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Cybersécurité et cybercriminalité : Le gouvernement s’engage pour la protection des données personnelles

ange1poireau

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Cybersécurité et cybercriminalité : Le gouvernement s’engage pour la protection des données personnelles
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Ce rendez-vous annuel avait pour objectif d’évaluer les risques auxquels les données de l’écosystème national du numérique sont exposées et de proposer des stratégies de réponse efficaces pour contrer les menaces de cybercriminalité. Placée sous le thème « Cyberespace national et protection des données stratégiques », cette édition du forum s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de sécurité des réseaux et des systèmes d’information. « Nous sommes à l’aube d’une ère où la technologie et l’innovation digitale transforment tous les aspects de notre vie quotidienne, de nos interactions sociales à nos méthodes de travail, en passant par la manière dont les entreprises fonctionnent. Si cette évolution nous ouvre des portes vers de nouvelles opportunités, elle soulève également d’importants défis, notamment en ce qui concerne la protection des données », a averti Minette Libom LI Likeng, ministre des Postes et Télécommunications.

 Les travaux ont été organisés autour de trois panels, chacun composé de quatre interventions, et portaient notamment sur l’écosystème national du numérique au cœur de la menace de la sécurité des données. Le premier panel a dressé l’état des lieux de la protection des données stratégiques dans le cyberespace national. Le débat était axé sur les enjeux et défis de la protection des données, présentant les défis techniques et technologiques. En outre, la question de la protection des données des utilisateurs des médias sociaux face aux défis du profilage à l’ère de l’intelligence artificielle a été abordée. Il s’agissait de présenter des démarches de conformité juridique et des initiatives de remédiation, comme le Privacy Sandbox de Google. Les opportunités et menaces des technologies émergentes pour la protection des données personnelles étaient également au menu de ce forum de sensibilisation. 

RENFORCER LES CAPACITÉS ET SENSIBILISER LES ACTEURS 

Les discussions ont permis de dégager des recommandations pour consolider les politiques, les programmes de cybersécurité et de cyber défense nationale. Les objectifs spécifiques incluaient le recensement des mécanismes de réponse aux risques, la collecte de suggestions et de statistiques, ainsi que le renforcement des capacités des participants en matière de protection des données. Les assises de Bertoua ont servi de cadre de réflexion pour les experts nationaux, permettant d’indiquer les lignes de conduite à adopter pour protéger les données de l’écosystème numérique national. Pour l’État, il s’agissait de recenser les mécanismes de réponse permettant de traiter les risques et d’assurer la protection des données de l’écosystème national du numérique.

 Les pistes de solutions identifiées devront être intégrées aux programmes de sécurité et de défense du cyberespace national. En parallèle, les participants ont été sensibilisés aux menaces pesant sur les données numériques et ont bénéficié d’un renforcement de leurs compétences sur les mécanismes de protection des données. Selon le Minpostel, le troisième Forum National sur la Cybersécurité et la Lutte contre la Cybercriminalité, qui s’est déroulé à Bertoua dans la région de l’Est, a permis de renforcer l’engagement du Cameroun dans la protection des données stratégiques et la lutte contre les menaces numériques, marquant une étape significative vers un cyberespace plus sûr et sécurisé. Il intervient à l’ère de la révolution des données, du big data et de l’intelligence artificielle, qui apportent de nombreux avantages. Cependant, les considérations relatives à la vie privée et à la protection des données demeurent essentielles.

MINETTE LIBOM LI LIKENG, Ministre des Postes et Télécommunications

« La cybersécurité est une source d’opportunités économiques pour nos jeunes »

Le Cameroun se doit d’assurer la sécurité de son cyberespace. Les défis que nous affrontons ne sont pas seulement techniques, ils touchent directement à notre souveraineté et à notre développement. Il est impératif de : (i) Protéger les données stratégiques : Nos systèmes financiers, nos infrastructures critiques et nos données de défense sont des cibles de choix pour des cyberattaques à motivation criminelle ou géopolitique ; (ii) Préserver la stabilité politique : Dans un contexte marqué par une augmentation des cybermenaces, il est crucial de sécuriser les processus électoraux, les systèmes de communication gouvernementaux et les réseaux publics pour garantir une gouvernance sereine et autonome ; (iii) Renforcer la confiance citoyenne : Un cyberespace sécurisé est essentiel pour instaurer une relation de confiance durable entre l’État et ses citoyens, notamment à travers des services numériques tels que l’e-administration ou les transactions électroniques. Les statistiques collectées auprès des services compétents démontrent l’ampleur du phénomène de cybercriminalité dans notre pays. En 2018, 3 388 cas d’usurpation d’identités ont été constatés. 

