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Golfe de Guinée : le temps de l’économie bleue

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Golfe de Guinée : le temps de l’économie bleue
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Ils seront une cinquantaine de participants, aux profils les plus divers : représentants des États membres et d’organisations régionales, partenaires, opérateurs privés, experts nationaux, continentaux et internationaux, membres d’associations civiles. Ils vont disséquer pour le compte de la CGG, ce concept contemporain ‘’d’économie bleue’’ qui, au-delà de la pêche et des ressources halieutiques, englobe l’exploitation durable de toutes les activités qui se déroulent dans les océans et les alentours : pétrole, gaz, mines, transports, recherche, énergies renouvelables, tourisme, etc.

L’on perçoit les enjeux pour la prospérité des États et le bien-être des populations, ainsi que les questions de sécurité maritime et terrestre qui s’y greffent. La région du Golfe de Guinée est d’autant plus concernée que, d’après des estimations fiables, elle regorge d’importantes réserves de pétrole qui représentent environ 35 % des réserves mondiales totales, ainsi que d’autres minéraux précieux tels que le diamant, l’étain, la bauxite, le manganèse, le cobalt. En outre, cette zone subit avec rudesse les effets de la pêche dite INN (‘’Illicite, Non déclarée et Non réglementée’’), orchestrée principalement par des flottes étrangères hautement modernes (ayant parfois à bord des armes lourdes).

 L’ACTE DU 03 JUILLET 2021

Pour mutualiser leurs efforts et sauvegarder d’urgence leurs intérêts communs, quelques pays de la région ont pris les devants. Ce qui a débouché sur la signature le 03 juillet 2021 à Libreville (Gabon), du Traité instituant la Commission du Golfe de Guinée (CGG). Cinq États apposèrent leur signature sur cet acte constitutif : Angola, Congo, Gabon, Nigéria, Sao Tomé-et-Principe. Luanda fut choisi comme siège. Entre 2008 et 2017, quatre autres pays ont rejoint l’institution : Cameroun, République Démocratique du Congo, Ghana, Guinée Équatoriale. D’après les échos du Secrétariat Exécutif, les négociations sont prometteuses pour l’adhésion des dix autres nations (Bénin, CapVert, Côte d’Ivoire, Libéria, Gambie, Guinée Bissau, République de Guinée, Sénégal, Sierra Leone, Togo).

Ce mécanisme de coopération politique couvre finalement une partie de trois régions d’intégration en Afrique constituées de pays riverains : CEEAC (Afrique Centrale), CEDEAO (Afrique de l’Ouest), SADC (Afrique de l’Est et australe). Les représentants de tous les dix-neuf pays sont d’ailleurs invités à l’atelier de fin mai à Luanda. Ils présenteront chacun l’état de développement de l’économie bleue dans le pays.

« PLAN D’ACTION CONJOINT »

Ces contributions seront associées à celles des divers experts et autorités invités, pour constituer le socle d’un ‘’Plan d’action conjoint de l’économie bleue dans la région du Golfe de Guinée’’. Ce document sera consolidé et peaufiné, et soumis prochainement à l’examen de la Conférence des Ministres, puis à la sanction du Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la CGG (dont la présidence tournante est assurée actuellement par le Ghana). Le précédent Sommet s’est tenu à Accra le 6 août 2024, sous le thème : « Construire une région du Golfe de Guinée sûre, sécurisée et prospère pour un développement durable ». Il avait marqué son soutien à la redéfinition des priorités pour articuler les stratégies de la CGG sur des actions fortes et transversales : sauvegarde et sécurité́ ; développement durable ; protection de l’environnement. En outre, d’autres propositions aux ministres et chefs d’État concerneront la diversification des sources de financement de la CGG, qui pour l’instant proviennent uniquement des États membres – dont les contraintes sont multiples, entrainant de nombreux arriérés et retards de paiement.

