Faits divers
Cameroun : le gouverneur du Littoral engagé à mettre fin au phénomène de microbes à Douala
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a déclaré devant la presse le 24 septembre que la moitié des agresseurs qui ont attaqué certains quartiers de Douala sont entre les mains des autorités.
Au cours d’une conférence de presse donnée dans les locaux abritant ses services, le gouverneur du Littoral se veut rassurant. Huit des 15 jeunes agresseurs des quartiers Bali et Bonapriso sont en exploitation auprès des forces de sécurité. Leur arrestation se fait de manière progressive. « La première soirée, deux assaillants ont été mis aux arrêts. Ils ont accepté de coopérer et à ce jour, au total, huit sont déjà aux arrêts ». Cependant, sept autres assaillants de la bande restent en cavale. « Je tiens à dire aux populations de la ville de Douala que force restera toujours à la loi », rassure Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
Pour les sept et bien d’autres qui commettent des actes criminels dans la ville, le gouverneur rassure d’avoir donné des instructions aux autorités administratives et les forces de sécurité. La consigne qu’il a donnée aux sous-préfets est de ratisser, avec le concours des forces de maintien de l’ordre dans les quartiers criminogènes. « Toutes les personnes qui seront prises en flagrant délit ne pourront sortir des mailles des FMO. Avant qu’ils ne soient mis à la disposition de la justice, la loi m’autorise à les garder dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme pendant 15 jours renouvelables autant de fois je jugerai nécessaire », a prévenu le patron de la circonscription administrative.
Le gouverneur joint à cette lutte la collaboration entre la population et les autorités. Il a constaté après enquête que les délinquants qui ont attaqué vendredi dernier faisant un mort, étaient à leur cinquième passage sur le même trajet. Mais, personne n’a cru bon d’alerter les autorités. L’autorité administrative appelle ainsi les habitants de Douala à collaborer avec les forces de maintien de l’ordre pour faciliter la mise aux arrêts des délinquants.
Faits divers
Cameroun : Maurice Kamto fait un clin d’œil aux enseignants
L’homme politique et enseignant des universités s’adresse aux seigneurs de la craie à l’occasion de la célébration de journée mondiale des enseignants ce 05 octobre.
« Chers enseignants,
En cette journée qui vous est dédiée, je voudrais vous exprimer ma gratitude pour le rôle essentiel que vous jouez dans la construction de notre jeunesse, et donc de notre pays bien-aimé, le Cameroun. Chaque jour, vous façonnez les générations futures, qui sont appelées à exercer toutes les professions, à occuper toutes les positions dans la société et à être les leaders de demain.
Je sais que dans le contexte difficile dans lequel notre pays vit depuis plusieurs années et qui continue de se détériorer, vos efforts sont souvent marginalisés voire ignorés, vos revendications légitimes mal comprises par certains parents et souvent méprisées par les puissances en place. Pourtant, c’est dans vos classes, dans vos activités d’enseignement quotidiennes, que l’avenir de notre nation se façonne. Votre travail à tous les niveaux est la clé d’une société plus forte et plus prospère.
Sachez que vous n’êtes pas seul dans votre lutte pour la reconnaissance et la dignité que vous méritez. Ensemble, nous allons construire un Cameroun qui valorise l’enseignement et la formation professionnelle de haute qualité en tout genre, ainsi que ses enseignants dévoués, qui méritent d’être appréciés à leur juste valeur. Pour un enseignant à l’aise dans l’exercice de sa profession, jouit d’un statut social honorable, et respecté par les apprenants et les parents est la garantie d’une éducation de qualité, l’incubateur des stars scientifiques et sociales de demain.
Chers enseignants, cultivez une éthique sans compromis, afin d’être ou de rester des modèles pour vos apprenants et des repères pour la société.
Bonne fête à vous les bâtisseurs de notre avenir ! »
Faits divers
Cameroun-Calixte Beyala : « Où est le président Paul Biya ? »
L’écrivaine camerounaise réagit à la polémique qui a cours au sujet de l’état de santé du président de la République du Cameroun.
Le président de la République du Cameroun n’est pas retourné au siège des institutions à Yaoundé depuis son départ le 2 septembre 2024, accompagné de son épouse, pour le forum de coopération sino-africaine. La rencontre entre le chef de l’Etat chinois Xi Jinping et les chefs d’Etat africains s’est tenue du 04 au 06 septembre derniers. Alors que des opinions s’opposent à propos de l’état de santé du chef de l’Etat, le sujet continue de faire débat en l’absence d’une communication officielle. Ce qui pousse certaines personnalités à briser le silence autour de l’institution présidentielle. Voici la réaction de Calixte Beyala, publié via Facebook.
