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Le DO kidnappé d'Idabato plaide pour la vie dans une vidéo troublante

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Le DO kidnappé d'Idabato plaide pour la vie dans une vidéo troublante
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Par Kate Bih

Une vidéo inquiétante de 30 secondes, obtenue par Mimi Mefo Info (MMI) le 19 novembre, montre le préfet (DO) d'Idabato, kidnappé le 1er octobre, soumis à un traitement inhumain.

Le DO est vu tête en bas, les mains et les jambes attachées vers l'arrière, suspendu à un bâton à plus d'un mètre du sol.

Dans la vidéo, on entend le DO, Ewane Roland, plaider pour sa vie, exhortant sa famille et les personnes de bonne volonté à augmenter la rançon exigée par ses ravisseurs, sinon il serait tué.

« S'il vous plaît, mes frères et sœurs, apportez cet argent et apportez-le. Je t'en supplie, je t'en supplie, je t'en supplie. Sinon, je mourrai », entend-on dire le DO d’une voix tremblante.

Pendant qu’il plaidait, un autre homme gisait face contre terre et immobile à côté de lui.

MMI ne peut pas confirmer de manière indépendante si l'homme est mort ou vivant.

La vidéo intervient quelques semaines après l'enlèvement du DO aux côtés d'un membre du conseil d'Idabato, dans la division de Ndian.

Cette vidéo est la première image publique de l'administrateur depuis son enlèvement le 1er octobre. Le gouvernement affirme qu'il a été enlevé par des pirates du Nigeria voisin.

Le 14 octobre, deux semaines après l'enlèvement, un groupe connu sous le nom de Dragon Fighter Marine, basé en République fédérale du Nigéria, a revendiqué la responsabilité de l'enlèvement via une publication sur Facebook.

Réponse du gouvernement

À la suite de l'enlèvement, le 1er octobre, le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai, a lancé un ultimatum de 72 heures exigeant la libération du DO et du personnel municipal.

Il a également suspendu les activités sociales et économiques à Idabato lors d'une réunion de crise tenue à Idabato.

Le gouvernement a en outre engagé des pourparlers diplomatiques avec le Nigeria par l'intermédiaire du consul général nigérian à Buea.

Malgré ces mesures, les otages restent portés disparus et les pourparlers n'ont jusqu'à présent pas permis d'obtenir leur libération.

Cet incident met en évidence l’aggravation de la crise sécuritaire dans la région du Sud-Ouest, avec des activités séparatistes et des gangs criminels exacerbant les tensions.

La vidéo a suscité l’indignation et le désespoir, soulevant des questions sur l’efficacité de l’intervention gouvernementale pour résoudre de tels incidents.

Pour le moment, MMI n'est pas en mesure de vérifier si le DO d'Idabato et le personnel du Conseil sont toujours en vie, mais la situation reste inquiétante.

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat

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Redhac: le bras de fer entre Alice Nkom et le Minat
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Me Alice Nkom est attendue devant le préfet du Wouri, pour s’expliquer sur la destruction des scellés posés sur les portes du Réseau des organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) à Douala. Syliac Marie Mvogo tient à remettre la présidente du conseil d’administration du Redhac sur les rails. C’est que l’avocate a brisé les scellés sur les portes de son organisation. En le faisant, Alice Nkom dénonce la pose illégale de ces scellés. D’autant plus que selon des sources concordantes, le Redhac n’a pas encore été notifié. Et Alice Nkom a accompagné son acte d’une lettre adressée au préfet du Wouri, dans laquelle elle dénonce la persécution contre sa personne.

En attendant que Me Alice Nkom défère à la convocation, le préfet du Wouri a renouvelé son acte en apposant de nouveaux scellés encore plus renforcés sur les portes du siège du Redhac. C’est un feuilleton qui pourrait garantir de nouveaux développements sir les positions des uns et des autres ne sa ramollissent pas.

