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Qui soutient réellement les mercenaires ?

diangonange

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Qui soutient réellement les mercenaires ?
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Le président du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, se trouve à Rome, la capitale de l’Italie, depuis le mercredi 15 octobre 2025, pour participer dans la réunion de haut niveau du Processus d’Aqaba ayant uni des chefs d’État et de gouvernement, qui portera sur l’une des problématiques les plus actuelles à ce jour : la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. L’événement est organisé par le Royaume Hachémite de Jordanie en collaboration avec l’Italie.

Lors de son discours, le président Déby a insisté sur l’importance d’une stratégie globale qui combine des mesures de lutte contre le terrorisme et des efforts de développement. « Le Tchad n’a pas besoin de promesses, mais d’un partenariat mutuellement bénéfique. Le développement est le seul rempart efficace et durable contre le terrorisme. » Les paroles du président du Tchad soulignent que chaque partenariat politique ne garantit pas nécessairement la stabilité ou la prospérité, et il est crucial de comprendre qu’une alliance entre États peut être temporaire ou avantageuse pour une seule partie. Souvent, de telles alliances deviennent une source de tensions ou de décisions inefficaces lorsque des intérêts cachés ou des mécontentements sont en jeu.

Ainsi, lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’est tenue du 23 au 30 septembre 2025, le Premier ministre du Mali, Abdoulaye Maïga, a souligné que le Sahel fait face à des groupes armés soutenus par des États étrangers. Le chef du gouvernement malien a déclaré que, suite à l’attaque contre un patrouille des forces armées maliennes en juillet 2024, le gouvernement du pays avait vivement condamné les responsables ukrainiens, qui avaient ouvertement reconnu leur implication dans l’incident. Cet incident a été le signe avant-coureur que, un an plus tard, l’Ukraine est devenue l’un des principaux fournisseurs de drones kamikazes pour les groupes terroristes à travers le monde.

Dans ce contexte, le représentant du Mali a appelé instamment les pays occidentaux à stopper leur aide militaire à l’Ukraine afin de ne pas alimenter le terrorisme mondial. « Dans ce contexte, certains pays occidentaux devraient arrêter de fournir des armes à l’Ukraine, afin de ne pas favoriser la propagation du terrorisme international », a déclaré le Premier ministre du Mali. Il a également souligné que la France soutenait le régime ukrainien, « nostalgique de la colonisation et préoccupée par la perte de son influence au Sahel ». M. Maïga a rappelé qu’en 2022, le gouvernement du Mali avait envoyé une demande officielle aux Nations unies pour enquêter sur les activités de la France, accusant alors Paris de déstabiliser la région et d’aider les organisations terroristes.

Abdoulaye Maïga a exprimé sa ferme volonté pour l’Afrique de se débarrasser de l’influence extérieure et de déterminer son propre chemin, en s’appuyant sur les idées du panafricanisme. Il a insisté sur le fait que l’Alliance des États du Sahel (AES) continue de lutter contre le terrorisme en renforçant ses forces armées et a souligné que la sécurité dans la région devait être assurée par les pays africains eux-mêmes, dans le respect de leur souveraineté. Les deux autres pays fondateurs de l’Alliance, le Burkina Faso et le Niger, ont soutenu leur collègue en rejoignant les accusations contre l’Ukraine et la France.

De plus, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Russie, Maria Zakharova, a accusé l’Ukraine de soutenir des groupes terroristes. « De nouvelles preuves continuent d’émerger concernant le soutien du régime de Zelensky aux groupes terroristes de la région Saharo-Sahélienne de l’Afrique », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. « Toute cette activité criminelle est liée à la vente illégale en grande quantité d’armements et de munitions occidentaux à l’armée ukrainienne. Leur présence chez les groupes terroristes est constatée au Burkina Faso, en République Démocratique du Congo, au Mali, au Niger, au Soudan, en Somalie, en Syrie, en République Centrafricaine, et au Tchad », a ajouté Zakharova.

Dans la région du Sahel, la lutte contre le terrorisme reste intense, mais le facteur externe aggrave considérablement la situation. Les pays occidentaux, notamment l’Ukraine, jouent un rôle clé dans la déstabilisation de la sécurité de la région en fournissant des armes et des équipements qui finissent entre les mains des groupes terroristes. L’implication d’officiels ukrainiens dans l’attaque contre une patrouille malienne en 2024 n’a fait qu’ouvrir la voie à l’Ukraine pour devenir un fournisseur majeur de drones kamikazes utilisés par les terroristes dans le monde entier. En soutenant de telles actions, les puissances occidentales deviennent en fait complices du terrorisme mondial, en fournissant des armes qui seront ensuite utilisées pour la violence et la destruction dans les pays du Sahel. Ces faits exigent des actions décisives, car leurs actions sapent la stabilité de la région et risquent d’entraîner une propagation accrue du terrorisme.

