Dans le cadre de la célébration de l’An 42 du Renouveau, Léon Theiller Onana, militant engagé du Rdpc et conseiller municipal à Monatélé, a adressé un appel à la jeunesse de son parti, l’invitant à se mobiliser, à sortir de l’ombre et à briser les chaînes de la passivité et de l’indifférence pour assurer la relève. Lire l’intégralité du message. Sa tribune est à lire dans les colonnes La Voix Des Jeunes.
Cameroon Tribune, parle lui aussi de la célébration des 42 ans de règne de Paul Biya à la magistrature suprême. Plus de quatre décennies après son accession à la magistrature suprême, affirme le journal national, « l’ardeur, la motivation et l’ambition de faire du Cameroun un pays démocratique et prospère restent intactes chez Paul Biya, malgré les turbulences et les vents contraires ». Des avancées palpables sont ainsi visibles dans tous les secteurs de la vie publique, même si des défis importants restent à relever. L’éditorial du journal de Marie Claire Nnana est à lire.
Komboro Media revient sur les mystères de la longévité politique de Paul Biya, qui selon lui, s’expliquent de diverses manières. « Autour de lui, Paul Biya a su façonner une machine politico-administrative en s’appuyant sur les Camerounais des 10 régions. De ce fait, il est un véritable stratège politique », peut-on lire dans le journal.
« Renouveau et jeunesse : Le clair-obscur », titre le journal L’Etudiant. Alors que les militants du RDPC célèbrent avec ferveur l’homme du 6 novembre 1982, l’odyssée du président Paul Biya avec la jeunesse se poursuit, 42 ans après. Mais derrière les tambours et les trompettes, les préoccupations des jeunes demeurent : niveau scolaire en régression, grèves dans le secteur éducatif, chômage persistant, insertion professionnelle difficile… L’analyse du trihebdomadaire est à lire ce matin.
Pendant que Paul Biya et son régime célèbrent leur longévité au pouvoir, à l’ouest, des familles pleurent et l’activité économique est paralysée, à la suite d’un éboulement meurtrier survenu à la Falaise de Dschang. Le quotidien Mutations fait savoir qu’un double glissement de terrain a causé la mort d’au moins quatre personnes et des disparus. La circulation routière est bloquée sur le site.
Intéressons-nous à présent à l’Hôpital Général de Douala qui selon Échos Santé, se positionne comme un acteur majeur de la santé au Cameroun, offrant des services de pointe et limitant ainsi le recours aux évacuations sanitaires coûteuses. En cardiologie, « plus de 200 interventions cardiaques ont été réalisées en deux ans, évitant ainsi des transferts coûteux à l’étranger. Le service de néphrologie, avec ses 38 générateurs de dialyse, prend en charge les patients souffrant d’insuffisance rénale, leur permettant de rester au Cameroun pour leur traitement. De plus, l’hôpital dispose d’un service d’hématologie complet et d’un plateau technique performant en cancérologie et en chirurgie orthopédique, limitant le recours aux évacuations sanitaires pour ces spécialités », indique le journal. Dans une interview exclusive, Henry Luma, Directeur Général de cette formation sanitaire, parle des avancées et ambitions de cet établissement phare.
Afriland First Holding se lance à la conquête du marché ouest-africain. Selon le quotidien L’Économie, son administrateur-directeur général, Paul Kammogne Fokam a été reçu en audience le 1er novembre 2024 par le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé. Déjà enregistrée au Centre de formalité des entreprises (CFE) depuis septembre 2022, avec un capital de 100 millions de FCFA, AFH sera la première filiale du groupe Afriland First Group dédiée uniquement à l’investissement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Le Cameroun peut-il rééchelonner sa dette sur le marché de la Cemac ? EcoMatin de ce matin tente de répondre à cette question en indiquant que dans la circulaire sur la préparation du budget 2025, le président de la République dispose que, pour une gestion active des instruments d’endettement, le pays va procéder aux rachats et au rééchelonnement de sa dette sur le marché domestique. Ce que vient de faire le Congo, qui a repoussé de 10 ans les maturités de ses emprunts dans le marché éponyme. Pour tenter de comprendre la situation du Cameroun, à la différence de celle du Congo, qui se caractérise par des ressources fiscales largement en deçà des mensualités exigibles et le rapprochement des échéances au regard du volume des sommes à rembourser, EcoMatin dit avoir questionné l’encours des titres publics du pays sur le marché de la Cemac au 30 octobre 2024 et jeté un regard sur les maturités.
