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Une usine d’explosifs démantelée à Bafoussam : ce qu’il faut savoir

diangonange

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Une usine d’explosifs démantelée à Bafoussam : ce qu’il faut savoir
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C’est une découverte qui fait froid dans le dos : une usine clandestine fabriquant des engins explosifs a été démantelée à Bafoussam, dans le quartier Nylon. Les gendarmes de la région de l’Ouest ont mené l’opération, arrêtant plusieurs suspects. On vous explique.

Des suspects dans le collimateur

Les enquêteurs ont débarqué dans un bâtiment suspect, où ils ont interpellé des individus soupçonnés de trafic de matériaux pour fabriquer des EEI (engins explosifs improvisés). « Ces trafiquants avaient tout le nécessaire sous la main », confie le colonel Abba Saïdou, patron de la gendarmerie locale. Mais d’où venaient ces matériaux ? Et à qui étaient-ils destinés ? Pour l’instant, mystère… même si les autorités évoquent une possible complicité avec des groupes séparatistes de la région du Nord-Ouest.

Un dispositif de sécurité surprenant

Sur place, les gendarmes ont découvert un mélange étrange : de la ferraille, des matériaux suspects… et surtout, un système de surveillance ultra-équipé, avec des caméras partout. Preuve que les suspects ne rigolaient pas avec la discrétion. Le lieu a été scellé, et une enquête approfondie est lancée pour remonter la piste.

Des policiers formés au déminage : l’autre front

Cette affaire tombe alors que le Cameroun renforce sa lutte contre les explosifs. Saviez-vous que des policiers ont été formés au déminage en 2024 ? Un projet soutenu par la France, via son ambassade à Yaoundé et le CDCS (Centre de Crise et de Soutien). En partenariat avec l’entreprise GEOMINES, la DGSN a organisé trois sessions de formation :

  • 25 policiers formés pendant un mois (niveau 1),
  • 16 autres pendant deux mois (niveau 2),
  • 12 spécialisés dans la neutralisation d’engins improvisés.

Ce qu’il faut retenir
Entre trafics opaques et formation anti-explosifs, les autorités camerounaises semblent sur tous les fronts. Reste à savoir si ces coups de filet suffiront à endiguer un phénomène qui menace la sécurité des civils. Une chose est sûre : à Bafoussam, la gendarmerie a envoyé un signal fort.

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Le chef de centre régional des impôts du littoral a mis sur pieds une vaste opération d’arnaques des contribuables 

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Le chef de centre régional des impôts du littoral a mis sur pieds une vaste opération d’arnaques des contribuables 
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Le chef de centre régional des impôts du littoral a mis sur pieds une vaste opération d’arnaques des contribuables

Il s’appelle : NKONO JEAN MARTIAL En effet, depuis le début de cette année fiscal, il procède avec l’assistance d’une équipe de son cabinet et le chef de la brigade des enquêtes et recherches par la convocation des contribuables.

 

Dans la lettre convocation comme vous trouverez ci joint , il déclare sans la moindre preuve que le contribuable a fait des importations dans les déclarer ou à fait des importations par des prêtes noms.

 

Immédiatement il demande des fortes sommes d’argent allant de 5 à 10 millions de francs. Deux jours au plutard quand le contribuable ne satisfait pas à sa demande , il envoie les agents , aidé par la police chargé de la sécurité à l’entrée de la recette des finances apposer des scellés chez le contribuable.

 

Cs scellés sont apposés sans aucun « procès verbal de démérite »,Ils ne remette aucun document au contribuable. Le contribuable qui n’a aucune notification de redressement, sans aucun document attestant qu’il est scellé se soumet obligatoirement à la négociation.

BORIS BERTOLT

 

 

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Dr Rose Manto: Les femmes ne doivent plus s’asseoir sur le kiki de leur hommes pendant l’acte

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Dr Rose Manto: Les femmes ne doivent plus s’asseoir sur le kiki de leur hommes pendant l’acte
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Elle met en garde contre une pratique intime risquée :

« Lorsque la femme est assise sur l’homme, cela peut entraîner une fracture du pénis. J’ai déjà eu plusieurs cas. (…) Si la prise en charge n’est pas rapide et adéquate, cela peut causer une déformation, des troubles érectiles, voire des douleurs chroniques. C’est une position à proscrire. »

 

Face à ces risques, elle recommande aux hommes de ne plus accepter cette position pour éviter d’éventuelles complications.