Par André NAOUSSI, envoyé spécial

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Présidentielle 2025 : L’UMS de Pierre Kwemo n’a pas investi Maurice Kamto

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Présidentielle 2025 : L’UMS de Pierre Kwemo n’a pas investi Maurice Kamto
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Maurice Kamto ne sera finalement pas le candidat de l’Union des mouvements socialistes (UMS) comme l’ont annoncé des informations ayant pour source le lanceur d’alertes Boris Bertolt. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) se trouvait d’ailleurs à mille lieux de Yaoundé où se tenait le meeting de l’UMS. Maurice Kamto entretenait la diaspora camerounaise réunie à Paris, place de la République, sur les enjeux de la future élection présidentielle au Cameroun, prévue en octobre prochain.

Au Palais des Congrès de Yaoundé, les militants de l’UMS ont jeté leur dévolu sur leur président Pierre Kwémo. Le maire de Bafang sera donc le candidat de l’UMS pour la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Et dans la foulée de son investiture, Pierre Kwémo a indiqué qu’il ne ferra de coalition qu’avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Coupant l’herbe sous les pieds de ceux qui, malgré l’absence de Maurice Kamto à ce congrès, croyaient aux informations de Boris Bertolt, réputé proche du leader du MRC. C’est que ce congrès intervient dans un contexte marqué par le sempiternel débat sur la nécessité d’une candidat unique de l’opposition, mais aussi et surtout, la personne de Maurice Kamto dont la candidature fait débat, en raison de ce que son parti, le MRC, n’est pas allé aux législatives et municipales de 2020. Sauf qu’entre temps, des élus d’autres partis, notamment ceux du Social democratic front (SDF), ont démissionné de leur parti pour rejoindre le MRC. Amplifiant le débat sur la nullité du mandat impératif.

Alors que ce débat fait rage sur l’espace public, et que le gouvernement avec au premier rang Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat), a déjà indiqué clairement que Maurice Kamto s’est disqualifié lui-même de la prochaine présidentielle, la possibilité pour Maurice Kamto de se faire investir par un autre parti, fait son chemin. Ce ne sera pas l’UMS. Pour le moment. Pierre Kwémo, lui, s’aligne derrière la foultitude de candidats qui se sont déjà déclarés en course pour Etoudi.

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Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD dans un contexte de turbulences financières

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Sidi Ould Tah prend les rênes de la BAD dans un contexte de turbulences financières
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(Defis Actuels) – La Banque africaine de développement (BAD) a un nouveau président. Sidi Ould Tah, ancien ministre mauritanien de l’Économie, a été élu ce jeudi 29 mai à la tête de la prestigieuse institution, à l’issue de trois tours de scrutin organisés à Abidjan, siège de la banque. Avec 76,18 % des voix, il a nettement devancé ses concurrents, notamment le Zambien Samuel Munzele Maimbo (20,26 %) et le Sénégalais Amadou Hott (3,55 %).

L’élection, qui exigeait une double majorité – celle des pays membres et celle des pays africains –, a clairement tourné à l’avantage de M. Tah, qui a recueilli plus de 72 % des suffrages africains. Ce large soutien traduit un consensus autour de sa candidature et de son parcours à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a dirigée pendant une décennie.

Un mandat placé sous haute pression

La prise de fonction de M. Tah intervient à un moment critique pour la BAD. L’institution, fondée en 1964 et comptant aujourd’hui 81 membres (dont 54 africains), doit composer avec un environnement international incertain. L’annonce récente du retrait des États-Unis de leur contribution au Fonds africain de développement – estimée à 500 millions de dollars – met sous tension sa capacité d’intervention, notamment dans les pays à faible revenu.

Le nouveau président devra ainsi rapidement rassurer les partenaires techniques et financiers tout en préservant la dynamique impulsée par son prédécesseur, le Nigérian Akinwumi Adesina. Sous ce dernier, la BAD s’est imposée comme un acteur financier global, doublant ses ambitions et triplant son capital souscrit, passé de 93 à 318 milliards de dollars en dix ans.

