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Scandale Glencore, la SNH accusée de complicité choquante !
Dans une déclaration explosive qui secoue les fondements mêmes de l’industrie pétrolière camerounaise, le bâtonnier Akere Muna vient de lancer des accusations graves contre la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH). Selon lui, la SNH manœuvrerait en complicité avec le géant suisse Glencore pour étouffer l’un des plus grands scandales de corruption du siècle. 237online.com vous plonge au cœur de cette affaire qui pourrait bien rebattre les cartes du jeu pétrolier au Cameroun.
La justice britannique s’en mêle : un coup de théâtre inattendu
Contrairement à ce qu’affirme la SNH dans sa communication, le tribunal de Westminster ne s’est pas déclaré incompétent dans l’affaire Glencore. Au contraire, il a identifié six personnes accusées et les a laissées libres sans condition, tout en transférant l’affaire à la Cour de la Couronne de Southwark. Ce développement judiciaire marque une étape cruciale dans ce scandale qui éclabousse le Cameroun depuis des mois.
Akere Muna, figure respectée du barreau camerounais, n’y va pas de main morte : « Comment peut-on demander aux criminels de divulguer les noms de leurs complices ? » s’indigne-t-il, faisant référence à la demande de la SNH auprès de Glencore pour obtenir les noms des personnes corrompues.
La SNH dans l’œil du cyclone : des accusations qui font trembler Yaoundé
Les révélations d’Akere Muna jettent une lumière crue sur le comportement de la SNH. Alors que l’entreprise nationale se targue de défendre l’intérêt du Cameroun, ses actions – ou plutôt son inaction – soulèvent de sérieuses questions.
« SNH semble agir comme le complice de Glencore dans tous les domaines ! » Cette accusation du bâtonnier résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà orageux du secteur pétrolier camerounais. Comment une entreprise nationale censée protéger les intérêts du pays peut-elle se retrouver accusée de collaborer avec une multinationale qui a admis des faits de corruption ?
Un jeu de dupes à l’échelle internationale ?
L’affaire prend une dimension internationale avec l’implication du Serious Fraud Office (SFO) britannique et du Département de la Justice américain. Akere Muna pointe du doigt un possible accord entre Glencore et le SFO, qui empêcherait la divulgation des noms des personnes impliquées. Cependant, il souligne qu’un accord de plaidoyer avec le Département de la Justice américain oblige Glencore à répondre aux questions des autorités camerounaises.
« Cette obligation prend fin l’année prochaine, ce qui peut expliquer les tactiques dilatoires évidentes présentement déployées », analyse le bâtonnier, suggérant une course contre la montre pour étouffer l’affaire.
Le Cameroun face à un choix crucial
Cette affaire place le Cameroun à la croisée des chemins. D’un côté, la SNH semble jouer la carte de la temporisation, attendant peut-être que le temps fasse son œuvre. De l’autre, le ministre des Finances camerounais est salué pour sa détermination à poursuivre l’enquête sur la fraude fiscale et douanière avouée par Glencore.
C’est un moment décisif pour la gouvernance au Cameroun. La manière dont cette affaire sera gérée enverra un signal fort, non seulement à la communauté internationale, mais aussi aux Camerounais eux-mêmes.
L’EITI et la transparence : le Cameroun à la traîne ?
L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (EITI) demande depuis l’année dernière à la SNH de divulguer les mesures prises contre Glencore. Le silence assourdissant de l’entreprise nationale lors d’une réunion du conseil d’administration tenue à la présidence, où Glencore n’a même pas été mentionné, en dit long sur les défis de transparence auxquels le Cameroun est confronté.
« C’est l’un des plus grands scandales de corruption du siècle, et le Cameroun est impliqué. Honte à nous », déplore Akere Muna, exprimant une frustration partagée par de nombreux Camerounais.
Un appel à l’action et à la responsabilité
Face à ce qui s’apparente à un véritable scandale d’État, la société civile camerounaise et la communauté internationale attendent des actions concrètes. La crédibilité du Cameroun sur la scène internationale est en jeu, tout comme la confiance de ses citoyens dans leurs institutions.
L’affaire Glencore-SNH est bien plus qu’un simple scandale de corruption. C’est un test pour la démocratie camerounaise, pour sa capacité à faire face à ses démons et à embrasser une véritable culture de la transparence et de la responsabilité.
Alors que le monde observe, le Cameroun a l’opportunité de montrer qu’il peut gérer ses ressources naturelles de manière éthique et transparente. La balle est dans le camp des autorités. Répondront-elles présentes à ce rendez-vous avec l’histoire ou choisiront-elles de perpétuer un système qui a montré ses limites ?
Par Christine Etoga pour 237online.com
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Les déplacés du Mayo-Danay victimes des inondations plongés dans la détresse
Depuis deux semaines, le camp des déplacés du Mayo-Danay, situé dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, abrite des milliers de personnes fuyant les inondations dévastatrices. Parmi ces victimes, une majorité d'enfants souffre, aux côtés de leurs parents, de la faim et de la précarité dans ce camp de fortune.
Des promesses d'aide entravées par l'administration
Les promesses d'assistance, notamment celles provenant de la générosité de la population, se heurtent aux lourdes administratives. En effet, l'aide humanitaire attend toujours l'autorisation du Ministère de l'Administration Territoriale pour être distribuée aux victimes. Pendant ce temps, les familles doivent endurer la faim et le manque de biens essentiels.
