Football Camerounais
SPL : Damac de Nkoudou tombe face à Al Ahli
Le Fc Damac de l’international camerounais Georges-Kévin Nkoudou a été battu par Al Ahli et son armada de stars.
En ouverture de la 4e journée de Saudi Pro League, le Fc Damac se déplaçait sur la pelouse de Al Ahli. Les locaux ont aligné d’entrée une équipe truffée de stars.
Edouard Mendy, Demiral, Frank Kessie, Ivan Toney ou encore Riyad Mahrez étaient tous de sortis. Mais cela n’a pas suffit face à Damac emmené par un Kévin Nkoudou bien enjambe.
C’est pourtant le Camerounais qui perd bêtement un ballon qui profite à Al Ahli et Ivan Toney va servir Gabriel Veiga qui ouvre le score. Dans le temps additionnel de la première période, Damac va revenir au score grâce à Fallatah.
Le retour des vestiaires sera cruel pour Damac qui concède le 2e but à preeine 30 secondes après le coup d’envoi. Ivan Toney va profiter d’une défense passive pour inscrire le 2e but.
Le match va tomber dans un faux rythme et Damac va multiplier les occasions. A la baguette, Nkoudou, intenable sur son côté gauche, provoque une faute dans les 35 mètres. Le coup franc est puissant et échoue sur la transversale de Mendy. Le capitaine de Damac Chafaï a suivi et égalise d’une tête plongeante.
Dans le temps additionnel, Roberto Firmino réceptionne un corner au 2e poteau et offre la victoire à Al Ahli sur le fil. Dans la foulée, Ivan Toney inscrit un doublé et porte le score à 4-2.
Au classement Al Ahli remonte à la 5e place et Damac chute à la 15e place.
La bataille des stades a fait rage lors des deux derniers stages des Lions Indomptables. Que n’a t-on pas appris ? Que c’est la Fécafoot qui décide, à son gré, du lieu où se joueront les matchs de la sélection nationale du Cameroun. Si Marc Brys avait marqué sa préférence pour le Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, Samuel Eto’o s’était promis que c’était sa prérogative de décider des stades des matchs.
On a d’ailleurs vu des divergences claires d’interpretations des différentes règlementations qui encadrent les relations entre les diverses institutions. La Fécafoot a, à chaque fois, voulu tâter des sentiers autrefois jamais empruntés. Ce qui en a resulté est une dérèglementation de la prise en charge des Lions Indomptables. Des batailles de clocher se sont multiplier, allant jusqu’à empêcher la sélection nationale de jouer un match international sans entraînement en 72 heures. Le cauchemar de Kampala a certainement été la goutte de trop qui a forcé les deux institutions à s’assoir autour d’une même table. On en est sorti avec un staff pléthorique, mais consensuel, qui gérera les Lions Indomptables.
Samuel Eto’o et la décision des stades des matchs
Si la description des postes n’a pas été précisée, il faudra retenir que sur le terrain, rien ne changera. Flanqué de deux assistants, deux adjoints, deux superviseurs, on peut dire que Marc Brys sera bien entouré. Cependant, dans la réalité, on ne peut forcer un coach à travailler avec des collaborateurs qui n’ont pas la même philosophie de jeu que lui.
Si on sait que les deux coachs de gardiens vont être occupés à mettre en forme les trois derniers remparts, on n’a pas besoin de 7 personnes pour gérer le reste des joueurs de champ. Ce qui reste à dire que Ndtoungou Mpile, David Pagou, Omam-Biyik et dans une moindre mesure Ashu Bessong devront se resigner à être des poseurs de cônes. En d’autres termes, une fois les ateliers conçus par Brys et Manunga, les quatre autres seront responsables d’apprêter les espaces pour les ateliers et de ramaser les cônes, et autres poles après les exercices.
Si cela peut ramener la sérénité autour des Lions Indomptables, ce sera ça le prix à payer.
Comment donc expliquer la déferlante contre Joseph Antoine Bell et l’ONIES ? Cette personnification des statuts est, il faut le dire affligeante. Le principal responsable de l’ONIES affirmait que les décisions de l’institution n’étaient basé que sur la réalité du terrain. La mission d’inspection de la CAF vient donc lui donner raison. Le Stade de Japoma n’est pas prêt pour des rencontres internationales.
L’international camerounais, Marou Souaibou, est déjà de retour en Elite One ? Il devrait s’engager dans les prochaines heures avec Fauve Azur du président Norbert Nya. L’équipe basée à Yaoundé est déterminée à jouer les premiers rôles cette saison au regard des enjeux. Depuis son départ de Coton sport en 2022, Souaibou n’a pas réussi à trouver la stabilité nécessaire.
Marou Souaibou est arrivé à Orlando Pirates en Afrique du Sud, avec la casquette de meilleur joueur du Cameroun (Ballon d’or, Ndlr). Il était l’espoir après avoir survolé le championnat camerounais avec les Galactiques du Nord. C’est d’ailleurs lui qui crucifie Bamboutos Fc lors de la finale de la Coupe du Cameroun 2022. Malheureusement, le banc de touche sera son fidèle allié en Afrique du Sud. Il ne va pas réussir à s’imposer au sein d’Orlando Pirates.
Il y a quelques semaine, Marou Souaibou a trouvé un point de chute à Al Shabab, un club au Bahreïn. Le Lion Indomptable est reparti un mois après. Une instabilité qui a, sans doute, eu un effet sur son potentiel. L’attaquant veut se donner une nouvelle opportunité. Le CHAN peut-être une occasion pour se mettre en vitrine. Selon une source, il n’a pas encore signé contrairement à ce qui se dit ça et là . On sera fixé sur l’issue de ce feuilleton qui tient de nombreux footeux en haleine. Son expérience serait d’une grande importance pour les »Faya Boys » si sa venue se confirme.
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