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Le CDC reconnaît les griefs des travailleurs et assure le paiement des salaires

ange1poireau

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Le CDC reconnaît les griefs des travailleurs et assure le paiement des salaires
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À la suite des protestations des travailleurs sur différents sites de la Société de Développement du Cameroun (CDC), le directeur général, Franklin Ngoni Njie, a déclaré que les doléances des travailleurs étaient en train d'être réglées.

Depuis plusieurs jours, les salariés descendent dans la rue pour exiger le paiement immédiat des salaires en souffrance.

Dans un communiqué publié récemment, le directeur général a déclaré que la direction de CDC travaillait avec le gouvernement et d'autres parties prenantes pour répondre aux revendications des travailleurs.

Parlant de l'origine des griefs, Njie a précisé : « C'est un problème que nous connaissons et qui a fait l'objet d'un bon nombre de séances de travail avec l'État et d'autres parties prenantes. Des progrès ont été réalisés.

Il a expliqué que l'État s'était engagé à remédier à la dette salariale accumulée de la CDC, entre 2018 et 31 décembre 2022.

Cela représente environ 35,7 milliards de FCFA.

Retards procéduraux

Selon M. Njie, un accord formel a été signé à cet effet, marquant une avancée significative dans la réduction du fardeau financier pesant sur les travailleurs du CDC.

L’un des principaux points de frustration des travailleurs a été le retard de paiement.

Sur la base de discussions tenues plus tôt cette année, les travailleurs s’attendaient à recevoir le premier versement d’ici septembre 2024.

Cependant, cette attente n’a pas été satisfaite, ce qui a entraîné une frustration croissante et finalement des protestations.

Le directeur général a expliqué que le retard était dû à des problèmes imprévus avec la banque commerciale initialement sélectionnée pour exécuter le plan de paiement.

« La banque commerciale qui a été retenue pour l'exécution du contenu de cette convention avait des problèmes : des problèmes de conformité et des problèmes de capacité. Donc, cette banque commerciale qui a été retenue, nous avons dû revoir cette décision », a-t-il expliqué.

En conséquence, la CDC et le gouvernement ont dû relancer le processus, invitant d’autres banques à manifester leur intérêt et à passer par un processus de sélection rigoureux.

Cette réévaluation a pris du temps, car le CDC et les responsables gouvernementaux ont mené des négociations et des contrôles de diligence raisonnable pour garantir que la prochaine institution financière aurait à la fois la capacité et la conformité requises pour gérer efficacement les paiements.

Njie a noté que le processus est désormais à un stade avancé, avec une institution financière susceptible d'être identifiée pour gérer les paiements.

“Les dernières touches sont en cours pour qu'une proposition concrète soit soumise à l'autorité compétente, à savoir le ministre des Finances, en vue d'une convention”, a-t-il ajouté.

Une fois cet accord finalisé, une convention sera établie entre la CDC, la banque commerciale choisie, et l'État, représenté par le ministre des Finances, pour initier les paiements en souffrance aux travailleurs de la CDC.

Rassurances

La déclaration du directeur général vise à rassurer les travailleurs de la CDC et le public sur le fait que des efforts sont déployés pour remplir les obligations salariales.

Il a souligné que ni la direction du CDC ni le gouvernement n'étaient responsables des retards, attribuant le revers à des problèmes de procédure avec le partenaire financier d'origine.

Dans l’état actuel des choses, les employés du CDC attendent avec impatience et espèrent que le processus en cours apportera bientôt le soulagement qu’ils attendent.

En attendant, Njie a appelé à la patience, assurant que la direction s'engage à mener à bien le processus et à remplir ses obligations envers son personnel.

« Le gouvernement a pris une décision et s’y maintient. Le résultat de tout cet exercice sera qu'il y aura une convention entre cette banque commerciale, la CDC, et l'État représenté par le ministre des Finances », a affirmé Njie.

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Loi de finances: Un budget de 7 317,7 milliards de FCFA en 2025

ange1poireau

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Loi de finances: Un budget de 7 317,7 milliards de FCFA en 2025
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Le budget 2025 de l’État du Cameroun est équilibré en ressources et en emplois à hauteur de 7 317,7 milliards de FCFA, enregistrant une progression modeste de 39,6 milliards (+0,5 %) par rapport à 2024. Ce montant se répartit entre le budget général, qui s’élève à 7 250,8 milliards, et les Comptes d’Affectation Spéciale (CAS), dont l’enveloppe atteint 66,9 milliards.

