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Subvention du carburant : Le Minfi dément toute augmentation du prix du carburant à la pompe en 2025

ange1poireau

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Subvention du carburant : Le Minfi dément toute augmentation du prix du carburant à la pompe en 2025
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Alors que le projet de loi de finances 2025 est en pleine discussion au Parlement, le gouvernement camerounais s’apprête à opérer une réduction drastique des subventions allouées aux carburants. Prévue pour passer de 263 milliards de FCFA en 2024 à seulement 15 milliards en 2025, cette mesure marque une diminution spectaculaire de 94,3 %. Présentée comme une rationalisation des dépenses publiques, elle s’inscrit dans le cadre des recommandations du Fonds monétaire international (FMI). Mais cette réforme suscite de vives inquiétudes au sein de l’opinion publique, notamment quant à son impact potentiel sur les prix à la pompe.

Pour le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, ces craintes relèvent d’une mauvaise interprétation. « Beaucoup pensent que la baisse des subventions signifie une augmentation des prix du carburant. Mais c’est faux. Cela n’existe pas dans le projet », a-t-il déclaré lors de la défense du budget 2025 devant les députés. Motaze explique que cette réduction est principalement liée à la chute des prix du pétrole sur les marchés internationaux. « Lorsque les prix mondiaux baissent, ils se rapprochent de ceux pratiqués à la pompe ici. Par conséquent, la nécessité de subventionner diminue. Mais cela ne signifie pas une hausse des prix locaux », a-t-il assuré. En 2022, les subventions aux carburants avaient atteint un pic de plus de 1000 milliards de FCFA, selon le président de la République. Suite à une première hausse des prix à la pompe en 2023, ce montant avait été réduit à 640 milliards de FCFA, soit une économie de 360 milliards en un an. Le projet pour 2025 ambitionne de réduire cette enveloppe à un niveau historiquement bas, traduisant un tournant majeur dans la politique budgétaire du pays.

Parallèlement à cette baisse des subventions, le gouvernement envisage de réduire les aides aux entreprises publiques. Les financements destinés à ces sociétés devraient passer de 3,8 milliards de FCFA en 2024 à 1,5 milliard de FCFA en 2025. Cette coupe budgétaire, qui touche des secteurs souvent perçus comme inefficaces, traduit une volonté de renforcer la discipline financière. En revanche, le gouvernement prévoit d’augmenter son soutien aux entreprises privées, avec une enveloppe portée de 4,5 milliards à 7,6 milliards de FCFA. Ce rééquilibrage est présenté comme un levier pour stimuler l’économie et encourager les investissements privés, considérés comme essentiels pour une croissance durable.

Cette réforme intervient dans un climat marqué par les exigences des partenaires internationaux, dont le FMI, en faveur d’une meilleure gestion des ressources publiques. Si les objectifs affichés visent à préserver le pouvoir d’achat et à stabiliser l’économie, les Camerounais restent sceptiques quant aux répercussions réelles de ces mesures sur leur quotidien. Avec un débat parlementaire toujours en cours, l’issue de cette réforme déterminera non seulement l’équilibre budgétaire de 2025, mais aussi la trajectoire économique du Cameroun à moyen terme.

Selon le dernier rapport Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale, l’an prochain, l’offre mondiale de pétrole devrait excéder la demande de 1,2 million de barils par jour en moyenne, un chiffre qui n’a été surpassé que deux fois auparavant, lors des mesures de confinement liées à la pandémie de 2020 et de l’effondrement des cours en 1998.

Cette nouvelle surabondance de l’offre reflète en partie un changement majeur en Chine, où la demande de pétrole a pratiquement stagné depuis 2023 en raison d’un ralentissement de la production industrielle et d’une augmentation des ventes de véhicules électriques et de camions fonctionnant au gaz naturel liquéfié. En outre, plusieurs pays qui ne font pas partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou de ses alliés (OPEP+) devraient accroître leur production. L’OPEP+ elle-même maintient d’importantes réserves — 7 millions de barils par jour —, soit près du double du niveau constaté en 2019, à la veille de la pandémie.

