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Lutte contre la vie chère : Boissons du Cameroun et acteurs de la filière brassicole rassurent sur la stabilité des prix et la disponibilité des produits 

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Lutte contre la vie chère : Boissons du Cameroun et acteurs de la filière brassicole rassurent sur la stabilité des prix et la disponibilité des produits 
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Une réunion de concertation entre Boissons du Cameroun, l’ensemble des acteurs de la filière brassicole et les représentants du ministère du Commerce a eu lieu ce 21 novembre à Yaoundé. c’était dans le cadre de la mise à jour de la politique commerciale de SABC, intervenue le 1er novembre dernier. 

Ont pris part à cette rencontre, les associations de distributeurs, syndicats de détaillants ainsi que les associations de défense des droits et intérêts des consommateurs, en présence de la Présidente du Conseil National de la Consommation et des représentants du Ministère du Commerce. Durant trois heures d’horloge, ces responsables ont échangé sur la disponibilité des produits et davantage la question des prix de la bière. 

Stéphane Descazeaud, Directeur Général de Boissons du Cameroun, a rappelé que les ajustements intervenus dans le cadre de la politique commerciale du Groupe à travers l’instauration des frais de chargement ne sont aucunement de nature à constituer une hausse du prix au consommateur final mais visent plutôt à rétablir une certaine équité dans la filière. Par ailleurs, il a invité l’ensemble des acteurs de la filière à faire preuve de responsabilité en mettant tout en œuvre pour assurer la stabilité des prix des bières et alcools mix, afin d’assurer la compétitivité de la filière brassicole locale tout en soutenant le pouvoir d’achat des millions de camerounaises et camerounais.

Aussi, les acteurs présents ont exprimé leur satisfaction générale quant aux actions de sensibilisation entreprises par le Groupe aux plans local et national pour assurer une mise en œuvre efficace et harmonieuse de ces nouvelles mesures et accueille avec enthousiasme la nouvelle sur les augmentations de la capacité de production en cours et à venir.

Valery Ntendie, Président du Syndicat National des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun (SYNEDEBOC) se réjoui des clauses “Nous avons depuis plus d’un an des problèmes de tension, de pénurie et pour vider ces problématiques il fallait qu’on s’assaye autour d’une table et celà passait par l’ajustement de certains frais sur le casier et qui ne devaient pas être répertoriés au consommateur final. Après l’évaluation de ce jour, le prix de la bière au Cameroun reste inchangé parce qu’on a n’a pas excédé les 1000 F fa. La bière à toujours été variante d’un bar à un autre et selon qu’on a investi et tout ceci est encadré par la loi no2015/018 du 21 décembre 2015 alinéa 4 article 46 Ndlr).

Présent égal à cette rencontre, Roger Tagne, President du Syndicat National des Distributeurs des Boissons Hygieniques du Cameroun, explique ” L’économie est la seule chose sur laquelle on est obligé de s’entendre pour éviter toute sorte de dérapage. La résolution au terme de cette réunion c’est que chacun doit faire son travail (…) Les prix officiels de la bière n’ont véritablement pas changé mais chaque détaillant adapte ses prix en fonction du décors de sa structure. Techniquement comment ça se passe? Vous achetez une bière à 10Fcfa, 11 FCFA vous mettez la climatisation à la fin, vous avez un prix de revient qui vous fait 12 FCFA honnêtement si vous vendez à 14Fcfa vous n’avez tuez personne.”. Au demeurant, ces syndicalistes se sont engagés à poursuivre les efforts de dialogue pour assurer la poursuite sereine des activités commerciales sur toute l’étendue du territoire. 

A travers cette réunion de concertation, Boissons du Cameroun, entreprise citoyenne de premier plan au Cameroun, entend réaffirmer son engagement à dialoguer avec toutes les parties prenantes afin de soutenir activement les efforts des pouvoirs publics dans la lutte contre la vie chère. “Les entreprises brassicoles se tiennent auprès des pouvoirs publics pour pouvoir tout mettre en œuvre afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages mais en même temps garantir la soutenabilité de la filière qui contribue de manière significative à l’économie du Cameroun. Par ailleurs les entreprises brassicoles notamment SABC, Boissons du Cameroun, est à pied d’œuvre pour pouvoir régler définitivement le problème d’indisponibilité et par ricochet celui del’inflation”, a souligné Benoît Mboula, Secrétaire général de SABC. A sa suite, Jean Marc Meka Directeur commercial de SABC a tenu à apporter des précisions ” La réforme qui est intervenue sur les frais de chargement ne concerne pas le prix public conseillé mais plutôt les acteurs de la filière brassicole. En ce moment nous nous mobilisons sur les investissements colossaux de près de 250 milliards FCFA. (…) Nous invitons tous les acteurs de la filière à ne pas procéder de manière unilatérale à des augmentations qui pourraient diminuer et de manière irréversible fragiliser le prix d’achat des consommateurs qui est déjà assez faible”. 

Le Directeur Général de Boissons du Cameroun a rappelé que des augmentations de la capacité de production sont en cours et connaitront une accélération à partir de décembre prochain et tout au long de 2025. Le véritable enjeu de la filière demeure ainsi de donner au consommateur le libre choix du produit au bon prix. 