En 2019, 2 050 plaintes relatives au spamming et au phishing ont été enregistrées, avec environ 11 milliards FCFA de pertes financières, et 11 617 vulnérabilités ont été détectées sur les sites web des administrations publiques. Le Cameroun dispose d’une Politique Nationale de Sécurité des Réseaux et des Systèmes d’information, qui fixe les orientations stratégiques et les initiatives prioritaires à mettre en œuvre pour contrer l’utilisation malveillante du cyberespace camerounais. Il s’agit du renforcement du dispositif légal et réglementaire destiné à réprimer les déviances potentielles dues à une utilisation malsaine des technologies de l’information et de la communication. La politique comprend également le développement des infrastructures de cybersécurité pour mettre en place des outils permettant la prévention, la détection et la neutralisation des menaces qui pèsent sur les réseaux et les systèmes d’information.

Enfin, la sensibilisation, le renforcement des capacités et la gestion du changement visent à accroître les aptitudes des usagers à une meilleure utilisation du cyberespace. Une campagne nationale pilotée par le ministère a touché un large public, avec des sessions de formation destinées aux jeunes dans les écoles et universités. Ces initiatives ont mis l’accent sur l’utilisation responsable des technologies et la protection des données personnelles, comme en témoignent les Journées nationales de cybersécurité à Garoua, qui ont rassemblé des centaines de jeunes autour de conférences et d’ateliers pratiques. Cet événement a montré que la cybersécurité n’est pas seulement une nécessité technique, mais également une source d’opportunités économiques pour nos jeunes talents.

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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz

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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz
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Le 31 décembre 2024, la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH a lancé un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Kumba, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest.

Avec un budget total de 6,4 milliards de FCFA, réparti sur deux exercices budgétaires (2024 et 2025), les travaux s’étaleront sur une période de 24 mois dès réception de l’ordre de service. Trois candidats, préalablement qualifiés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2024, sont en lice pour ce projet. Il s’agit des entreprises Amob Sarl, le Groupement Reapfields Resources LTD et Kraftmaster.

Avant cette étape, le 16 décembre 2024, la CSPH a également dévoilé les résultats d’un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz à Mvila-Yeminsem. Le projet, dont le coût global atteint 6,2 milliards de FCFA, a été attribué à Parlym Cameroun pour le lot I, avec un contrat de 5,9 milliards de FCFA. Le lot II, d’un montant de 339,7 millions de FCFA, a été confié au groupe Mazal et associés. Pour les deux projets, la durée des travaux est de 24 mois

En attendant le lancement effectif des travaux à Ebolowa et Kumba, la CSPH prévoit d’inaugurer, avant la fin de l’année 2025, le centre emplisseur de gaz domestique de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Cette annonce a été faite le 16 février 2024 par le directeur général de la CSPH, Okié Johnson Ndoh, lors d’une visite de chantier.

Ces infrastructures, en plus de garantir un accès équitable à une énergie essentielle, visent à réduire les surcoûts liés à l’éloignement des centres de distribution actuels. À ce jour, le prix réglementé d’une bouteille de 12 kg est de 6 500 FCFA, mais il atteint parfois 10 000 FCFA dans les zones reculées, notamment en raison des frais de transport.

Des impacts environnementaux positifs

Au-delà de l’aspect économique, les centres d’emplissage jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement. En augmentant l’accès au gaz domestique, ils contribuent à limiter l’utilisation du bois de chauffage, principale source d’énergie dans de nombreux ménages. Cette pratique favorise la déforestation dans le sud et accélère la désertification dans le septentrion.