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Trafic d’ivoire : un pasteur et deux complices pris en flagrant délit

ange1poireau

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Trafic d’ivoire : un pasteur et deux complices pris en flagrant délit
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Emana, un quartier de Yaoundé en émoi : un pasteur arrêté pour trafic d’espèces protégées. Le 18 décembre dernier, ce pasteur pentecôtiste, respecté de ses fidèles, a été arrêté pour cette activité criminelle inattendue. Cette affaire a secoué les esprits et mis en lumière les ravages du commerce illégal d’ivoire. Cachées dans un sac de farine à bord d’un taxi « Yango », six défenses d’éléphants attendaient leur funeste sort. Les trafiquants, croyant réaliser une transaction discrète, ont été pris de court par une intervention musclée des agents de la délégation régionale des forêts et de la faune, épaulés par la police judiciaire et l’organisation LAGA. Le pasteur, considéré comme le cerveau de l’opération, n’était pas seul : il était accompagné d’un proche voisin de l’église, intermédiaire dans cette affaire, et d’un ancien magistrat, présumé fournisseur des défenses.

Les premiers éléments de l’enquête dévoilent une réalité troublante : un homme de foi, censé prêcher l’intégrité et la justice, aurait orchestré un réseau de trafic. Le matériel provenait de sources bien établies, avec des connexions au sein même de la communauté religieuse. La famille de l’ancien magistrat, fidèle à l’église, aurait servi de lien dans ce commerce illicite. L’arrestation des suspects résonne comme un cri d’alarme pour la protection des éléphants d’Afrique.

 Depuis vingt ans, les chiffres sont accablants : 3 004 éléphants ont été abattus illégalement, menaçant une population déjà décimée. Les éléphants, véritables jardiniers des écosystèmes forestiers et savanicoles, jouent un rôle crucial dans l’équilibre écologique. Leur déclin, alimenté par une demande persistante d’ivoire, met en péril l’ensemble de la biodiversité.

Une réponse ferme de la justice

Le gouvernement, déterminé à mettre fin à ce fléau, s’appuie sur la loi de 2024 sur les espèces sauvages, qui prévoit des peines sévères pour les contrevenants. Les trois suspects encourent jusqu’à 20 ans d’emprisonnement et une amende de 50 millions de FCFA. Une sanction exemplaire, à la hauteur du préjudice infligé à la nature. Cette affaire illustre l’urgence d’une mobilisation accrue pour protéger les espèces sauvages. Si des figures de confiance, comme ce pasteur, se laissent happer par les gains du trafic, qu’en est-il de la lutte contre ce commerce lucratif mais destructeur ?

La communauté, les autorités et les organisations environnementales sont appelées à redoubler d’efforts pour enrayer cette mécanique. Chaque arrestation est une victoire, mais le chemin vers la préservation des éléphants, symboles de force et de sagesse, reste long et semé d’embûches.

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Port de Douala : 70 milliards mobilisés pour l’extension du terminal à conteneurs

ange1poireau

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Port de Douala : 70 milliards mobilisés pour l’extension du terminal à conteneurs
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 Le projet consiste à construire, au port de Douala-Bonabéri un quai de 250 mètres linéaires supplémentaires  afin d’augmenter les capacités opérationnelles du terminal, et ainsi réduire les délais de traitement des navires et de manutention de la marchandise.

 Le Directeur Général du Port Autonome de Douala (PAD) et  son homologue de l’entreprise française Negri ont signé  le 17 janvier dernier, plusieurs conventions portant sur le projet d’extension du terminal à conteneurs du Port. Le projet consiste à construire un quai de  250 mètres linéaires supplémentaires dénommé Quai 17, aménager 7,9 hectares de terre- plein et un poste RORO (Roll-on/Roll-off), ainsi qu’à prolonger de 1200 mètres le linéaire des voies de portique automatisé sur Pneu.

Le projet  qui fait partie du plan d’investissement de la Régie du Terminal à Conteneurs (RTC) pour la période 2021-2030 était attendu depuis. Car, la convention portant sur  le financement, les études, la construction, l’exploitation, la maintenance, ainsi que la rétrocession  de cet ouvrage a été signée en décembre 2022.  Cette convention a été conclue entre le PAD et la société de projet dénommée Société d’Exploitation et de Construction du Port de Douala-Bonabéri (SCEPDB) », filiale de la société NÉGRI.

La convention de partenariat a été signée pour une durée de 12 ans, dont 30 mois destinés aux études et construction. La mise en exploitation du quai est prévue en 2027. Dans  la réalisation de ce projet, la RTC intervient en qualité d’opérateur logistique et d’affacturage, étant ainsi exploitant exclusif du terminal à conteneurs.