« A-t-on perdu la tête ? Les vieux Bantous ne gouvernaient pas les villages. Ils étaient des sages auprès de qui, on pouvait prendre des conseils.
Loin d’attenter à la vie privée ou au droit au secret médical d’un président de la république, la vie républicaine exige une transparence sur les institutions. Il s’avère que le président de la République fait partie de ces institutions républicaines !
En conséquence, il n’y a aucun mal à s’interroger sur sa santé, sa présence et son activité.
Où est le président Paul Biya ? Que fait-il ? Il s’avère qu’il ne se trouve nullement au sommet de la francophonie. Qui peut nous dire où il se trouve ? Dans quel cambouis se trouve le Cameroun qui vit au rythme de moult scandales ? Le Cameroun serait-il dans une situation de vacuité ou de vacance ? Calixthe Beyala ».
Il y a trois jours, l’influenceuse dans le domaine littéraire a fait une sortie à ce sujet. « La place d’un chef d’état camerounais est à Yaoundé. Monsieur Biya serait-il toujours à Genève ou à Paris ? Qu’y fait il ? Je veux bien que ses affiliés viennent me parler d’une femme, en attendant, je suis un célèbre écrivain. Permettez-moi de ne pas exprimer mon mépris. Calixthe Beyala », s’interrogeait-elle sur le même réseau social.
Faits divers
Sénégal : l’Etat veut racheter Société Générale
Une transaction estimée à plus de 260 millions d’euros.
Alors que Société Générale poursuit son plan de désengagement progressif en Afrique, l’État sénégalais envisage d’acquérir sa filiale locale.
La Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE), institution financière sénégalaise majoritairement détenue par l’État, pourrait prochainement acquérir la filiale locale de Société Générale. Ce projet de reprise, évalué à 176 milliards de francs CFA (environ 268 millions d’euros), s’inscrit dans le cadre de la stratégie de désengagement du groupe bancaire français sur le continent africain. Avec ce rachat, la BNDE viserait à détrôner la position dominante de la CBAO, filiale d’Attijariwafa bank.
Le groupe bancaire français, qui se retire de marchés comme le Bénin, le Togo, le Cameroun, le Burkina Faso ou encore la Guinée Équatoriale, cherche à recentrer ses activités sur des zones jugées plus stratégiques. Cette volonté de rationalisation touche également le Sénégal, où Société Générale est présente depuis plusieurs décennies.
Actuellement, Société Générale détient 63,31 % du capital de sa filiale sénégalaise. En outre, 35,13 % des parts sont détenues par des privés sénégalais, et une petite part, soit 1,56 %, est également détenue par la Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), première banque de l’Uemoa.
Avec un total actif de 1 391 milliards FCFA, soit 10,8 % des parts de marché en termes d’actifs sur le marché sénégalais, Société Générale Sénégal se classait en deuxième position du secteur bancaire du pays, juste derrière la CBAO (Compagnie Bancaire de l’Afrique Occidentale), filiale d’Attijariwafa Bank, qui reste le leader, mais loin devant la BNDE qui ne détenait que 4,26 % de parts de marché avec son total bilan de 555 milliards FCFA.
Créée en 2014 pour soutenir les PME et PMI, la BNDE a connu une croissance rapide, avec un total bilan passant de 76 milliards FCFA en 2015 à 555 milliards FCFA en 2023. Renforcée par une augmentation de son capital social, qui est passé de 11 milliards à 52 milliards FCFA en novembre 2023, la banque affiche aujourd’hui des fondamentaux solides. Elle a enregistré un produit net bancaire (PNB) de 25,8 milliards FCFA en 2023, en hausse de 47 %, et des fonds propres consolidés à près de 70 milliards FCFA.
- Politique1 month ago
Cinq raisons de faire confiance au MPCC et au President Jean Blaise GWET
- Dernières actualités1 month ago
La mise en place d’une technologie de pointe dans notre politique de santé par JEAN BLAISE GWET
- Dernières actualités2 months ago
Jean Blaise Gwet visitera un centre hospitalier le 13 Août prochain
- Dernières actualités2 weeks ago
Nous prions les parents de faire beaucoup attention
- Dernières actualités2 months ago
Deux colonels agressés à Yaoundé
- Sports3 months ago
CAN 2025 (Q) : le Cameroun hérite d’un groupe abordable
- International3 months ago
Niger : Les avocats de Bazoum exhortent la Cedeao à exiger sa libération
- Sports3 months ago
Audition en direct ou le coup de bluff de Samuel Eto’o