Selon le ministère des Forêts et de la Faune, le marché camerounais consomme chaque année des volumes de charbon représentant une valeur de 17 milliards de FCFA. Cette dynamique, bien que lucrative, constitue une menace environnementale majeure selon plusieurs ONG.

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Garoua: Italiens et espagnols en compétition pour un projet de construction de 220 logements sociaux

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Garoua: Italiens et espagnols en compétition pour un projet de construction de 220 logements sociaux
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En septembre dernier, la Société immobilière du Cameroun (SIC), bras opérationnel de l’État en matière de construction et de gestion des logements sociaux, a lancé un appel à manifestation d’intérêt international. L’objectif était de recruter des prestataires proposant des technologies innovantes pour réduire les coûts et les délais de réalisation, en vue de la construction de 220 logements sociaux au quartier Kollere-Bornouans, à Garoua, dans la région du Nord.

À l’issue de ce processus, deux entreprises étrangères, disposant de représentations locales, ont été présélectionnées pour exécuter ce projet ambitieux. Il s’agit de Selip Spa, un acteur italien reconnu, et de Pablo & Nathalia Holding Group, un groupe espagnol. Les deux prétendants s’affronteront lors d’une nouvelle phase de sélection lancée par la SIC le 23 décembre 2024, sous forme d’un appel d’offres international restreint.

Le contrat, estimé à 12,3 milliards FCFA, couvre la construction de 17 immeubles R+4 : cinq immeubles de type 1 comprenant chacun 20 appartements T4, et douze immeubles de type 2 avec chacun 10 logements T4 modulables en T3. Le projet inclut également les voiries, les réseaux divers, ainsi que des aménagements extérieurs. Son financement sera assuré par le budget d’investissement de la SIC pour les exercices 2025 et suivants.

Un projet en gestation depuis 2018

Les logements sociaux du quartier Kollere-Bornouans ne datent pas d’hier. En 2018, Gabriel Bengono, alors directeur général de la SIC, avait visité le site prévu pour accueillir ce projet destiné théoriquement aux ménages les moins aisés. À l’époque, l’ambition initiale était de construire 700 logements sur une superficie de 4,5 hectares

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Mokom Ndi Ndzah, directeur général de Stoneshed Asset Management: «La gestion d’actifs est un levier essentiel pour financer le développement économique en zone CEMAC»

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Mokom Ndi Ndzah, directeur général de Stoneshed Asset Management: «La gestion d’actifs est un levier essentiel pour financer le développement économique en zone CEMAC»
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Quel est l’état actuel de la gestion d’actifs dans la région Cemac ?

La gestion d’actifs dans la région Cemac est en pleine croissance, avec un potentiel encore largement inexploité. En 2024, seulement deux nouveaux fonds ont été approuvés par la Cosumaf, ce qui reflète une stratégie délibérée visant à renforcer les capacités des intermédiaires du marché financier. Cette approche garantit que les acteurs du marché sont bien préparés pour répondre aux besoins croissants des investisseurs. Le potentiel est immense : avec plus de 50 millions d’habitants, la région a la capacité de mobiliser des pools d’épargne beaucoup plus importants pour financer des secteurs clés comme les infrastructures, l’agriculture et la technologie.

Quel rôle joue la Cosumaf dans l’avenir des marchés financiers de la région ?

La Cosumaf est le pilier de la régulation dans la région, garantissant que nos marchés financiers restent sécurisés et transparents. Leur stratégie actuelle de renforcement des capacités des intermédiaires est une démarche stratégique pour bâtir la confiance dans le marché. En s’assurant que les gestionnaires d’actifs, les courtiers et les conseillers respectent les normes les plus élevées, la Cosumaf jette les bases d’une croissance durable. En outre, leur accent sur l’éducation et la formation attire de nouveaux participants, notamment les jeunes investisseurs et les entreprises. Le résultat ? Un marché qui devient lentement mais sûrement plus inclusif et dynamique.

Comment la gestion d’actifs peut-elle contribuer au développement économique de la région CEMAC ?

