Le quartier Ahala de Yaoundé a été le théâtre d’une tragédie récente avec la découverte du corps de Annie Geneviève, une jeune femme de 29 ans, retrouvée morte dans un état de putréfaction avancée. Son corps a été découvert samedi dernier, non loin de l’autoroute Yaoundé Nsimalen, suscitant l’inquiétude et la colère de sa famille.
Annie Geneviève, mère de six enfants, avait disparu dans la nuit du vendredi 25 octobre. Selon ses proches, elle était à la maison avant qu’une amie ne vienne la chercher pour aller boire une bière.
Après cette sortie, sa famille a perdu toute trace d’elle. Un proche a rapporté qu’un homme, identifié comme Picard, a frappé à leur porte, annonçant que le concubin d’Annie, le dénommé Adjango Christian père de ses enfants, l’avait agressée, entraînant sa chute dans une rigole.
Les circonstances de sa mort semblent liées à une dispute qui aurait dégénéré en bagarre entre Annie et son concubin. Selon Adjango le concubin, ils se seraient retrouvés tous les deux dans une rigole, où le courant d’eau, exacerbé par des pluies récentes, aurait emporté Annie. Cependant, la famille de la défunte conteste cette version des faits, la qualifiant de mensongère et suspectant un assassinat.
La famille de la défunte exige des réponses claires sur les événements qui ont conduit à sa mort. Ils ont exprimé leur frustration face à l’absence de transparence dans l’enquête, demandant que la vérité soit révélée, que ce soit un cas de noyade ou d’autres circonstances tragiques. “Que la loi fasse son travail, qu’ils nous disent exactement ce qui s’est passé,” a déclaré un membre de la famille.
La gendarmerie a interpellé l’amie d’Annie ainsi que son concubin pour des auditions. Malgré les interrogations, ils maintiennent que la mort d’Annie est le résultat d’un accident. En raison de l’état de décomposition avancé de son corps, Annie Geneviève a été inhumée peu après sa découverte.
Elle laisse ainsi 6 orphelins, dont les derniers sont âgés de 3 ans, à la charge de leur grand-père qui affirme être celui qui s’occupe d’eux depuis leur naissance, puisque ni leur père ou leur maman ne travaille.
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