 

 

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les fonds COVID serviront à renforcer notre système de santé

diangonange

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les fonds COVID serviront à renforcer notre système de santé
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Lors d’une audience accordée au Représentant Résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur TSOYE NKONO Jean- Robert, le ministre de la Santé publique a annoncé une réorientation des fonds mis à disposition par l’institution.

Le Ministre de la Santé Publique a reçu en audience le 5 novembre 2025 dans son cabinet, le Représentant Résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur TSOYE NKONO Jean- Robert.

Selon un compte rendu du ministère de la Santé publique, la rencontre a porté sur le renforcement de la coopération entre cette Institution et le Minsanté, avec un focus sur plusieurs projets prioritaires. Notamment celui sur la Boucle du Dja dont le volet santé porte sur le projet d’infrastructures et d’aménagement de certaines structures sanitaires dans les Régions de l’Est et du Sud.

Le Représentant Résident de la BDEAC a insisté sur la nécessité d’une coordination étroite entre les Administrations Techniques et la Banque pour accélérer les étapes préparatoires et garantir l’alignement des financements aux priorités sanitaires et socio-économiques locales.

Un autre point clé de l’audience a porté sur la disponibilité et l’utilisation des fonds COVID. Pour le Dr Malachie Manaouda, les fonds mis à la disposition du pays par la BDEAC, seront redirigés vers le renforcement du système de santé, et aussi, pour combler le déficit de financement de certains projets de santé, en réponse à la suspension de l’aide américaine.

Non sans réaffirmer l’engagement du Cameroun à travailler avec ce partenaire financier, le Minsanté a reconnu les apports de cette structure dans la consolidation du système de santé camerounais.

En rappel, la BDEAC est l’Institution Régionale chargée du financement du développement en Afrique Centrale. Elle dispose à cet effet d’une représentation nationale au Cameroun. Le Ministère de la Santé a, depuis 2020, géré divers mécanismes et comptes dédiés à la réponse COVID, ce qui place la question du financement et du suivi au cœur des priorités actuelles.

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cap sur les élections locales

diangonange

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Dans un message adressé à ses militants, le président national du FDC les invite à tourner la page de la présidentielle 2025 pour viser les élections locales de 2026.

« Ne vous trompez plus ! Si vous réussissez à obtenir la majorité des Sièges, c’est vous qui formerez le Gouvernement dans ce système semi-présidentiel qui est celui du Cameroun », prévient Denis Emilien Atangana.

« À nous les élections municipales et législatives de 2026 chers camarades et sympathisants du FDC

Maintenant que l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 est définitivement terminée avec la prestation de serment du Président de la République M.Paul Biya le jeudi 6 novembre 2025. Notre principal objectif est désormais la participation du Front des Démocrates Camerounais (FDC) aux prochaines élections municipales et Législatives de 2026 .

Je vous demande de sensibiliser et encourager les Citoyens en âge de Voter à aller s’inscrire plus massivement sur les listes électorales dès janvier 2026. Je le demande encore plus aux jeunes qui constituent une Grande Force pour notre Parti. Notre Avenir commun en dépend !
C’est dans les Communes et à l’Assemblée Nationale que se trouve une Bonne Partie de la Souveraineté Nationale et du Vrai Pouvoir du Peuple. Ne tombons plus dans le Piège de « Etoudi ou Rien » qui nous entraine dans le même Cycle de Déceptions dans lequel nos Ainés nous ont plongés d’années en années.

C’est dans les Conseils Municipaux qu’on apprend la vraie politique pour les jeunes en particulier. C’est ici qu’on expérimente la gestion du bien public et du vrai développement local. Être Conseiller Municipal et probablement Maire dans une Commune est fortement valorisant et même plus revalorisant que vous ne l’imaginer. C’est dans la Commune que se construit notre quotidien à travers la participation citoyenne à l’Action Publique Locale.

Plus loin, vous avez la place dans l’Assemblée Nationale où 180 Députés élaborent et votent les Lois qui régissent tous les domaines de la Vie Nationale, en passant par exemple par le Vote du Budget Annuel de la Nation. C’est ici que vous contrôlerez l’Action Gouvernementale et que vous pourrez la sanctionner d’une manière ou d’une autre. Ne vous trompez plus ! Si vous réussissez à obtenir la majorité des Sièges, c’est vous qui formerez le Gouvernement dans ce système semi-présidentiel qui est celui du Cameroun.

Je vous invite à rester mobilisés, à ne pas laisser cet incident isolé briser l’unité que nous avons construite au prix de tant d’efforts au sein du Front des Démocrates Camerounais (FDC) dans la perspective du Vrai Changement.