Globalement, le coût des investissements  se chiffre à  47, 2 milliards de F CFA. Les travaux sont évalués à 46, 3 milliards et la maîtrise d’œuvre  à 952 millions  de FCFA. Un emprunt de FCFA 70  milliards de FCFA a été mobilisé auprès d’un pool de banques camerounaises au bénéfice de la SCEPDB. Ce montant doit être remboursé sur une durée de huit ans, dont deux  ans de différé pendant la phase de construction. Le paiement des décomptes sera assuré directement par la banque à NEGRI,  la société des travaux. Le remboursement de l’emprunt sera assuré par la SCEPDB. En contrepartie de l’exploitation de l’infrastructure, la RTC paiera à la SCEPDB une somme correspondant au service de la dette majoré des frais nécessaires au fonctionnement de la structure. Ce qui pour certains experts  est un mécanisme particulier de levée de fonds sans  exercer une pression sur les finances publiques.

La géographie des intervenants est aussi  particulière. « Ce qui fait la particularité de ce projet est qu’il associe à la fois le côté promoteur et le côté constructeur. Cette association présente un intérêt pour la partie publique, c’est qu’il ne peut pas y avoir de surcoût. Le promoteur et le constructeur étant la même entité, elles ne peuvent pas se réclamer l’argent elles-mêmes. Ce qui fait que contrairement à énormément de projets en cours de construction, le coût ne peut pas varier »,  explique le Directeur Afrique de Négri Stephane Delaplace.

Réactions 

Cyrius Ngo’o, DG du Port Autonome de Douala

 «  Les nouvelles capacités  du terminal contribueront à réduire les coûts logistiques des opérateurs »

 « Le Projet du quai n°17 du terminal à conteneurs transcende le cadre d’un simple projet d’infrastructure. Il symbolise un partenariat véritablement gagnant-gagnant entre le Port Autonome de Douala et des acteurs internationaux de renom. Par le biais du mécanisme de partenariat public- privé sectoriel, l’État du Cameroun offre au Port de Douala-Bonabéri, et en particulier à son terminal à conteneurs, des capacités d’accueil supplémentaires, sans imposer de pression financière sur les ressources publiques. Ces nouvelles capacités contribueront à réduire les coûts logistiques pour les opérateurs, à générer des emplois directs et indirects, et à positionner durablement le Combinat portuaire de Douala-Bonabéri comme un modèle endogène d’innovation, de croissance et de modernisation portuaire dans le golfe de Guinée. En cinq années de gestion du terminal à conteneurs, assurée par notre filiale qui est la Régie du Terminal à Conteneurs (RTC), de nombreuses réalisations majeures ont transformé la physionomie de cette plateforme. Des investissements stratégiques ont permis l’acquisition d’équipements de pointe, notamment des portiques et des grues de dernière génération, rendant les opérations plus rapides et plus performantes. Par ailleurs, des systèmes innovants, visant l’automatisation et la fluidification de la gestion des flux de conteneurs, ont été implémentés, ce qui a contribué à réduire les coûts, tout en renforçant la transparence. » 

Raphaël Abouem,  Directeur commercial Afrique Négri 

« La construction du quai 17 est  hautement symbolique »h

« Ce projet pour nous est la concrétisation du partenariat qui a commencé il y a 10 ans avec le port de Douala. Nous avons beaucoup de projets que nous développons dans d’autres pays notamment en côte d’ivoire. Nous venons de livrer un terminal au port d’Abidjan. Mais ce projet du quai 17 était très important pour nous, par ce qu’en guise d’informations la première réunion que j’ai faite pour ce projet était en 2014. Et en tant que camerounais voir comment le projet a été structuré voir les intervenants qui peuvent permettre à ce projet de se réaliser voir le directeur du port autonome de Douala il faut ici féliciter l’expertise camerounaise. Il faut dire que tous ceux qui ont travaillé sur ce projet, que ce soit les banques, les arrangeurs et Negri, ce sont des camerounais pour dire qu’on peut faire confiance à la jeunesse camerounaise qui est brillante et qui est capable de faire des choses extraordinaires pour son pays. Nous venons de lever 70 milliards et on peut en être fières. Nous venons de livrer le terminal polyvalent au port de Douala. Nous avons livré en 2021 le seul terminal pétrolier et il fonctionne très bien. Et je pense que l’apothéose sera la construction du quai 17 qui est symbolique pour nous tous. »

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Industrie: le centre technique agroalimentaire fait la promotion de ses activités

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Industrie: le centre technique agroalimentaire fait la promotion de ses activités
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 L’institution créée en 2016 avec pour mission d’apporter l’assistance technique aux entreprises du secteur de l’agroalimentaire en vue de l’amélioration de leur compétitivité reste peu connue.

Le Centre Technique Agroalimentaire (CTA-CAM) se dévoile au public. L’institution basée à Douala a ouvert ses portes à la presse le 9 janvier dernier. Objectif, se faire davantage connaître par l’opinion publique.

