La variole du singe, désormais désignée sous le nom de Mpox, a été déclarée « urgence sanitaire publique de sécurité continentale » par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
Cette déclaration vise à mobiliser des ressources et à mieux coordonner la réponse face à cette épidémie qui touche plusieurs pays du continent, dont le Cameroun, où la maladie a déjà fait deux morts.
Endémique en Afrique centrale et de l’ouest, le Mpox a connu une propagation alarmante ces dernières années. L’épidémie, qui a pris naissance en République Démocratique du Congo (RDC), pays qui concentre 96% des cas et 97% des décès, a vu son nombre de cas presque tripler en deux ans, passant de 7 146 en 2022 à plus de 20 000 cas en 2024, affectant au moins 13 pays africains.
Au Cameroun, l’année 2024 a été marquée par l’enregistrement de 30 cas suspects, dont cinq ont été confirmés, ainsi que deux décès. Les régions les plus touchées sont le Sud-Ouest, avec des foyers actifs dans les districts de Mbonge, Buea, et Limbe, et le Nord-Ouest, notamment dans les districts de Njikwa et Bamenda. D’autres régions comme le Littoral, le Centre et l’Est sont également touchées chaque année par cette épidémie.
Outre le Cameroun, la RDC demeure l’épicentre de la maladie sur le continent, suivie de près par des pays tels que le Gabon, le Nigéria, le Rwanda, et la Côte-d’Ivoire. Le CDC Afrique continue de renforcer la surveillance et les efforts de prévention pour contenir la propagation de cette maladie qui représente une menace croissante pour la santé publique en Afrique.
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