Société
Yagoua : pénurie d’eau potable après les inondations
Les inondations récentes dans la ville de Yagoua, située dans le département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord, ont gravement affecté les infrastructures d’eau potable, laissant des milliers d’habitants sans accès à ce service vital. Après des pluies diluviennes, de nombreuses familles sont désormais contraintes de parcourir de longues distances pour s’approvisionner en eau.
« Cela fait plusieurs jours que nous manquons d’eau. On est obligés de marcher des kilomètres pour en trouver« , déplore un habitant, résumant ainsi la détresse quotidienne amplifiée par la crise.
Une intervention d’urgence de la Camwater
Sous les directives du président de la République, la Camwater a réagi rapidement en déployant des équipes pour entreprendre des travaux d’urgence. Ces opérations, dirigées par M. Njaba Blaise, Sous-directeur de la maintenance, se concentrent principalement sur la remise en état des infrastructures hydrauliques fortement endommagées par les inondations.
« Les infrastructures étaient déjà fragiles avant les inondations, mais maintenant, les tuyaux sont détruits, les équipements électriques et électromécaniques ont été submergés et la station de traitement d’eau potable est partiellement hors service« , explique M. Njaba.
Pour rétablir l’approvisionnement en eau, les techniciens de Camwater travaillent d’arrache-pied, jour et nuit, afin de réparer le forage principal F1, indispensable à la distribution dans toute la ville. En parallèle, un projet d’extension du réseau est en cours pour améliorer la desserte dans les quartiers les plus touchés.
« Nous remplaçons les équipements défectueux et installons de nouvelles conduites, mais les conditions météorologiques compliquent notre travail », précise l’un des ingénieurs mobilisés.
Un défi à long terme
La situation à Yagoua était déjà préoccupante avant les inondations, car la ville connaissait des coupures fréquentes d’eau potable. Aujourd’hui, la crise s’est aggravée, plongeant la population dans une situation insupportable.
« Nous vivions déjà avec des coupures fréquentes, maintenant c’est devenu insupportable« , raconte une mère de famille, exprimant ainsi le sentiment général.
Malgré les efforts considérables déployés, les travaux de réhabilitation avancent lentement, en raison de l’ampleur des dégâts et des défis logistiques. Le directeur général de la Camwater, Dr Blaise Moussa, a tenu à rassurer les habitants en soulignant que la société fait tout son possible pour rétablir rapidement l’approvisionnement en eau.
« Nous comprenons leur souffrance et leur frustration, et nous les remercions pour leur patience. Cependant, la remise en état complète du réseau prendra du temps« , a-t-il déclaré.
Appel à la patience dans un contexte de vulnérabilité climatique
Alors que les équipes de la Camwater poursuivent leurs interventions, l’impatience de la population ne cesse de croître. « L’eau est essentielle, surtout dans une région où les conditions sanitaires sont précaires« , insiste un responsable local.
Cette crise de l’eau à Yagoua met en lumière un problème plus vaste dans l’Extrême-Nord du Cameroun, une région particulièrement vulnérable aux aléas climatiques, où l’accès à des services de base, tels que l’eau potable, demeure un défi constant.
La crise en cours rappelle une fois de plus l’urgence d’investir dans des infrastructures hydrauliques résilientes, capables de résister aux intempéries et d’assurer un accès fiable à l’eau pour les populations.
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Société
Premier cancer qui tue les femmes après 45 ans, le cancer du sein peut être prévenu
Chaque année ou presque, durant le mois d’octobre dédié au cancer du sein dans le monde, des messages demandant aux hommes de sucer le sein de leur femme pour lutter contre ce mal inondent les réseaux sociaux. S’il ne fallait que faire ça, aucune femme ne souffrirait du cancer du sein.
Selon un dicton populaire, « les seins des femmes c’est comme les trains électriques. C’est fait pour les enfants mais ce sont les papas qui s’amusent avec ».
Sucer les seins fait partie du plaisir sexuel mais ne réduit pas les risques d’un cancer. C’est une fake news qu’il faut corriger pour sauver la vie des femmes.
Cependant, il est conseillé de prendre le temps d’explorer le corps et la poitrine de vos compagnes afin de les alerter en cas d’anomalies. En effet, des cellules malignes injectées dans des prothèses mammaires de laboratoire ont pu être transformées en cellules normales grâce à des manipulations.