Fatimatou, une mère de quatre enfants, témoigne des difficultés qu'elle et sa famille rencontrent : « Nous sommes abandonnés à nous-mêmes. Nos enfants tombent malades, nous n'avons ni nourriture ni eau propre ». Les conditions de vie précaires aggravent les souffrances des déplacés, en particulier celles des enfants, vulnérables aux maladies liées au manque d'hygiène.
Survie à tout prix : la vente des biens essentiels
Dans cette situation désespérée, certains déplacés se voient contraints de revendre les maigres biens qui leur ont été offerts, comme des matelas et des couvertures, afin de nourrir leurs enfants. Ibrahim, un père de famille, explique : « Que pouvons-nous faire d'autre ? Nos enfants ont besoin de manger, alors on vend ce qu'on a pour acheter de la nourriture ». Cette situation dramatique met en lumière le dilemme auquel sont confrontées ces familles : la survie immédiate contre la perte de leurs maigres possessions.
Un soutien gouvernemental attendu
Bien que le chef de l'État ait promis une aide pour soulager les victimes des inondations, celle-ci se fait toujours attendre. L'attente prolongée rend la situation de plus en plus insupportable pour les déplacés, qui ne peuvent compter que sur la solidarité interne du camp.
Ce retard dans l'acheminement de l'aide humanitaire souligne la nécessité d'une réponse plus rapide et mieux coordonnée pour répondre aux besoins urgents des déplacés du Mayo-Danay. Actuellement, ces Camerounais, déjà fragilisés par les inondations, continuent de souffrir dans l'attente d'une assistance qui semble se faire désirer.
Mimi Méfo Infos
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Cameroun-Kenya : la CAF abat Eto’o en plein vol
Le match Cameroun-Kenya, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se jouera au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Dans un communiqué de presse rendu public ce 3 octobre 2024, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) en a fait l’annonce, en mentionnant que ce match était initialement prévu au stade omnisports de Japoma. Samuel Eto’o et ses hommes sont ainsi comme obligés de venir jouer dans un stade longtemps choisi par Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, d’ailleurs pour ses matchs ; mais un choix que la Fécafoot a refusé depuis et se bat à exclure le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé des matchs de l’équipe nationale fanion du Cameroun.
Cette décision de la Fécafoot intervient au lendemain d’une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (Fécafoot) au Cameroun, du 26 au 28 septembre dernier. Les experts de la CAF se sont intéressés aux différentes installations sportives comportant des stades de football, notamment le stade de la Réunification de Douala, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le stade omnisports de Yaoundé-Olembe, le stade omnisports de Douala-Japoma, le stade omnisports de Kouékong à Bafoussam, et le stade omnisports de Nguémé à Limbé. La CAF n’a homologué que les stades Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et Kouékong comme pouvant accueillir les matchs des Lions indomptables pour l’heure.
Imposant à la Fécafoot de retourner à Yaoundé la mort dans l’âme. Alors que l’instance faîtière du football camerounais avait jusqu’ici campé sur Japoma. Après avoir échoué à faire jouer Cameroun-Namibie dans ce stade construit en prélude à la CAN 2021, la Fécafoot avait préféré le stade Roumde Adjia de Garoua. Une pelouse qui n’a pas été très accueillante pour les Lions indomptables. Cette fois-ci, la CAF a abattu Samuel Eto’o et ses hommes en plein vol. L’homme avait déjà unilatéralement organisé une réunion de préparation du match Cameroun-Kenya à Douala, en y conviant les autorités administratives et le ministre ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Court-circuitant ainsi la tutelle qui avait préalablement convoqué une réunion multisectorielle pour les mêmes fins. Au cours de cette réunion, la Fécafoot a annoncé déjà la vente des billets d’accès au stade, avant même que la CAF n’ait validé le stade.
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La BEAC lance de nouvelles pièces pour lutter contre la pénurie
Le Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) a lancé des millions de nouvelles pièces visant à endiguer le problème de pénurie de pièces auquel le Cameroun et d’autres États de la CEMAC sont confrontés.
Le directeur de l'agence de Douala de la BEAC, Armand Lengue Koum, a récemment demandé aux opérateurs économiques de la plus grande ville du Cameroun d'échanger leurs billets contre des pièces à l'agence.
Les échanges ont lieu tous les lundis, mardis et mercredis de 7 heures à 10 heures, selon le communiqué d'Armand Lengue.
La mesure vise à réduire la rareté des pièces de monnaie, qui a entravé les transactions économiques, en particulier parmi les petites entreprises et les petits commerçants.
La BEAC a annoncé son intention de mettre davantage de pièces en circulation. Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la banque, a regretté que la BEAC ne distribue pas son stock de 150 millions de pièces du modèle 2006 aussi rapidement que prévu.
Il chargea les services des succursales de faciliter la circulation de ces pièces.
Les exportations illégales vers la Chine et d’autres pays asiatiques ont provoqué une pénurie de pièces de monnaie au Cameroun et dans le reste de la CEMAC, car ces pièces sont utilisées pour fabriquer des bijoux.
Les joueurs collectent les pièces de manière informelle via des systèmes de jeu et d'autres moyens.
Lors de sa visite à Yaoundé le 24 juin, le gouverneur de la BEAC a révélé qu'ils travaillaient sur un nouveau modèle de pièces qui sera difficilement exportable.
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