 

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Les bamilekés ne devraient pas avoir honte de soutenir le combat contre la dictature de Paul Biya 

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Les bamilekés ne devraient pas avoir honte de soutenir le combat contre la dictature de Paul Biya 
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Même si l’indépendance a été concédée à ceux qui n’en voulaient pas, il est un fait indéniable que les Bamiléké, aux côtés du peuple Bassa, ont payé le tribut le plus lourd, avant et après 1960. Ils ne se sont pas levés pour leurs villages, mais pour le Cameroun tout entier. Et chaque goutte de sang suintant d’un bras sectionné, d’une jambe arrachée, d’une tête tranchée… chaque cri de femme et d’enfant fauché sous le napalm… chaque supplicié laissé pour mort dans les collines embrasées… tout cela, c’était pour le Cameroun.

Aucun combat politique d’envergure nationale ne s’est mené au Cameroun sans l’implication des Bamiléké. Et à chaque fois, ils ont payé le prix du sang. Ils ont été massivement derrière Um Nyobé, un Bassa. Ils ont été massivement derrière Fru Ndi, un fils de la Mezam.

De même, des Bamiléké ont massivement adhéré à l’UNC, puis au RDPC, que certains soutiennent encore aujourd’hui. La majorité des hommes d’affaires Bamiléké sont d’ailleurs militants de ce parti. Car oui, il y a toujours eu deux types de Bamiléké : ceux qui, pour protéger leurs affaires, s’arrangent avec le pouvoir en place, et ceux qui, sentant le poids de la mauvaise gouvernance sur l’économie, donc sur leurs entreprises et leurs familles, se lèvent pour le pays.

Ainsi, que les Bamiléké se dévouent aujourd’hui au combat politique porté par Maurice Kamto n’a rien d’exceptionnel. Comme toujours, ils sont là, là où l’histoire s’écrit, là où l’avenir se joue. Je ressens une fierté immense d’appartenir à un peuple qui sait porter des causes plus grandes que lui, un peuple qui refuse de plier sous l’autoritarisme et la dictature.

Pourquoi, en effet, ceux qui ont lutté contre la domination coloniale française hier devraient-ils éprouver la moindre honte ou la moindre crainte à combattre aujourd’hui le nouveau visage de cette même colonisation, incarnée par Biya et sa clique de villageois ?

En 2011, faut-il le rappeler, sept candidats issus de l’aire culturelle Bamiléké ont pris part à l’élection présidentielle. Pourtant, jamais la ferveur populaire des Grassfields ne s’est cristallisée autour de l’un d’eux. En additionnant les suffrages qu’ils ont obtenus, on arrive à 2,14 % – fraude électorale incluse.

Cela prouve, s’il le fallait encore, que les choix politiques du peuple Bamiléké ne sont pas dictés par une proximité sociologique, mais par un intérêt qui dépasse les liens tribaux et sanguins.

 

Les accuser aujourd’hui de soutenir « le frère du village », alors qu’ils ont trouvé en Maurice Kamto ce qu’ils avaient trouvé hier en Osende Afana, Um Nyobé ou John Fru Ndi pour certains, en Ahidjo et Paul Biya pour d’autres, c’est faire preuve d’une malveillance crasse.

 

Frères et sœurs Bamiléké, le combat politique au Cameroun est inscrit dans votre ADN, ancré dans la lignée de vos ascendants, de génération en génération.

 

N’ayez pas honte de soutenir celui qui, à vos yeux, représente aujourd’hui la meilleure chance pour le Cameroun.

Quand le combat fut porté par un Bassa, vous l’avez soutenu.

Quand il fut porté par un Bulu, vous l’avez soutenu.

Quand il fut porté par un fils de la Mezam, vous l’avez soutenu.

Alors, ne vous abstenez pas de soutenir la lutte démocratique en cours au Cameroun, parce qu’elle est portée par Maurice Kamto.

 

Kand Owalski

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