Le cancer du sein est le résultat du développement anormal des tissus mammaires, à l’inverse des cellules saines qui évoluent régulièrement durant la vie d’une femme au fil des influences hormonales.
Premier cancer qui tue les femmes après 45 ans, le cancer du sein peut être prévenu. A part les facteurs de risque comme les antécédents familiaux qui ne peuvent pas être modifiés, voici des conseils simples pour réduire les risques de développer un cancer du sein.
Avoir une hygiène de vie saine (limiter l’alcool, le tabac et faire du sport)
Contrôlez votre poids pour éviter le surpoids ou l’obésité
Privilégiez l’allaitement maternel
Limitez les traitements hormonaux
Éviter l’exposition à la pollution environnementale
Avoir une alimentation saine (manger des fruits et légumes, les légumineuses et les noix)
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Société
Plusieurs pays africains bientôt exempts de visa russe
La Russie envisage d’exempter plusieurs pays africains de visas. Des accords sur un régime sans visa sont actuellement en préparation selon le chef du département consulaire du ministère russe des Affaires étrangères.
Alexei Klimov précise que ces documents prévoient l’entrée sans visa pour les courts séjours jusqu’à 90 jours uniquement.
Il n’a toutefois pas donné de date de mises en place de ces nouvelles mesures car les négociations avec les partenaires sont à des stades d’avancement différents.
M. Klimov a promis d’informer sur les réalisations dans ce sens, « concrétisées par des accords bilatéraux documentés ».
Auparavant, le ministère russe des Affaires étrangères avait déclaré que la Russie négociait la simplification des régimes de visa avec plusieurs pays africains, dont le Zimbabwe.
Les Russes bénéficient déjà d’un régime d’exemption de visa en Angola, au Mozambique, au Malawi, à Sao Tomé-et-Principe, en Tunisie et au Maroc.
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Société
Deux journalistes d’Equinoxe TV menacés de mort
Deux journalistes camerounais ont signalé avoir reçu des menaces de mort en lien avec leur travail, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Le 2 octobre, un rapport intitulé « Le Cameroun renforce la censure des médias à l’approche des élections de 2025 » a révélé que deux journalistes d’Equinoxe TV ont été menacés d’arrestation et de mort en raison de leurs reportages. L’identité des journalistes reste cachée par crainte d’une escalade des attaques.
Le rapport du CPJ met en évidence la censure et l’intimidation croissantes des médias par les autorités camerounaises, notamment par l’intermédiaire du Conseil national de la communication (CNC). Le CPJ considère la répression comme une stratégie pour contrôler les médias à l’approche des élections présidentielles de 2025. Le président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, envisage de briguer un autre mandat de sept ans.
L’émission populaire Droit de Réponse sur Equinoxe TV a été censurée lorsqu’elle a été suspendue pendant un mois. La station a lancé Le Débat 237 après que l’émission ait été sanctionnée, mais elle a rapidement fait l’objet de sanctions similaires de la part du NCC.
Au-delà de ces mesures officielles, le CPJ a noté que plusieurs journalistes d’Equinox vivent désormais cachés, craignant pour leur vie alors que les menaces contre la presse s’intensifient.
Augmentation des attaques à l’approche des élections de 2025
« Les attaques contre la presse se sont intensifiées alors que le Cameroun se prépare aux élections de 2025 qui pourraient voir Biya, l’un des présidents les plus anciens au monde, remporter un autre mandat de sept ans », a déclaré le CPJ, ajoutant que le report des élections parlementaires et locales à 2026 a accru les tensions, les figures de l’opposition craignant que cela ne renforce la position de Biya dans la course à la présidentielle.
L’atmosphère de peur a également forcé les médias à l’autocensure. Le CPJ a enregistré une vague de répression contre les journalistes du 8 août au 4 septembre, les autorités arrêtant, frappant et suspendant les reporters de leurs fonctions.
« En raison de ces attaques, les propriétaires de médias obligent désormais les journalistes à s’autocensurer », a rapporté le CPJ, évoquant la pression exercée au sein des organes de presse pour éviter les sujets sensibles.
Ces dernières semaines, des responsables gouvernementaux, notamment des officiers supérieurs de division et des ministres, ont publiquement critiqué les journalistes non seulement pour leurs reportages, mais aussi pour les invités qu’ils invitent à leurs programmes.
Cette répression continue de la liberté de la presse suscite de graves inquiétudes quant à l’état de l’indépendance des médias au Cameroun à l’approche des élections de 2025.
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