Ces derniers connaissent une augmentation de 1,3 milliard (+1,5 %) par rapport à l’année précédente. Les recettes internes et les dons sont projetés à 5 548,1 milliards de FCFA, en hausse de 313,1 milliards (+6 %) par rapport à 2024. Cependant, les recettes pétrolières, estimées à 734,8 milliards, enregistrent un recul de 66,8 milliards (-8,3 %), principalement en raison de la baisse des prix mondiaux du baril et du raffermissement du franc CFA face au dollar.

 DES DÉPENSES PUBLIQUES SOUTENUES

 Les dépenses budgétaires totales hors amortissement du principal de la dette s’élèvent à 5 563,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 283,3 milliards (+5,4 %) par rapport à 2024. Ces dépenses, qui représentent 76,7 % du budget de l’État, se décomposent comme suit: 1 586,6 milliards pour les dépenses de personnel ; 1 027,7 milliards pour les biens et services ; 920,8 milliards pour les transferts et subventions ; 378,2 milliards pour les Intérêts de la dette ; et enfin 1 650,2 milliards pour les dépenses en capital. Un point marquant de ce projet est l’augmentation notable du budget d’investissement public (BIP), qui passe à 1 863,1 milliards de FCFA (+16,1 %), représentant 33,5 % des dépenses totales en 2025.

 UNE RÉDUCTION DU BESOIN DE FINANCEMENT

Pour l’exercice 2025, le budget de l’État enregistre un déficit global de 107,8 milliards de FCFA, en baisse par rapport aux 137,9 milliards de l’année précédente. Cette réduction de 30,1 milliards traduit une diminution des besoins de financement budgétaire. Cependant, plusieurs obligations financières importantes restent à honorer. Parmi celles-ci figurent le remboursement de la dette extérieure, estimé à 729 milliards de FCFA, l’amortissement de la dette intérieure, évalué à 646,7 milliards de FCFA, le remboursement des crédits de TVA, pour un montant de 84 milliards de FCFA, le règlement des arriérés, incluant les dettes non structurées et flottantes, s’élevant à 207,5 milliards de FCFA.

 Selon le projet de loi de finances, l’Etat du Cameroun a également revu à la baisse son besoin de financement, qui s’établit à 1 795,0 milliards, contre 2 070,1 milliards l’année précédente. Pour couvrir ce besoin, le gouvernement mise sur des instruments financiers diversifiés. Il s’agit notamment des Tirages extérieurs sur prêts-projets (840,0 milliards de FCFA), les émissions de titres publics (380,0 milliards de FCFA), le Financement bancaire (220,6 milliards de FCFA), appuis budgétaires liés au Programme économique et financier (PEF) (165,0 milliards de FCFA) et les Financements exceptionnels (189,4 milliards de FCFA).

 DES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES CLAIRES

Le budget de l’État pour l’exercice 2025 s’inscrit dans un environnement économique mondial encore marqué par les effets des crises récentes, mais témoigne de la résilience de l’activité. Tandis que le taux de croissance mondial devrait légèrement ralentir à 3,2 % en 2024 et 2025, l’économie camerounaise affiche des perspectives plus optimistes avec une croissance prévue à 4,1 % en 2025, contre 3,8 % en 2024.

Une dynamique principalement portée par le secteur non pétrolier, qui devrait progresser de 4,3 %, contrastant avec la contraction attendue de -1 % dans le secteur pétrolier. L’inflation, bien qu’en repli par rapport aux 5 % estimés pour 2024, reste au-dessus du seuil de convergence de 3 % fixé par la Cemac. Elle est projetée à 4 % en 2025, reflétant les défis persistants liés aux pressions sur les prix et la conjoncture internationale.

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Un palais d’environ 55 milliards FCFA pour les députés

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Un palais d’environ 55 milliards FCFA pour les députés
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Le Cameroun a tourné une nouvelle page de son histoire parlementaire le samedi 30 novembre dernier, avec l’inauguration du tout nouveau Palais de l’Assemblée nationale à Yaoundé. Un événement présidé par Cavaye Yeguie Djibril, président de l’institution en présence de Zhang Qingwei, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine. La remise des clés du nouveau siège de l’assemblée nationale du Cameroun marque l’aboutissement d’un projet ambitieux et stratégique.

En effet, ce complexe ultramoderne, érigé sur un site de 37 500 m², est le fruit d’une coopération étroite entre le Cameroun et la Chine, concrétisée par un accord signé en 2017. « Il faut le dire ce projet a, pendant plusieurs années été qualifié par beaucoup de serpent de mer. C’est ainsi qu’il aura connu cinq (05) maquettes sans suite, cependant grâce au dynamisme de la coopération sino-camerounaise, le rêve s’est réalisé à travers le soutien constant et indéfectible de notre grand ami et partenaire stratégique qu’est la Chine », souffle l’honorable Théodore Datouo, président du Comité de suivi des travaux.

