Yoane Wissa, l’ailier gauche de Brentford et international congolais, connaît un début de saison impressionnant en Premier League, avec 3 buts et 1 passe décisive en 5 matchs.

Passé par Lorient, le joueur de 28 ans s’est parfaitement intégré aux plans de son entraîneur Thomas Frank. Sa forme explosive, notamment marquée par un but inscrit en quelques secondes contre Manchester City ce samedi, a rapidement fait de lui une pièce maîtresse de l’attaque des Bees.

Cependant, cette ascension fulgurante a été brutalement freinée. Peu avant la mi-temps du match contre City, Wissa a dû quitter le terrain sur blessure. Le club londonien et son entraîneur ont confirmé ce lundi que la situation est préoccupante.

« La blessure de Wissa n’est pas une bonne nouvelle. On dirait que c’est une blessure qui va durer quelques mois. C’est très frustrant », a déclaré Thomas Frank, soulignant l’impact de cette absence sur l’équipe.

Cette blessure est également un coup dur pour la République Démocratique du Congo, qui comptait sur Wissa pour les matchs de qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc, prévus pour octobre et novembre.

Alors que Brentford devra se réorganiser sans son attaquant vedette, la RDC se retrouve aussi en quête de solutions pour pallier cette absence.

La Fédération Camerounaise de Football (FÉCAFOOT) a annoncé la tenue de son Assemblée Générale Ordinaire le 19 octobre prochain.

Cette information a été relayée par le Secrétaire Général de l’instance, Blaise Djounang, dans un communiqué officiel. Bien que la convocation ait été faite, l’ordre du jour reste pour l’instant secret. Les membres de l’Assemblée Générale découvriront les sujets à examiner lors des assises.

Cette réunion se déroule dans un contexte particulièrement tendu, marqué par une crise persistante entre la Fédération et le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique.

Les deux parties continuent de se regarder en chien de faïence, sans qu’aucune issue de la crise ne soit en vue. Les désaccords concernant la gestion des Lions Indomptables exacerbent les tensions. Certains analystes suggèrent que cette question brûlante pourrait figurer parmi les points à l’ordre du jour de l’Assemblée.

Les appels à apaiser les différends se multiplient, appelant les parties impliquées à trouver un terrain d’entente. La réunion du 19 octobre pourrait être un moment clé pour la résolution de cette crise, mais la situation actuelle laisse planer un doute sur la possibilité d’un consensus.

La première semaine de la rentrée scolaire dans la région du Nord-Ouest, en proie à une crise persistante, révèle un bilan contrasté selon les départements.

Depuis le 9 septembre, 12 000 élèves ont rejoint les salles de classe, selon un rapport de l’Assemblée Régionale du Nord-Ouest.

Les chiffres varient considérablement d’un département à l’autre, avec le Donga-Mantung en tête, comptant 7 000 élèves présents. À l’autre extrémité, le département de la Momo affiche un triste zéro, tandis que le Ngoketunjia enregistre seulement deux élèves.

L’année précédente, la région avait enregistré plus de 84 000 inscriptions, ce qui souligne l’ampleur de la baisse cette année. Le délégué régional des Enseignements secondaires attribue ces disparités aux tensions sociopolitiques persistantes et aux exigences des combattants séparatistes.

Depuis 2017, ces derniers ont tenté de fermer tous les établissements scolaires de la région. Bien que cette mesure n’ait pas été complètement appliquée, les attaques ciblées contre élèves, enseignants et établissements ont conduit à la fermeture de 2 875 écoles sur un total de 6 970.

L’Organisation des Nations Unies souligne que la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a privé 780 000 enfants du droit à l’éducation.

La communauté éducative espère que la situation se stabilisera afin que tous les enfants puissent retourner en classe. La priorité est de mettre fin aux conflits armés pour permettre aux stylos et cahiers de reprendre leur place dans la vie des élèves.