La continuité dans le changement

Sidi Ould Tah hérite également d’un agenda stratégique structuré autour des « High 5 », les cinq priorités définies par M. Adesina : éclairer l’Afrique, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie des populations. Ces axes ont permis de toucher 565 millions d’Africains à travers des projets d’envergure, tels que la plus grande station d’épuration d’Afrique à Gabal el Asfar (Égypte), le pont Sénégambien, l’extension du port de Lomé (Togo) ou encore des initiatives d’électrification au Kenya.

Le nouveau président pourra s’appuyer sur cette assise pour tracer sa propre voie, en veillant à renforcer l’impact de la banque face aux défis du financement du développement durable et de la résilience des économies africaines.

Une élection stratégique, des équilibres diplomatiques

Le scrutin de jeudi à Abidjan a révélé l’importance des équilibres diplomatiques et du poids des contributions au capital. Les voix des grands actionnaires africains (Nigeria, Égypte, Algérie, Afrique du Sud, Maroc) ainsi que celles des partenaires non-régionaux comme les États-Unis et le Japon ont été décisives dans le basculement des alliances en faveur de M. Tah.

À travers cette élection, la BAD confirme sa vocation d’institution continentale au service de la transformation économique de l’Afrique, mais aussi sa capacité à peser dans les rapports de force internationaux. Reste désormais à son nouveau dirigeant de faire valoir cette influence dans un contexte géopolitique marqué par le repli de certains bailleurs et la montée des besoins de financement structurels sur le continent.

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Fécafoot : le chien aboie, Samuel Eto’o passe

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Fécafoot : le chien aboie, Samuel Eto’o passe
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« Je ne cède pas au chantage». En ces termes clairs prononcés dans son discours d’ouverture à l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) le 24 mai dernier, Samuel Eto’o le président de l’instance faîtière du football camerounais, a opposé une fin de non-recevoir aux présidents de clubs qui réclament le paiement des subventions dues aux clubs professionnels, ainsi que les contestations concernant l’arbitrage des matchs des championnats d’élite.

Samuel Eto’o en a un autre regard: « Malgré un contexte peu favorable marqué par des attaques de toutes parts, nous avons réussi le pari de l’organisation d’un championnat attractif et compétitif», contrarie-t-il ses pourfendeurs.  » Malheureusement certains acteurs nostalgiques d’une époque où de petits arrangements au détriment de l’intérêt commun ont voulu saborder nos efforts. Certains ont voulu boycotter notre championnat« , regrette-t-il. « Vous pouvez vous rendre compte : notre championnat se joue normalement. Je peux vous rassurer que nous irons jusqu’au bout selon les règles fixées« , défie-t-il les partisans du boycott. Mieux  »en dépit des obstacles, nous enregistrons des succès Ils n’ont pas réussi« , assure-t-il.

Parlant des cas Djiko FC de Bandjoun et Bamboutos FC de Mbouda qui ont décidé de se retirer du championnat Élite one. Bamboutos FC a finalement repris après deux matchs manqués, grâce aux négociations d’élites de l’Ouest. Pour Samuel Eto’o, il s’agit d’agitations d’acteurs qui refusent de s’arrimer aux exigences du football professionnel.

2,8 milliards CFA pour le fonctionnement du cabinet d’Eto’o

Et du coup, le patron du football camerounais n’envisage pas (encore) à verser aux clubs des championnats professionnels la subvention qu’ils réclament, malgré que l’Etat ait déjà débloqué sa quote-part dans cette rubrique, soit la somme de 560 millions Fcfa. Rien à dire au sujet des primes de sponsoring. D’ailleurs, si le budget de la Fécafoot a finalement été adopté en plein milieu d’exercice, des pans entiers de ce budget restent secrets. Comme cette rubrique du financement des championnats professionnels. On se contentera de savoir que dans un budget de 7,9 milliards Fcfa, le cabinet du président de la Fécafoot ponctionnera 2,8 milliards Fcfa.

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