Estimé à plus de 55 milliards de FCFA, le nouveau palais est un don offert par la République populaire de Chine, réalisée avec l’expertise et le financement de l’entreprise chinoise BUCG. « Indubitablement, le nouveau complexe que nous admirons en ce moment est le fruit, un de plus, de cette riche et historique amitié… Une coopération dynamique, concrète et réaliste, dans un esprit de gagnant-gagnant », a déclaré Cavaye Yeguie Djibril lors de son allocution.

DES INFRASTRUCTURES MODERNES AU SERVICE DES PARLEMENTAIRES

Le nouveau Palais comprend trois principaux bâtiments : une tour de 15 étages destinée aux bureaux administratifs, un nouvel hémicycle pouvant accueillir 480 parlementaires, et une salle de banquets d’une capacité de 1 000 places. Ces installations répondent aux besoins d’un parlement moderne et offrent des espaces adaptés à la gestion des affaires législatives. Cet édifice n’est pas qu’un simple bâtiment ; il incarne également une vision politique et culturelle ambitieuse. L’ancien hémicycle, ravagé par un incendie en novembre 2017, sera transformé en musée parlementaire, un lieu dédié à la mémoire historique et au patrimoine législatif du Cameroun.

En effet, le Cameroun et la Chine ont chacun, à sa manière, veillé à la matérialisation du projet de construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale. Pour ce faire, bon nombre d’autorités chinoises et camerounaises ont fait le déplacement pour s’assurer de la bonne évolution des travaux conduits par l’entreprise chinoise BUCG pour la réalisation de ce projet, 65 techniciens chinois et environ 400 ouvriers camerounais ont été mobilisés.

 « Le nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est non seulement un symbole de la solidarité et de l’amitié entre nos deux peuples, mais aussi porteur de nos attentes illimitées pour l’avenir. Sur ce nouveau point de départ, la partie chinoise continuera, comme par le passé, de soutenir l’édification du Cameroun et de travailler avec la partie camerounaise pour élargir et approfondir notre coopération mutuellement bénéfique dans divers domaines », a déclaré Zhang Qingwei, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine. Pour lui, il est question « d’injecter sans cesse de nouvelles vitalités à l’amitié traditionnelle entre la Chine et le Cameroun et d’apporter une nouvelle contribution à la prospérité et au développement commun de nos deux pays ainsi qu’au bien-être commun de nos deux peuples ».

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Hydrocarbures : La subvention de carburant baisse de 263 à 15 milliards de FCFA en 2025

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Hydrocarbures : La subvention de carburant baisse de 263 à 15 milliards de FCFA en 2025
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Le projet de loi de finances 2025 soumis à la sanction des parlementaires, annonce une réorientation majeure de la politique budgétaire. Parmi les mesures phares, la réduction drastique des subventions aux carburants. Prévue pour passer de 263 milliards de FCFA en 2024 à seulement 15 milliards en 2025, cette diminution de 94,3 % s’inscrit dans une logique de rationalisation des dépenses publiques. Cette décision s’aligne sur les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), qui plaide pour une gestion budgétaire plus efficiente et une réallocation des ressources vers des secteurs prioritaires, comme les infrastructures et les programmes sociaux.

DES HAUSSES À LA POMPE QUASI INÉVITABLES

 Depuis février 2023, le Cameroun a amorcé un ajustement progressif des prix des carburants. Le litre de super est ainsi passé de 630 à 840 FCFA entre janvier 2023 et février 2024, soit une augmentation de 33 %, tandis que le gasoil a vu son prix grimper de 575 à 828 FCFA. Ces hausses ont permis de réduire la part des subventions, passée de 1 000 milliards de FCFA en 2022 à 263 milliards en 2024. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2025 selon les prévisions du projet de loi de finances qui annonce une baisse drastique de ce soutien gouvernemental. Ce qui, par ricochet, va certainement entraîner de nouveaux ajustements des prix à la pompe. Bien que les autorités, appuyées par le FMI, envisagent des augmentations « minimes », leur impact cumulé sur les ménages pourrait être significatif, notamment pour les classes modestes et moyennes, déjà fragilisées par l’inflation et l’érosion du pouvoir d’achat.

 UNE RÉFORME SOUS CONTRAINTE INTERNATIONALE

La réduction des subventions s’inscrit également dans le cadre des engagements du Cameroun vis-à-vis du FMI, dans le cadre du Programme économique et financier (PEF) soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). Lors de la 7e revue du programme, en octobre 2024, la délégation conduite par Cémile Sancak a salué les « progrès significatifs » réalisés par le gouvernement camerounais. Elle a cependant insisté sur la nécessité de créer un espace budgétaire pour financer les dépenses sociales et les infrastructures.

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