En effet, ce Groupement d’Intérêt Economique (GIE) , quoi qu’existant depuis 2016, reste effacé. Il est désormais question de se mettre au-devant de la scène pour faire valoir ses missions. Né novembre 2016,  le CTA-CAM est une institution de droit privé investie de missions de service et d’intérêt publics, bénéficiant de l’appui de l’Etat et ses partenaires au développement tels que  l’Union Européenne. Le CTA-CAM est issu d’un Partenariat Public Privé, signé entre l’Etat du Cameroun représenté par ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le secteur privé représenté par le président du Comité d’Orientation dudit Centre.

Le CTA-CAM a pour principale mission d’apporter l’assistance technique aux entreprises du secteur de l’agroalimentaire en vue de l’amélioration de leur compétitivité dans les domaines  de l’ évaluation et amélioration de la qualité des produits ; l’évaluation et amélioration des procédés technologiques ; bonnes pratiques d’hygiène et bonnes pratiques de fabrication ; mise en œuvre des normes et règlements techniques agroalimentaires ; veille commerciale, technologique et normative ; analyses et essais des matières premières et produits finis etc. Sont concernés par cet accompagnement les acteurs économiques de la production, de la transformation, du transport, de la distribution, de l’importation ou de l’exportation, de l’emballage ou du conditionnement, du stockage.

L’assistance technique aux PME des 08 branches du secteur de l’agroalimentaire  porte entre autres sur l’adoption des normes, de bonnes pratiques d’hygiène (BPH) et de fabrication (BPF) L’amélioration de la qualité des produits, la modernisation des procédés technologiques. Cet accompagnement  selon les responsables du CTA CAM,  vise à permettre un accroissement des exportations au niveau sous régional, régional ainsi que vers l’Union Européenne. Ce qui va aider les PME locales à capter des devises et des parts de marché dans la ZLECAF notamment.  

 Le centre propose des formations  régulières sur des thématiques telles que l’étiquetage et  le packaging, les exigences normes ISO 17025 ; les techniques de transformation et de conservation de produits agroalimentaire etc.

Le CTA-CAM dispose par ailleurs en son sein,  des laboratoires d’analyses microbiologiques, d’analyses physicochimiques et caractérisation sensorielle. Ce qui permet de faire des analyses pour l’autocontrôle des entreprises ; pour le contrôle officiel des entreprises et la certification de conformité, des analyses de recherche & développement ; des analyses pour le contrôle des matières premières,  des produits semis finis et des produits finis.

Le CTA CAM travaille également pour la protection de l’espace économique à travers l’accompagnement des acteurs de la chaîne de la sécurité sanitaire des aliments, pour s’assurer de la qualité des produits mis à la consommation du secteur de l’agroalimentaire.  Il élabore toute étude et prospection pour le développement et la promotion des exportations, assure la coordination avec les groupements interprofessionnels du secteur agroalimentaire dans toutes les actions concourant au développement du secteur,  la réalisation de toute expertise et analyse qui peut lui être confiée par l’Etat, les professionnels, les tribunaux et les particuliers dans le cadre de ses missions…

A ce jour, le CTA-CAM compte 50 membres et partenaires dont 28 membres fondateurs, opérant toutes dans sept des huit filières que compte le secteur agroalimentaire du Cameroun, deux chambres consulaires : la Chambre d’Agriculture, de l’Elevage, des Pêches et des Forêts du Cameroun (CAPEF) et la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (CCIMA).

Réaction

 Jacquis KEMLEU, président du Comité d’Orientation du CTA CAM

« Nous avons déjà accompagné près 66 acteurs et on a impacté près de 900 »

« Aujourd’hui, nous avons déjà accompagné près 66 acteurs et on a impacté près de 900. Des organismes tels que le PNUD, l’UE, la FAO nous font confiance parce qu’on fait un travail de fourmis et dans le silence. Le CTA travaille dans la neutralité. Donc ce sont les consommateurs qui lorsqu’ils sentent que quelque chose ne va pas où les producteurs qui nous interpellent. Très souvent, le produit qui perturbe l’espace marchand est simplement amené au dépôt du  centre.  Et grâce à son grand laboratoire, rapidement on vous donne l’évaluation de ce produit. Il est important de savoir que cet outil existe et travaille à l’amélioration de la qualité et la mise à niveau et l’accompagnement du management ainsi qu’un rôle de veille. On a un besoin de protection de l’individu, un besoin de protection de l’économie nationale et même de l’environnement. Par ce que quand vous produisez, les eaux que vous rejetez par exemple, il faut qu’on s’assure qu’ils ne  contiennent pas des éléments limitativement  prévus qui puissent nuire à la santé.»

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