Francine Atangana pour 237online.com

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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz

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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz
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Le 31 décembre 2024, la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH a lancé un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Kumba, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest.

Avec un budget total de 6,4 milliards de FCFA, réparti sur deux exercices budgétaires (2024 et 2025), les travaux s’étaleront sur une période de 24 mois dès réception de l’ordre de service. Trois candidats, préalablement qualifiés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2024, sont en lice pour ce projet. Il s’agit des entreprises Amob Sarl, le Groupement Reapfields Resources LTD et Kraftmaster.

Avant cette étape, le 16 décembre 2024, la CSPH a également dévoilé les résultats d’un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz à Mvila-Yeminsem. Le projet, dont le coût global atteint 6,2 milliards de FCFA, a été attribué à Parlym Cameroun pour le lot I, avec un contrat de 5,9 milliards de FCFA. Le lot II, d’un montant de 339,7 millions de FCFA, a été confié au groupe Mazal et associés. Pour les deux projets, la durée des travaux est de 24 mois

En attendant le lancement effectif des travaux à Ebolowa et Kumba, la CSPH prévoit d’inaugurer, avant la fin de l’année 2025, le centre emplisseur de gaz domestique de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Cette annonce a été faite le 16 février 2024 par le directeur général de la CSPH, Okié Johnson Ndoh, lors d’une visite de chantier.

Ces infrastructures, en plus de garantir un accès équitable à une énergie essentielle, visent à réduire les surcoûts liés à l’éloignement des centres de distribution actuels. À ce jour, le prix réglementé d’une bouteille de 12 kg est de 6 500 FCFA, mais il atteint parfois 10 000 FCFA dans les zones reculées, notamment en raison des frais de transport.

Des impacts environnementaux positifs

Au-delà de l’aspect économique, les centres d’emplissage jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement. En augmentant l’accès au gaz domestique, ils contribuent à limiter l’utilisation du bois de chauffage, principale source d’énergie dans de nombreux ménages. Cette pratique favorise la déforestation dans le sud et accélère la désertification dans le septentrion.

Selon le ministère des Forêts et de la Faune, le marché camerounais consomme chaque année des volumes de charbon représentant une valeur de 17 milliards de FCFA. Cette dynamique, bien que lucrative, constitue une menace environnementale majeure selon plusieurs ONG.

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Garoua: Italiens et espagnols en compétition pour un projet de construction de 220 logements sociaux

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Garoua: Italiens et espagnols en compétition pour un projet de construction de 220 logements sociaux
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En septembre dernier, la Société immobilière du Cameroun (SIC), bras opérationnel de l’État en matière de construction et de gestion des logements sociaux, a lancé un appel à manifestation d’intérêt international. L’objectif était de recruter des prestataires proposant des technologies innovantes pour réduire les coûts et les délais de réalisation, en vue de la construction de 220 logements sociaux au quartier Kollere-Bornouans, à Garoua, dans la région du Nord.

À l’issue de ce processus, deux entreprises étrangères, disposant de représentations locales, ont été présélectionnées pour exécuter ce projet ambitieux. Il s’agit de Selip Spa, un acteur italien reconnu, et de Pablo & Nathalia Holding Group, un groupe espagnol. Les deux prétendants s’affronteront lors d’une nouvelle phase de sélection lancée par la SIC le 23 décembre 2024, sous forme d’un appel d’offres international restreint.

Le contrat, estimé à 12,3 milliards FCFA, couvre la construction de 17 immeubles R+4 : cinq immeubles de type 1 comprenant chacun 20 appartements T4, et douze immeubles de type 2 avec chacun 10 logements T4 modulables en T3. Le projet inclut également les voiries, les réseaux divers, ainsi que des aménagements extérieurs. Son financement sera assuré par le budget d’investissement de la SIC pour les exercices 2025 et suivants.

Un projet en gestation depuis 2018

Les logements sociaux du quartier Kollere-Bornouans ne datent pas d’hier. En 2018, Gabriel Bengono, alors directeur général de la SIC, avait visité le site prévu pour accueillir ce projet destiné théoriquement aux ménages les moins aisés. À l’époque, l’ambition initiale était de construire 700 logements sur une superficie de 4,5 hectares

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Mokom Ndi Ndzah, directeur général de Stoneshed Asset Management: «La gestion d’actifs est un levier essentiel pour financer le développement économique en zone CEMAC»

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Mokom Ndi Ndzah, directeur général de Stoneshed Asset Management: «La gestion d’actifs est un levier essentiel pour financer le développement économique en zone CEMAC»
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Quel est l’état actuel de la gestion d’actifs dans la région Cemac ?

La gestion d’actifs dans la région Cemac est en pleine croissance, avec un potentiel encore largement inexploité. En 2024, seulement deux nouveaux fonds ont été approuvés par la Cosumaf, ce qui reflète une stratégie délibérée visant à renforcer les capacités des intermédiaires du marché financier. Cette approche garantit que les acteurs du marché sont bien préparés pour répondre aux besoins croissants des investisseurs. Le potentiel est immense : avec plus de 50 millions d’habitants, la région a la capacité de mobiliser des pools d’épargne beaucoup plus importants pour financer des secteurs clés comme les infrastructures, l’agriculture et la technologie.