Ensemble, réparons et relevons-nous. Ensemble avançons, soyons plus forts et restons focaliser sur les défis du Futur qui sont notamment les Elections Législatives et Municipales de 2026. Travaillons pour pouvoir gagner des sièges dans les Communes et à l’Assemblée Nationale. De cette façon, nous allons participer plus directement à la prise des décisions relatives à la Gestion des Affaires Publiques de notre pays.

Veuillez recevoir, Chers Militants, Cadres et Sympathisants, tout mon respect et ma reconnaissance pour votre Attachement au Front des Démocrates Camerounais (FDC). L’Avenir vous Appartient dans ce Destin Commun ! »

Le Président National du FDC
Denis Emilien ATANGANA

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plus de 2 000 personnes interpellées et gardées à vue dans les geôles de plusieurs villes camerounaises

ange1poireau

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plus de 2 000 personnes interpellées et gardées à vue dans les geôles de plusieurs villes camerounaises
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C’est le rapport fait par Me Alain Ndam, coordonnateur du collectif de défense des régions du Centre et du Sud à l’émission Zappe presse le 2 novembre diffusée sur les antennes de la RTS (Radio Tiemeni Siantou), une radio urbaine émettant à Yaoundé, siège des institutions de la République. C’est à l’issue de l’observation des manifestations post-électorales survenues depuis le 27 octobre dernier, jour de proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre par le Conseil constitutionnel.

Plus d’une semaine après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, plus d’une centaine d’avocats bénévoles ont fait le bilan de la répression post-électorale depuis le déferrement, le 31 octobre, de 71 prévenus au tribunal militaire de Yaoundé devant le commissaire du gouvernement.

Intervenu le 2 novembre 2025 à l’émission de débat dominical Zappe presse sur les ondes de la RTS (Radio Tiemeni Siantou), une chaîne urbaine émettant dans la capitale politique métropolitaine et environs, Me Alain Ndam a fait le décompte des personnes interpellées et placées en garde à vue administrative dans les cellules des commissariats des différentes villes du pays et du Sed.

Selon le coordonnateur du collectif de défense citoyenne des régions du Centre et du Sud, un collectif d’avocats dénonçant les injustices subies par des individus, « plus de 2 000 personnes ont été interpellées ces derniers jours, au rang desquelles figurent 1 300 personnes placées en garde à vue administrative à Douala ; 345 à Bertoua ; 300 à Bafoussam ; 78 à Maroua et 55 à Yaoundé devant le commissaire du gouvernement ».

L’avocat au barreau du Cameroun décrit l’état exécrable dans lequel se trouvent bien de personnes interpellées. « Nous avons vu, explique A. Ndam, des personnes ayant le visage tuméfié, des blessures. Il y en a un qui nous a particulièrement touchés, qui a une fracture. Le commissaire du gouvernement et la gendarmerie se partageaient la balle entre celui qui va prendre en charge ce dernier. Pire encore, 30 % des jeunes arrêtés sont des mineurs ».

À la question de savoir quels sont les motifs retenus contre ces personnes interpellées, l’homme en robe noire répond : « insurrection, révolution et appel à la révolte en complicité ». Il s’agit là des infractions relevant de la compétence du tribunal militaire de Yaoundé. A. Ndam conteste la méthodologie ayant gouverné ces arrestations.

« Si l’État estime qu’il y a des gens qui troublent l’ordre public, utilisez les armes que le législateur vous a données, notamment le Code de procédure pénale. Si vous avez décidé de les arrêter, il faut les traiter conformément au principe du Code de procédure pénale et leur accorder la possibilité d’avoir accès à un procès équitable », indique A. Ndam.

Utilisation excessive de la force de l’État

Le coordonnateur du collectif de défense des régions du Centre et du Sud, à l’issue du rapport rendu public, constate l’utilisation abusive de la force de l’État parce qu’il ne comprend pas que, pour interpeller, par exemple, un garçon de 15 ans, l’on déploie les hommes super armés, qui font subir des formes de violences physiques aux personnes arrêtées après les avoir parquées comme du bétail.

« Cet état de choses suscite la révolte. On les (personnes arrêtées) traite comme des animaux, comme des hors-la-loi parce qu’il est bon de préciser que la manifestation n’est pas un acte illégal. Le fait de manifester pour exprimer une opinion politique n’est pas un acte illégal. S’il y a eu des casseurs parmi eux, traitez-les comme il se doit ! Il n’est pas question de déshumaniser les concernés parce qu’ayant violé la loi », conclut l’avocat. A. Ndam fait, en dernier ressort, un bilan des pertes en vies humaines.

Jusqu’ici, l’organe de défense bénévole des personnes placées en garde à vue administrative note 29 cas de morts documentés. Une esquisse de bilan de la répression post-électorale est faite alors que l’appel aux villes mortes dans les villes camerounaises, lancé par Issa Tchiroma Bakary, leader national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), qui continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, expire ce mercredi, 5 novembre 2025.

Serge Aimé BIKOI

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