en œuvre et le financement de leurs projets. Ceci se fera en liaison avec les banques locales et les bailleurs de fonds internationaux. Troisièmement, la promotion du développement d’entreprises dans les secteurs à fort potentiel de création d’emplois, à l’instar du numérique, des mines, de l’agriculture et des services. Quatrièmement, dès le prochain exercice budgétaire, une proportion du budget d’investissement de l’Etat sera consacrée à la réalisation de travaux à haute intensité de main d’œuvre, au profit des jeunes sur toute l’étendue du territoire. Ceci se fera en lien avec les Collectivités Territoriales Décentralisées et les associations », a déclaré Paul Biya dans son discours d’investiture.

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