Société
Nécrologie : Aïjo Mamadou, icône du Bikutsi, tire sa révérence
Le Cameroun est en deuil. Aïjo Mamadou, figure emblématique du Bikutsi, s’est éteint ce vendredi 20 septembre 2024, aux environs de 20 heures, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé. L’artiste, surnommé le « Lion blanc », était hospitalisé depuis plusieurs mois dans un état critique.
Ses collègues musiciens avaient lancé un appel à la solidarité en début de semaine, espérant mobiliser des fonds pour ses soins. Malheureusement, ses dernières heures, marquées par des photos troublantes publiées sur les réseaux sociaux, montraient un homme méconnaissable, rongé par la maladie. Il était placé sous assistance respiratoire, mais a finalement rendu l’âme.
De son vrai nom Meva’a Martin Magloire, Aïjo Mamadou est né le 28 juillet 1962 à Nanga Ebogo, dans la région du Centre. Fils de feu Zépong Moni et d’Abomo Julienne, il avait d’abord montré un vif intérêt pour le sport, notamment la boxe française, dans sa jeunesse. Malgré ses prouesses sportives, c’est la musique qui a finalement capturé son cœur, devenant la passion qu’il a poursuivie tout au long de sa vie.
Un héritage musical riche et intemporel
Aïjo Mamadou a marqué la scène musicale camerounaise avec une carrière impressionnante dans le Bikutsi, genre musical qu’il a su enrichir par son talent. Ses albums, notamment Amour à 100% (2005), Souvenir (2008), État d’urgence (2009), Alerte maximale (2018) et Quand c’est bon c’est bon (2020), ont connu un grand succès.
Son dernier album, Tara Zamba, sorti en 2022, est composé de cinq titres qui continuent de résonner dans le cœur de ses fans.
Parmi ses œuvres, l’album Action Réaction reste l’une de ses plus grandes réussites, avec des morceaux phares tels que Tango Kola et Célébration. Aïjo Mamadou a su marier tradition et modernité, conquérant ainsi une large audience au Cameroun et au-delà des frontières.
En plus d’être une icône musicale, il a su inspirer de nombreuses générations d’artistes avec son style unique, ses paroles poignantes et son énergie sur scène. Son départ laisse un vide immense dans l’industrie musicale camerounaise, mais son héritage continuera de briller à travers ses œuvres.
Le Cameroun pleure la perte d’un de ses plus grands ambassadeurs culturels.
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BEIJING, Oct. 9 (Xinhua) — President Xi Jinping has encouraged the Red Cross Society of China (RCSC) to focus on high-quality development and further improve its capability in providing humanitarian services.
Xi, also general secretary of the Communist Party of China Central Committee and chairman of the Central Military Commission, made the remarks in a letter to the RCSC on the occasion of its 12th general congress, which opened in Beijing on Wednesday.
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Un coup de filets des éléments de la police Camerounaise vient de mettre fin aux activités de deux individus présentés comme adeptes de la cybercriminalité à Yaoundé.
Dylan Obele, 23 ans et Roméo Manga, 22 as, puis qu’il s’agit d’eux, ces deux présumés cybercriminels capturés sont accusés des faits d’escroquerie et d’usurpation de l’identité du Commissaire divisionnaire Isabelle Fouda, Commissaire à l’Emi-immigration du Centre. Ils ont été présentés ce jeudi à Yaoundé.
Dans les prochains jours, ils vont répondre des faits qui leur sont reprochés devant les instances judiciaires compétentes.
Les usurpations d’identité font des milliers de victimes chaque année au Cameroun. Les pouvoirs publics estiment à environ 5 milliards FCFA le coût de ces fraudes. Avec l’avènement d’internet, notamment les réseaux sociaux, le phénomène grandit et permet plusieurs dérives et les arnaques de toutes sortes.
Selon les chiffres du Minspostel dont s’est procuré Lebledparle.com, 3388 cas d’usurpation d’identité ont été enregistrés au Cameroun en 2018.
En 2019, 2050 plaintes dénonçant le pishing et le scamming d’environ 05 milliards de FCFA de pertes financières ainsi que près de 06 milliards FCFA de pertes relatives aux fraudes bancaires et 11617 vulnérabilités ont été détectées sur les sites web des administrations publiques.
Yaoundé veut sévir contre tous les délinquants du cyber espace. Mais alors, le gouvernement en a-t-il les capacités?
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L’international Christopher Wooh a subi un choc à la tête à la 13e minute de la rencontre entre le Cameroun et le Kenya.
Alors que le Cameroun bénéficiait d’un coup franc à la moitié du camp adverse, le défenseur s’est élancé pour reprendre une déviation. Mais il ne trouvera que la tête d’un défenseur adverse.
Le protocole commotion a certainement été activé. Et Christopher Wooh a été conduit dans une institution hospitalière.
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