Quel rôle joue la Cosumaf dans l’avenir des marchés financiers de la région ?

La Cosumaf est le pilier de la régulation dans la région, garantissant que nos marchés financiers restent sécurisés et transparents. Leur stratégie actuelle de renforcement des capacités des intermédiaires est une démarche stratégique pour bâtir la confiance dans le marché. En s’assurant que les gestionnaires d’actifs, les courtiers et les conseillers respectent les normes les plus élevées, la Cosumaf jette les bases d’une croissance durable. En outre, leur accent sur l’éducation et la formation attire de nouveaux participants, notamment les jeunes investisseurs et les entreprises. Le résultat ? Un marché qui devient lentement mais sûrement plus inclusif et dynamique.

Comment la gestion d’actifs peut-elle contribuer au développement économique de la région CEMAC ?

La gestion d’actifs est un pont entre le capital et les opportunités. Par exemple, un fonds commun bien structuré peut regrouper l’épargne de milliers de ménages pour financer des projets essentiels comme des routes, des centrales énergétiques ou des hôpitaux. Imaginez l’impact si seulement 10 % de l’épargne des ménages dans la région Cemac, représentant des milliards de FCFA, étaient investis dans des projets locaux. Cela stimulerait non seulement la croissance économique, mais offrirait également des rendements stables aux investisseurs, créant ainsi un cercle vertueux de développement et de création de richesse.

Quelles stratégies les partenariats public-privé (PPP) peuvent-ils adopter pour réussir dans la région ?

Les PPP prospèrent grâce à la confiance, la transparence et le bénéfice mutuel. Pour qu’ils réussissent dans la région Cemac, trois stratégies clés sont essentielles :

1. Des structures de gouvernance claires : un cadre transparent garantit que toutes les parties comprennent leurs rôles et responsabilités.

2. Réduction des risques : en offrant des garanties ou des mécanismes de cofinancement, les gouvernements peuvent rendre les projets plus attractifs pour les investisseurs privés.

3. Renforcement des capacités : assurer que les institutions locales et les parties prenantes possèdent les compétences nécessaires pour gérer efficacement les PPP.

 Le port en eau profonde de Kribi est un excellent cas d’étude. Son succès repose sur une forte collaboration et un cadre de gouvernance clair, permettant d’en faire un hub commercial vital pour la région.

Quelles sont les priorités pour développer les marchés financiers dans la région Cemac ?

Pour développer nos marchés financiers, nous devons nous concentrer sur :

1. L’éducation et la sensibilisation : de nombreuses personnes et entreprises ignorent encore les avantages de participer aux marchés financiers.

2. Des produits simplifiés : les produits d’investissement doivent être accessibles et compréhensibles, permettant même aux petits investisseurs de participer.

3. L’intégration régionale : en favorisant l’investissement transfrontalier et en harmonisant les réglementations, nous pouvons créer un marché plus vaste et plus liquide.

Créer des produits simples à revenu fixe pourrait attirer plus de participants. Imaginez un enseignant à Douala qui pourrait investir 10 000 FCFA par mois dans un produit qui finance des écoles ou des hôpitaux tout en générant un rendement stable.

Quelles opportunités s’offrent aux investisseurs dans les marchés financiers de la région CEMAC ?

La région CEMAC offre des opportunités incroyables, notamment dans des secteurs comme les infrastructures, l’agriculture et les énergies renouvelables. Par exemple, l’élan pour les infrastructures régionales pourrait débloquer des projets d’une valeur de plus de 1 000 milliards de FCFA dans la prochaine décennie. De plus, la classe moyenne en expansion offre des opportunités dans les biens de consommation, le logement et les services financiers. En investissant dès maintenant, les entreprises et les individus peuvent se positionner à l’avant-garde de cette transformation.

Quel conseil donneriez-vous aux individus et aux entreprises souhaitant investir dans la région CEMAC ?

Aux individus : commencez modestement mais pensez grand. Avec seulement 5 000 FCFA, vous pouvez débuter votre parcours d’investissement à travers des fonds collectifs comme les fonds communs de placement. Avec le temps, ces investissements peuvent croître et vous aider à atteindre l’indépendance financière. Aux entreprises : collaborez. Que ce soit par le biais de PPP ou de partenariats avec des intermédiaires financiers locaux, la collaboration est la clé pour exploiter le plein potentiel de la région.

Quelle est votre vision pour l’avenir de la finance et des marchés financiers dans la région CEMAC ?

Ma vision est que la région CEMAC devienne un modèle de croissance financière inclusive et durable en Afrique. Cela nécessite que nous—gouvernements, secteur privé et régulateurs—travaillons ensemble avec un engagement commun envers le progrès. D’ici 2030, je crois que nous pouvons doubler la capitalisation boursière de notre marché et créer des produits financiers qui financent une véritable croissance économique tout en offrant de la valeur aux investisseurs.

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