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique

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Suspension d’ONG : Atanga Nji s’explique
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Trois jours après avoir signé des arrêtés portant suspension et interdiction d’Organisations non gouvernementales et associations, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a cru devoir s’expliquer. Paul Atanga Nji avait déjà donné les raisons de ses actes, notamment des financements illicites reçus par ces organisations, de l’extérieur, que le Minat chiffre à 16 milliards en quatre ans. S’appuyant sur l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) qui l’aurait saisi en 2021 et 2023. Paul Atanga Nji soupçonne ces cinq associations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. «Les terroristes passent par les ONG pour financer leurs activités. Il faut mettre un terme à cette situation», a-t-il frappé. Soulignant que «les montants reçus par ces ONG ne cadrent pas avec leurs objectifs. Il faut mettre fin à la tolérance administrative. Il est également question de rappeler à ces OSC et ONG qu’il existe un cadre légal encadrant leurs activités», explique le Minat. En relevant qu’elles n’ont pas donné de justificatifs sur l’utilisation de ces fonds. Alors que le cadré légal prévoit que ces organisations sont à but non lucratif.

Il s’agit du Réseau d’organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) dans ses deux versions (association et ONG), Reach Out Cameroun (ROC), la L.M Nanje Foundation Inc et l’Association charitable socioculturelle du Cameroun. Toutes des ONG œuvrant dans le domaine de l’humanitaire et de la défense des droits de l’homme. En bonne place le Redhac dont Maximilienne Ngo Mbe est la directrice exécutive et Me Alice Nkom la présidente du conseil d’administration. Paul Atanga Nji refuse que l’on croie que la suspension vise à restreindre la liberté associative. Des voix s’étant élevées notamment au sein de la classe politique, pour dénoncer une volonté de restreindre les libertés, en cette année veille de l’élection présidentielle. Le gendarme des associations promet d’être encore plus regardant sur le fonctionnement des ONG.

Pour mieux comprendre : Atanga Nji frappe 5 ONG et associations

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025

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 L’Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73,5 milliards FCFA pour 2025
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En octobre dernier, à l’issue d’une tournée de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en vue d’évaluer la mise en œuvre des recommandations et des engagements pris en avril 2023 par les opérateurs face à la dégradation des services, le membre du gouvernement avait invité l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) à moderniser son système de surveillance. Elle a encouragé l’adoption d’outils automatisés capables de mesurer les performances des réseaux en temps réel et la mise en place d’un système numérique centralisé, accessible à tous, afin de suivre en temps réel l’évolution des plaintes.

C’est pour répondre aux recommandations de la Minpostel que l’ART a adopté le 4 décembre dernier à Bafoussam, le chef-lieu de la région de l’Ouest, un budget d’environ 73,5 milliards de FCFA pour l’exercice 2025. « Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie », a précisé Pr Justine Diffo, présidente du Conseil d’administration de l’ART. Cette enveloppe inclut, apprend-on, les 43,5 milliards de FCFA de quotes-parts au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et d’autres organismes bénéficiaires.

Au cours de la 55ème session ordinaire, consacrée à l’examen du projet de budget pour l’année 2025, le Conseil a accordé un intérêt particulier à la présentation du Rapport annuel de performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024. Le directeur général, Pr. Philémon Zo’o Zame a mis en lumière l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024. Parmi les réalisations notables, le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires pour un montant de 156 milliards de FCFA en vue de l’extension de la couverture réseau et de l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques, a particulièrement retenu l’attention.

Dans le communiqué final rendu public le 5 décembre dernier, le Conseil a également salué la réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques. Le suivi de l’exécution des recommandations visant à améliorer la qualité de service et à renforcer les dispositifs de protection des droits des consommateurs a été jugé satisfaisant.

 À la clôture des travaux, le Conseil d’Administration a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés. Il a également encouragé une révision constante des processus afin de garantir un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

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