Le sommet de la Francophonie voit son leadership changer, avec le président français, Emmanuel Macron, qui succède à Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien, qui a présidé l’OIF de 2022 à 2024, après le sommet de Djerba. La France assumera ainsi la présidence jusqu’en 2026.
Lors de son discours d’ouverture de ce 19e sommet de la Francophonie, Emmanuel Macron a célébré la langue française, la qualifiant d’intemporelle.
Il a affirmé : « Sur cette langue, jamais le soleil ne se couche », illustrant la vitalité du Français à travers les néologismes comme « zibulateur », « camembérer » ou « techniquer », désormais courants.
Il a rappelé que la langue française a d’abord été façonnée par les écrivains, les journalistes et les médias, avant de souligner que la Francophonie est un héritage littéraire partagé.
De plus, Emmanuel Macron a mis en avant la capacité du Français à franchir les frontières, facilitant à la fois les échanges commerciaux et la création d’entreprises.
Il a invité les 320 millions de locuteurs francophones à œuvrer pour renforcer l’influence de la langue française, une « langue de passage » selon ses termes.
A rappeler que plusieurs chefs d’État africains, dont Patrice Talon (Bénin), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamat Idriss Déby (Tchad), Nana Akufo Addo (Ghana), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) et Paul Kagamé (Rwanda), étaient présents pour l’ouverture du sommet.
Et c’est la première fois en 33 ans que la France accueille un sommet de l’OIF.
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