Le ministre des Relations extérieures prend part, au nom du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, au XIXè sommet de la Francophonie en France.
La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant en partage le français s’ouvre ce 4 octobre 2024 à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts et à Paris. Le Sommet de la Francophonie se déroule jusqu’au 5 octobre 2024.
La rencontre réunit les 88 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le président de la République du Cameroun, Paul Biya y était attendu. Mais, le chef de l’Etat en visite en Suisse, n’a pas effectué le déplacement.
Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, le représente aux travaux. Déjà présent en France, le ministre camerounais a pris part le 03 octobre à la 45è Conférence ministérielle de la Francophonie à Paris.
Selon le président français Emmanuel Macron, « ce Sommet de la Francophonie qui est une première en France depuis trente-trois ans célébrera la force d’universalité de notre langue ».
Le chef de l’Etat français souhaite que ce sommet « permette à tous les habitants de notre pays, comme à l’ensemble de nos partenaires francophones, de célébrer la chance formidable que nous avons d’avoir le français en partage », cette langue classée 5è des langues les plus parlées au monde, et 3è langue des affaires.
Le sommet se tient sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français » donne l’occasion aux chefs d’Etat et de gouvernement d’échanger avec les jeunes créateurs et entrepreneurs.
« Consciente des défis géopolitiques et sociétaux qui touchent le monde et l’espace francophone, sensible à la transformation numérique, préoccupée par les enjeux éducatifs, vigilante à l’attractivité économique et à l’employabilité, tenant compte des défis environnementaux… », le secrétaire général de la Francophonie Louise Mushikiwabo a souhaité que l’OIF « aille plus vite, plus haut et plus fort ».
Le XIXè sommet de la Francophonie permettra d’explorer de nouveaux chemins de coopération. Pour relever les défis futurs, les membres de l’OIF sont conscients qu’ils devraient unir leurs efforts.
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