La gestion d’actifs est un pont entre le capital et les opportunités. Par exemple, un fonds commun bien structuré peut regrouper l’épargne de milliers de ménages pour financer des projets essentiels comme des routes, des centrales énergétiques ou des hôpitaux. Imaginez l’impact si seulement 10 % de l’épargne des ménages dans la région Cemac, représentant des milliards de FCFA, étaient investis dans des projets locaux. Cela stimulerait non seulement la croissance économique, mais offrirait également des rendements stables aux investisseurs, créant ainsi un cercle vertueux de développement et de création de richesse.

Quelles stratégies les partenariats public-privé (PPP) peuvent-ils adopter pour réussir dans la région ?

Les PPP prospèrent grâce à la confiance, la transparence et le bénéfice mutuel. Pour qu’ils réussissent dans la région Cemac, trois stratégies clés sont essentielles :

1. Des structures de gouvernance claires : un cadre transparent garantit que toutes les parties comprennent leurs rôles et responsabilités.

2. Réduction des risques : en offrant des garanties ou des mécanismes de cofinancement, les gouvernements peuvent rendre les projets plus attractifs pour les investisseurs privés.

3. Renforcement des capacités : assurer que les institutions locales et les parties prenantes possèdent les compétences nécessaires pour gérer efficacement les PPP.

 Le port en eau profonde de Kribi est un excellent cas d’étude. Son succès repose sur une forte collaboration et un cadre de gouvernance clair, permettant d’en faire un hub commercial vital pour la région.

Quelles sont les priorités pour développer les marchés financiers dans la région Cemac ?

Pour développer nos marchés financiers, nous devons nous concentrer sur :

1. L’éducation et la sensibilisation : de nombreuses personnes et entreprises ignorent encore les avantages de participer aux marchés financiers.

2. Des produits simplifiés : les produits d’investissement doivent être accessibles et compréhensibles, permettant même aux petits investisseurs de participer.

3. L’intégration régionale : en favorisant l’investissement transfrontalier et en harmonisant les réglementations, nous pouvons créer un marché plus vaste et plus liquide.

Créer des produits simples à revenu fixe pourrait attirer plus de participants. Imaginez un enseignant à Douala qui pourrait investir 10 000 FCFA par mois dans un produit qui finance des écoles ou des hôpitaux tout en générant un rendement stable.

Quelles opportunités s’offrent aux investisseurs dans les marchés financiers de la région CEMAC ?

La région CEMAC offre des opportunités incroyables, notamment dans des secteurs comme les infrastructures, l’agriculture et les énergies renouvelables. Par exemple, l’élan pour les infrastructures régionales pourrait débloquer des projets d’une valeur de plus de 1 000 milliards de FCFA dans la prochaine décennie. De plus, la classe moyenne en expansion offre des opportunités dans les biens de consommation, le logement et les services financiers. En investissant dès maintenant, les entreprises et les individus peuvent se positionner à l’avant-garde de cette transformation.

Quel conseil donneriez-vous aux individus et aux entreprises souhaitant investir dans la région CEMAC ?

Aux individus : commencez modestement mais pensez grand. Avec seulement 5 000 FCFA, vous pouvez débuter votre parcours d’investissement à travers des fonds collectifs comme les fonds communs de placement. Avec le temps, ces investissements peuvent croître et vous aider à atteindre l’indépendance financière. Aux entreprises : collaborez. Que ce soit par le biais de PPP ou de partenariats avec des intermédiaires financiers locaux, la collaboration est la clé pour exploiter le plein potentiel de la région.

Quelle est votre vision pour l’avenir de la finance et des marchés financiers dans la région CEMAC ?

Ma vision est que la région CEMAC devienne un modèle de croissance financière inclusive et durable en Afrique. Cela nécessite que nous—gouvernements, secteur privé et régulateurs—travaillons ensemble avec un engagement commun envers le progrès. D’ici 2030, je crois que nous pouvons doubler la capitalisation boursière de notre marché et créer des produits financiers qui financent une véritable croissance économique tout en offrant de la valeur aux investisseurs.

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