Samuel Eto’o : de l’icône nationale à une gestion controversée sous les projecteurs
L’année 2025, marquée par les élections présidentielles, met en lumière des dynamiques inédites au sein du football camerounais. Autrefois adulé, Samuel Eto’o Fils, légende vivante du football et président de la Fécafoot, fait désormais face à une perte de crédibilité. Ses trois années à la tête de l’institution ont profondément marqué son image, au point de le rendre, selon certains, plus clivant qu’unificateur.
Sous sa direction, des affaires troublantes ont éclaté, notamment sur la gestion des finances publiques allouées aux sélections nationales. Une situation qui a conduit le gouvernement à placer la Fécafoot sous tutelle, confiant la gestion des subventions sportives au Ministère des Sports. Cette décision, entérinée dans le budget national, traduit une méfiance grandissante envers l’administration Eto’o.
Une gestion financière pointée du doigt
L’un des épisodes les plus significatifs reste celui des rencontres de la sélection U17 féminine. Pour deux matchs, la Fécafoot a sollicité un budget de 289 millions FCFA. Une demande jugée excessive par le Ministère des Sports, qui a démontré qu’un montant de 150 millions FCFA était suffisant pour couvrir les frais. Ferdinand Ngoh Ngoh, bras droit du Président, a tranché en faveur d’un budget réduit à 122 millions FCFA avec 37 millions conditionnels, permettant ainsi à l’État de réaliser une économie de 139 millions FCFA.
Si cette rigueur budgétaire est saluée, elle révèle aussi une réalité amère : les dérives financières sous la gestion Eto’o ont nui à la crédibilité des fédérations sportives camerounaises. Le retrait de leur autonomie financière, bien que regrettable, était
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